Notre vision de la psychothérapie et du développement personnel

plante mainNotre démarche thérapeutique s’inspire des découvertes les plus récentes en matière de neurosciences et d’épigénétique. Elle s’inscrit globalement dans le courant de la psychothérapie intégrative, encore naissante en France.

Accompagnateur

Cette démarche laisse le thérapeute à sa juste place : celle d’un accompagnateur qui indique au patient par quelles voies il peut s’émanciper de ses entraves; mobiliser les ressources dont il dispose pour vivre pleinement sa vie et optimiser sa santé.

Santé

Elle observe que notre santé dépend de nos pensées, lesquelles déterminent à chaque instant jusqu’à l’expression de nos gènes Pour en savoir plus, consultez notre article.

Corps

Elle s’intéresse au corps (la source de mes sensations/émotions/croyances) autant qu’à l’esprit.

Auto-guérison

Elle considère que toute réelle guérison est une auto-guérison. C’est donc le pouvoir d’auto-guérison du corps qu’il s’agit de stimuler.

Personnalisation

Elle est totalement personnalisée parce qu’il n’y a pas deux êtres humains identiques (ascendants, patrimoine génétique, histoire de vie…). Cette personnalisation est d’autant plus aisée que nous maitrisons plusieurs approches thérapeutiques. Notre point d’entrée est la personne et ce qui l’amène à nous, pas la technique.

Source

Notre démarche agit à la source des symptômes (traumatismes, croyances limitantes).

Complémentarité

Elle fait jouer en synergie les atouts respectifs de plusieurs disciplines thérapeutiques (Hypnose, Programmation Neuro-linguistique, Techniques de libération émotionnelle, sophrologie…). Elle va mobiliser telle ou telle discipline pour répondre au besoin présent du patient, besoin qui évoluent au fil du processus thérapeutique (libérer ? Doter de nouvelles ressources ? Améliorer le rapport au corps ?…)

Processus

Elle comporte plusieurs phases parce que la transformation est un processus et non pas un événement. L’agriculteur sait bien qu’il doit composer avec les lois de la nature. Il ne peut pas commence par semer : il enlève les cailloux s’il y a lieu, aère la terre, amende le sol, sème, puis arrose…

Expérience et entrainement

Elle invite le patient à l’action, à l’entrainement, à domicile et dans son quotidien au coeur des situations qui posent problème. Parce que le changement est un apprentissage et que l’apprentissage nécessite de la répétition.


Pour résoudre le traumatisme, commencer par renforcer la conscience du corps

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Bessel van der Kolk

« La plupart des études de neuro-imagerie sur les traumatisés font ressortir une activation anormale (ndlr : insuffisante) de l’insula, la partie du cerveau qui intègre et interprète les informations des organes internes – comme les muscles, les articulations et le système (proprioceptif) impliqué dans l’équilibre – pour donner la sensation d’être incarné. De plus, l’insula peut transmettre à l’amygdale des signaux qui provoquent des réactions de lutte ou de fuite. Cela ne demande ni processus cognitifs ni prise de conscience d’une perturbation : on éprouve simplement une irritation, une incapacité à se concentrer ou, pire, un sentiment de tragédie. Ses impressions puissantes sont générées au cœur du cerveau et ne peuvent être dissipées par la compréhension ou la raison.

Être assailli constamment par des sensations, mais consciemment coupé de leur origine, rend incapable de discerner et de verbaliser ses émotions. C’est ce que l’on nomme l’alexithymie. Ce n’est qu’en reprenant contact avec son corps, en se connectant avec soi-même, que l’on peut retrouver la notion de son identité, de ses priorités et de ses valeurs. L’alexithymie, la dissociation et la fermeture affectent les structures cérébrales qui permettent de se concentrer, de savoir ce que l’on ressent et d’agir pour se protéger. Quand ces structures vitales subissent un choc inévitable, cela peut créer la confusion et l’agitation ou bien un détachement, souvent accompagné d’expérience extracorporelle : la sensation de se regarder de l’extérieur.

En d’autres termes, le traumatisme donne l’impression d’être soit dans le corps de quelqu’un d’autre, soit dans celui de personne. Pour le surmonter, il faut se faire aider pour retrouver le contact avec son propre corps, avec soi-même. Le langage est certes essentiel : le sentiment de soi dépend de la capacité à organiser ses souvenirs en un tout cohérent. Cela demande des connexions efficace entre le cerveau conscient et l’auto perception du corps – des connexions qui sont fréquemment altérées par le traumatisme. On ne peut raconter pleinement son histoire que lorsque ces structures ont été réparées et que le travail préparatoire a été effectué : quand le « corps de personne » devient bien le nôtre. »

Bessel van der Kolk, psychiatre américain d’origine néerlandaise, spécialiste du syndrôme de stress post-traumatique, professeur de psychiatrie à la Boston University, a fondé le trauma Center de Boston. In Le corps n’oublie rien.


De la responsabilité

Irvin Yalom

« Aucun changement positif ne peut intervenir dans votre vie tant que l’idée reste ancrée en vous que les causes de votre vie imparfaite sont à chercher en dehors de vous-même. Tant que vous accuserez les autres de vous traiter injustement – un butor de mari, un patron exigeant et peu enclin à vous soutenir, des gènes défectueux, des pulsions irrésistibles – vous ne sortirez pas de l’impasse. Vous et vous seul êtes responsables des aspects fondamentaux de votre vie, et vous seul avez le pouvoir de la changer. Et même si vous vous heurtez à d’énormes contraintes extérieures, vous avez malgré tout la liberté et le choix d’adopter des attitudes diverses face à elles. {…}.

Mon but n’est pas de noyer quiconque dans un océan de regrets, mais, en définitive, de diriger son regard vers l’avenir et vers cette question qui peut changer sa vie : que pouvez-vous faire aujourd’hui dans votre existence pour ne pas, dans un ou cinq ans, regarder en arrière et éprouver le même désarroi à l’égard de nouveaux regrets que vous auriez accumulés ? En bref, pouvez-vous vivre sans continuer à accumuler des regrets ? ».

Irvin Yalom, psychothérapeute américain, professeur de psychiatrie à Stanford, écrivain. In Le jardin d’Epicure.


Le rôle du thérapeute

Gregory Bateson« Tous les grands maîtres et les grands thérapeutes évitent toute tentative d’influence directe sur les actes des autres et cherchent plutôt à fournir les cadres et les contextes dans lesquels un changement (habituellement défini de manière imprécise) peut survenir ».

Gregory Bateson est un anthropologue, psychologue, épistémologue américain. Il est à l’origine de l’école de Palo Alto.


Le changement se fait dans l’action, pas la réflexion

François Roustang

François Roustang

« L’expérience clinique quotidienne nous apprend qu’il est une forme de réflexion dommageable. Lorsqu’elle se présente, le meilleur de l’être humain est devenu son ennemi : cette rumination qui occupe l’esprit durant des heures et des jours, ce ressassement de nos griefs, de nos prétentions et de nos désirs inassouvis. Cette plainte inépuisable qui se répand sur nos misères et nos frustrations. Il en est de même de ces dialogues intérieurs qui ne progressent pas, qui remplissent la tête jusqu’à la fatiguer, qui reviennent sans cesse sur les mêmes circonstances soit pour nous donner un rôle que nous n’avons pas pu tenir, soit pour agumenter, pour nous justifier à nos propres yeux, pour nous donner raison envers et contre tous.

Ces entreprises sont vaines parce que nous nous tenons alors dans le passé pour tenter de faire qu’il n’ait pas eu lieu ou qu’il n’ait été autrement qu’il n’est. Au problème que ce passé à vu naître ou dans lequel il a été forgé, nous ne faisons que donner plus de force ou de consistance. il devient une réalité indépendante sur laquelle nous n’avons plus de prise.

Mais ne serait-il pas possible d’user de la réflexion d’une autre manière, par exemple pour reconnaître les erreurs commises, erreurs qui nous ont conduits à provoquer ce problème ? La réflexion, l’effort de compréhension, l’élucidation d’un problème, sa mise en perspective dans l’histoire individuelle, la recherche des raisons ou des motifs de son apparition ne seraient-ils pas bénéfiques ? N’est-il pas légitime de se demander pourquoi cette phobie, pourquoi ce cancer, pourquoi cet accident, cette séparation ? […]

Pourtant, ce rapport de l’effet à la cause à quoi aucune conduite ne semble devoir échapper n’est pas valable pour ce qui relève de la position dans l’existence. La solution d’un problème humain ne s’effectue jamais par une réponse à la question pourquoi. Elle exige de faire cesser la réflexion sous peine de s’y empétrer. Car une telle solution n’est pas de l’ordre de la réflexion; elle est de l’ordre de l’action. […] Si l’on veut comprendre quelque chose, il faut d’abord le faire. […] Ce qui est vrai pour l’acquisition du langage ou pour la logique l’est encore bien plus pour résoudre un problème au cours d’une thérapie. On n’a jamais vu que le changement puisse s’opérer autrement que par le changement, et tout changement est un changement dans l’action. »

François Roustang, philosophe et hypnothérapeute. In Savoir attendre.


Retrouver les empreintes primitives

Bernadette Blin

« Aucun chemin intérieur profond ne peut éviter cette rencontre avec l’archaïque car les expériences primitives, toute la période préverbale, ont marqué leur empreinte dans le corps et le psychisme.  La personnalité s’est construite à partir de ces expériences premières : le milieu dans lequel nous avons grandi, bien sûr, Les relations que nous avons pu établir avec nos parents, notre famille, mais aussi les soins que nous avons reçus, l’accueil que nous avons vécu à notre naissance, notre naissance, le temps passé dans le ventre de notre mère jusqu’à notre conception de même.

Chacun de nous a vécu des expériences positives et nourrissantes, en tout cas au moins suffisamment pour être vivant. Et chacun de nous a vécu aussi des expériences plus difficiles, douloureuses, voire traumatisantes. {…}

Et c’est en retrouvant cet archaïque qu’une transformation profonde pourra survenir, car le bébé d’autrefois vit dans l’adulte d’aujourd’hui. {…} L’archaïque fait partie de l’être au plus profond, il appartient à ses origines et il agit en lui à son insu. »

Bernadette Blin, psychothérapeute et Brigitte Chavas, psychothérapeute. In Manuel de psychothérapie transpersonnelle.


L’inconscient, matrice pour le conscient

« Conscience : {…} En effet, notre conscience ne se crée pas elle-même, elle émane de profondeurs inconnues. Dans l’enfance, elle s’éveille graduellement et, tout au long de la vie, elle s’éveille le matin, sort des profondeurs du sommeil, d’un état d’inconscience. Elle est comme un enfant qui naît quotidiennement du sein maternel de l’inconscient. »

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Carl Gustav Jung

« L’inconscient : {…} Ce dernier est constitué de tout ce que nous ignorons, de ce qui, par conséquent, n’a aucune relation avec le moi, centre du champ de la conscience. {…} Tout ce que je connais, mais à quoi je ne pense pas à un moment donné, tout ce dont j’ai eu conscience une fois mais que j’ai oublié, tout ce qui a été perçu par mes sens mais que je n’ai pas enregistré dans mon esprit conscient, tout ce que, involontairement et sans y prêter attention (c’est-à-dire inconsciemment), je ressens, pense, me rappelle, désire et fais, tout le futur qui se prépare en moi, qui ne deviendra conscient que plus tard, tout cela est le contenu de l’inconscient.“ {…} A ces contenus viennent s’ajouter les représentations ou impressions pénibles plus ou moins intentionnellement refoulées. J’appelle inconscient personnel l’ensemble de tous ces contenus.

Mais, au-delà, nous rencontrons aussi dans l’inconscient des propriétés qui n’ont pas été acquises individuellement; elles ont été héritées, ainsi les instincts, ainsi les impulsions pour exécuter des actions commandées par une nécessité, mais non par une motivation consciente… C’est dans cette couche plus profonde de la psyché que nous rencontrons aussi les archétypes. Les instincts et les archétypes constituent ensemble l’inconscient collectif. Je l’appelle collectif parce que, au contraire de l’inconscient personnel, il n’est pas fait de contenus individuels plus ou moins uniques, ne se reproduisant pas, mais de contenus qui sont universels et qui apparaissent régulièrement ».

Carl Gustav Jung, médecin psychiatre suisse, fondateur de la psychologie analytique. Son œuvre est liée à la psychanalyse de Sigmund Freud, dont il a été l’un des premiers défenseurs et dont il se sépara par la suite en raison de divergences théoriques et personnelles. Carl Gustav Jung a été un pionnier de la psychologie des profondeurs. In Ma vie, souvenirs, rêves et pensées.


Santé et connexion avec l’univers

« De nombreuses traditions ésotériques définissent la santé comme quelque chose de bien plus vaste que l’absence de maux ou de douleurs physiques. Selon ces traditions, la santé véritable suppose une intégration pure et totale au reste de l’univers, soit un sentiment de connexion absolue, tandis que la maladie résulte d’un sentiment d’aliénation par rapport à cette source. Cela suggère que la genèse de la plupart des maladies ne résulte pas des petits stress de la vie, mais du stress généré par notre réaction globale à la vie, c’est-à-dire comment nous percevons notre place dans ce monde, et plus particulièrement dans notre environnement immédiat. Si tel est le cas, le fait de se connecter à autrui pour atteindre un but particulier constitue un puissant mécanisme de guérison, ce qui nous rappelle de façon très tangible que nous sommes tous reliés à un ensemble plus vaste.».

Lynn Mc Taggart est conférencière, journaliste, auteure et grande porte-parole de la physique quantique à travers le monde. In Le champ unifié.


Le corps et l’esprit indissociables

Robert Dantzer

Robert Dantzer

« L’individu dans son milieu est à la fois corps et esprit. La réussite de l’adaptation à cet environnement dépend de la synergie harmonieuse entre ces deux aspects d’une entité existentielle unique. Il ne peut y avoir atteinte de l’une sans l’autre, sinon par l’illusion d’un regard qui privilégie l’un aux dépens de l’autre. »

Robert Dantzer, neurobiologiste, directeur de recherche à l’INSERM. In L’illusion psychosomatique.


Le corps pense

Nietzsche

Friedrich Nietzsche

« Ce qui a valu sa victoire à l’homme dans sa lutte avec les animaux a en même temps entraîné l’évolution difficile, dangereuse, maladive de l’homme. Il est l’animal sans statut ». […]

« Si j’ai une forme d’unité en moi, elle ne repose certainement pas sur le moi conscient et sur le sentiment, la volonté, la pensée mais dans l’intelligente capacité de tout mon organisme de conserver, de s’approprier, de réparer, de surveiller, capacité dont mon moi conscient n’est qu’un instrument ».

« Je tiens toute démarche qui part de la réflexion de l’esprit sur lui-même pour stérile et que, sans le fil conducteur du corps, je ne crois à la validité d’aucune recherche. »

Friedrich Nietzsche, philosophe et poète allemand. In Fragments posthumes.


Science et spiritualité: deux approches complémentaires de l’existence

Stanislav Grof

« Les observations de la recherche sur la conscience dissipent le présupposé scientifique et matérialiste, selon lequel la conscience n’est qu’un épiphénomène de la matière et le produit de processus neurophysiologiques advenant dans le cerveau.
Elles montrent que la conscience est un attribut premier de l’existence et qu’elle est capable d’accomplir de nombreuses activités manifestement impossibles pour le cerveau. D’après ces nouvelles découvertes, la conscience humaine serait une part active d’un vaste champ universel de conscience cosmique pénétrant toute forme d’existence.

De plus psychologie et psychiatrie traditionnelle utilisent un modèle de la psyché limité à la vie biologique, à l’histoire postnatale et à l’inconscient individuel décrit par Freud. Or pour rendre compte de tous les phénomènes survenant lors d’états holotropiques (NDLR : états modifiés de conscience), il s’avère nécessaire d’élargir de manière drastique notre approche du psychisme humain. La nouvelle cartographie de la psyché {….} propose d’y ajouter deux domaines : le domaine périnatal (associé au traumatisme de la naissance) et le domaine transpersonnel (comprenant les mémoires ancestrales, raciales, collectives et phylogénétique, les expériences karmiques, et les dynamiques archétypales) {…}. L’une des conséquences les plus importantes de cette nouvelle approche consiste à découvrir que de nombreux états considérés comme pathologiques et considérés comme tels par la psychiatrie moderne ne sont en fait que des crises d’ «émergences spirituelles » – ou crises psychospirituelles – ayant en elles-mêmes un potentiel de guérison et de transformation {…}.

De manière expérimentale, ces observations nous démontrent l’évidence : la spiritualité est un attribut fondamental et légitime de l’être humain et de l’ordre universel. Nous affirmons que correctement comprises, science et spiritualité ne peuvent être en conflit, mais représentent deux approches complémentaires de l’existence {…} ».

Stanislav Grof, psychiatre tchèque, pionnier dans la recherche des états modifiés de conscience. Avec Abraham Maslow, il est l’un des fondateurs de la psychologie transpersonnelle et l’inventeur de la respiration holotropique. In Théorie et pratique de la respiration holotropique.

La thérapie : un retour à ce qui fait notre singularité ?

Robert Dilts

Robert Dilts

« Sur l’île de Togo, dans l’océan Pacifique, quand un bébé naît, les femmes du village pratiquent un rituel avec la maman et son enfant. Elles les emmènent tous deux dans la forêt et se rassemblent autour de l’esprit qui vient tout juste d’arriver dans le monde. Elles s’assoient avec le bébé, sensibles à l’esprit unique qui anime cette nouvelle vie. A un moment donné, l’une d’entre elles commence à émettre un son musical.

Une autre femme ajoute son propre son, et ainsi de suite. Ainsi, la communauté se livre à la création d’un chant pour ce bébé. Ce chant est absolument unique. Au cours de la vie de l’enfant, lors de ses anniversaires ou à d’autres occasions rituelles, les femmes se rassemblent et entonnent ce chant.

Et si l’enfant commet une mauvaise action ou tombe malade, au lieu de le punir ou de tenter de le guérir par la médecine, les femmes se réunissent autour de lui et fredonnent le chant pour rappeler à l’enfant qui il est. »

Robert Dilts est un auteur, formateur et consultant américain travaillant dans le domaine de la programmation neuro-linguistique dont il est l’une des principales figures internationales. In Le voyage du héros.


La maladie

La maladie est une solution biologique palliative et transitoire en attendant la résolution de l’activité conflictuelle originelle.

Salomon Sellam, docteur en médecine et psychosomaticien. In Principes de psychosomatiques clinique.


La liberté

Juan David Nasio,

Juan David Nasio

« Chacun de nous est une pluralité de personnes psychiques, doté d’un corps imprévisible, et absolument dépendant des contraintes économiques, politiques, religieuses, biologiques et surtout affectives avec lesquelles il doit sans cesse transiger. Si liberté il y a, elle n’est pas tant de faire ce que nous voulons que d’accepter ou de ne pas accepter ce qui s’impose à nous. Ma seule liberté n’est pas de faire ce que je veux, mais d’aimer ou de ne pas aimer ce que je dois faire ».

Juan David Nasio, psychiatre et psychanalyste. In Mon corps et ses images.


Pour guérir, puiser dans le champ quantique

Lynn Mc Taggart

Dans la relation entre notre corps et l’univers, il n’y a pas de dualité « moi » et « non-moi » ; il y a seulement un champ d’énergie sous-jacent. Ce champ, à l’origine des plus hautes facultés de notre esprit, constitue la source des informations qui dirigent la croissance de nos corps. Il est notre cerveau, notre cœur et notre mémoire. En fait, ce champ est la matrice du monde en tout temps. De plus, il est la force qui, plutôt que les germes ou les gènes, détermine en fin de compte chez-nous la santé ou la maladie. C’est dans ce champ que nous devons puiser pour nous guérir. Comme nous ne faisons qu’un avec notre monde, notre unique vérité fondamentale réside dans la relation qui nous unit à lui. « Le champ est la seule réalité », avait déjà dit Einstein.

Lynn Mc Taggart est conférencière, journaliste, auteure et grande porte-parole de la physique quantique à travers le monde. In Le champ unifié.


L’être humain et l’univers

Albert Einstein

Albert Einstein

« Un être humain est une partie du tout que nous appelons univers, une partie limitée par l’espace et le temps. Il s’expérimente lui-même, ses pensées et ses émotions, comme quelque chose qui est séparé du reste, une sorte d’illusion d’optique de la conscience. Cette illusion est une prison pour nous, nous restreignant à nos désirs personnels et à l’affection de quelques personnes près de nous. Notre tâche doit être de nous libérer de cette prison, en élargissant notre cercle de compassion pour embrasser toutes les créatures vivantes et la nature entière dans sa beauté ».

Albert Einstein. Extrait d’une lettre écrite par le physicien en 1950.


La stabilité de notre matière tient à une force extérieure

Max Planck

Max Planck

« Pour moi qui ai consacré toute ma vie à la science la plus rigoureuse, l’étude de la matière, voilà tout ce que je puis vous dire des résultats de mes recherches : il n’existe pas, à proprement parler, de matière ! Toute matière tire son origine et n’existe qu’en vertu d’une force qui fait vibrer les particules de l’atome et tient ce minuscule système solaire qu’est l’atome en un seul morceau […] Nous devons supposer, derrière cette force, l’existence d’un Esprit conscient et intelligent. Cet Esprit est la matrice de toute matière »

 Max Planck. Il est l’un des pères de la mécanique quantique, lauréat du prix Nobel de physique de 1918 pour ses travaux en théorie des quanta. In « Das Wesen der Materie » (La Nature de la matière), conférence donnée à Florence, Italie (1944).


Les limites du bonheur sont tracées par l’entourage

François Roustang2

François Routang

« L’attirance pour le malheur est souvent donnée comme explication du refus de changer, alors que c’est le contexte familial ou social qui interdit le bonheur. Cette femme ne pouvait être heureuse parce que ses soeurs ne l’étaient pas. Elle était déjà trop loin d’elles dans la réussite professionnelle et amoureuse, il fallait qu’elle s’arrête. Le malheur, la façon de souffrir, le mal-être révèlent toujours un système social et une insertion desquels le patient ou la patiente n’a pas la force de se détacher. Les limites du bonheur ont été tracées par l’entourage. Les franchir fait courir le risque du rejet dans des abîmes de solitude. Parler de conflit psychiques est une erreur, il n’y a de conflits que relationnels. […] cela signifie que la manière de souffrir et d’être malheureux est un produit de relations, pas seulement avec papa ou maman, mais avec tout un milieu dans la suite des générations. Changer l’existence de quelqu’un, c’est sans doute à la fin changer sa vie intérieur mais par le biais du changement de sa place relative. »

François Roustang, philosophe, théologien, psychanalyste et hypnothérapeute. In La fin de la plainte.


Le vide fertile pour faire cesser la confusion

Gestalt Therapie

Fritz Perls

« Une dernière étape reste à franchir dans notre traitement du désarroi confusionnel. Il s’agit d’une expérience extraordinaire, troublante, souvent proche du miracle lorsqu’elle se produit pour la première fois, même si, l’habitude venant, elle finit par aller de soi. Nous l’appelons le retrait dans le vide fertile.

[…]  D’autre part, pouvoir entrer dans cet état, qui ressemble un peu à un état de transe, mais accompagné d’une parfaite vigilance, d’une pleine awareness. Beaucoup de gens font cette expérience juste avant de s’endormir et c’est pourquoi ce phénomène est quelquefois décrit comme une hallucination hypnagogique.

La personne qui est capable de faire durer l’expérience du vide fertile – en vivant sa  confusion jusqu’à son point maximal – et qui peut devenir consciente de tout ce qui attire son attention (hallucinations, phrases entrecoupées, sentiments vagues ou étranges, sensations bizarres) peut se préparer à une grande surprise : une prise de conscience inattendue, une réalisation soudaine, une solutions toute prête, une nouvelle idée géniale, un flash, un éclair de compréhension.

[…] Le plus difficile est de s’abstenir d’intellectualiser ou  de verbaliser au cours du processus, car cette interruption diviserait le sujet entre un spectateur-commentateur et un acteur-expérimentateur. Le vide fertile n’est pas une expérience objective ni subjective, ni une introspection. Elle est, simplement. C’est l’awareness, la conscience lucide dénuée de toute spéculation sur les choses dont on est conscient.

[…] La principale raison pour consulter le vide fertile est de faire cesser la confusion. Là, elle se transforme en clarté, l’urgence se fait continuité, l’interprétation devient expérience. Le vide fertile renforce l’autonomie interne : l’expérimentateur s’apperçoit qu’il dispose de beaucoup plus de ressources qu’il ne le croyait.

Fritz Perls, psychiatre et psychothérapeute, fondateur de la Gestalt-thérapie. In Manuel de Gestalt-thérapie. La Gestalt : un nouveau regard sur l’homme.


La force d’un vivant humain est une fonction relationnelle

François Roustang

François Roustang

« Grâce à l’hypnose, on peut faire l’expérience de ce que serait l’effet du changement. L’induction (ndlr : la génération de la transe) a pour visée la destruction de notre système de coordonnées figé ou restreint et, par le fait même, de nous ouvrir, fut-ce quelques instants, à un nouveau complexe relationnel souple et ample. La force qui est alors ressentie naît du fait que nous ne disposons plus seulement de nos propres forces, mais de toutes celles qui nous sont octroyées par le réseau multiforme  dans lequel nous sommes placés et par lequel nous acceptons d’être façonnés. La force ou la faiblesse d’un vivant humain  est une fonction relationnelle. Si les liens aux autres et au monde sont limités en nombre et en qualité, ou bien s’ils reproduisent toujours les mêmes formes, nous demeurons exténués, au bord de la dépression; si, au contraire, ces liens sont innombrables et toujours prêts à s’adapter aux fluctuations de l’environnement, alors la puissance est à notre porte. » […] « La tonicité n’est rien d’autre que l’immersion dans les courants multiples auxquels est soumis un vivant dans son rapport avec tous les vivants. là réside le secret de sa force. »

François Roustang, philosophe et hypnothérapeute. In Savoir attendre.


Sans l’incertain, la vie n’est que la répétition de vieux souvenirs usés

Deepak Chopra

Deepak Chopra

« La plupart des êtres humains passent leur temps à rechercher la sécurité.
Mais l’attachement à l’argent est un signe d’insécurité. Or la sécurité est toujours très éphémère. Vous pouvez dire : « Quand j’aurais tant de millions de francs je serais en sécurité, financièrement indépendant et je pourrais donc prendre ma retraite et faire enfin tout ce que je rêve de faire. » Mais cela n’arrivera jamais. JAMAIS.

Ceux qui recherche la sécurité y consacrent leur vie, Sans jamais la trouver. Elle reste toujours illusoire et de courte durée, parce qu’elle ne peut pas venir de l’argent seul. Quelle que soit l’importance d’un compte en banque, l’attachement à l’argent créé l’insécurité. Certaines des personnes les plus riches de cette terre sont en réalité les plus vulnérables. La recherche de la sécurité est une illusion. Les anciennes sagesses expliquent que la solution à cette quête sans issue réside dans la sagesse de l’incertain. Cela signifie que la recherche du sûr, du certain, vient de l’attachement au connu. Et qu’est-ce que le connu ? C’est notre passé. Le connu n’est rien d’autre que la prison créée par le conditionnement du passé. Le connu n’est rien d’autre que la prison. Il ne génère aucune possibilité d’évolution, absolument aucune. Et quand il n’y a pas d’évolution, il ne reste que stagnation, entropie, désordre et décadence.

L’incertain, au contraire, est le sol fertile de la créativité pure et de la liberté. L’incertain est là lorsque chaque moment de votre existence constitue un pas dans l’inconnu. L’inconnu est le champ de tous les possibles, à jamais pur et neuf, à jamais ouvert à la création de nouvelles manifestations.
Sans l’incertain et l’inconnu, la vie n’est que la répétition de vieux souvenirs usés. Nous y sommes des victimes du passé. Ce qui nous fait souffrir aujourd’hui n’est que ce qui reste de notre moi d’hier.

Abandonnez votre attachement au connu, accueillez l’inconnu et vous pénétrerez dans le champ de tous les possibles. »

Deepak Chopra, penseur, conférencier et écrivain d’origine indienne et de nationalité américaine, intervient sur les thèmes de la spiritualité et de la médecine alternative. In Les sept lois spirituelles du succès.


Mort et psychothérapie

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Irvin Yalom

« La psychothérapie contemporaine, tellement portée à l’étude critique de soi, tellement prête a excaver les couches les plus profondes de la pensée, a cependant battu en retraite devant l’examen de notre crainte de la mort, le facteur primordial et omniprésent qui conditionne toute notre vie émotionnelle.

[…] Je pense que nous devrions affronter la mort comme nous affrontons d’autres peurs. Nous devrions envisager notre fin ultime, nous familiariser avec elle, la disséquer et l’analyser, raisonner avec elle, et repousser les terribles distorsions héritées de notre enfance.

N’en concluons pas que la mort est trop pénible pour être supportée, que le seul fait d’y penser va nous détruire, que la permanence doit être niée de peur que la vérité ôte tout sens à l’existence. On paie toujours le prix de tels dénis –Ils restreignent notre vie intérieure, brouille notre vision, émoussent notre rationalité. En fin de compte, la duperie de soi fini par nous rattraper.

L’angoisse accompagnera toujours notre confrontation à la mort. Je l’éprouve en écrivant ces lignes; c’est le prix à payer pour la conscience de soi. La terreur primitive de la mort peut être réduite jusqu’à devenir une angoisse gérable au quotidien. Regarder la mort en face, avec un soutien, non seulement repousse la terreur, mais rend la vie plus émouvante, plus précieuse, plus vitale. Une telle approche de la mort débouche sur une connaissance de la vie. […]

Mon intention n’était pas d’écrire un ouvrage sombre. Au contraire, j’espère qu’en prenant conscience, vraiment conscience, de notre condition humaine – de notre finitude, de notre bref passage dans la lumière -, nous en arriverons non seulement à savourer ce que chaque moment à de précieux comme le simple plaisir d’exister, mais à accroître notre compassion pour nous-mêmes et pour l’ensemble des être humains. »

Irvin Yalom, psychothérapeute américain, professeur de psychiatrie à Stanford, écrivain. In Le jardin d’Epicure.


Restez ouvert aux désirs qui vous motivent

Martha Graham

Martha Graham

« Il existe une vitalité, une force vitale, une énergie, un élan, qui se transforme à travers vous en action, et puisqu’il n’existe qu’un seul vous dans tous les temps qui ont existé, cette expression est unique. Si vous la bloquez, elle ne trouvera jamais son existence dans quelques autres médiums que ce soit et elle sera perdu. Le monde n’en bénéficiera pas. Votre rôle n’est pas de déterminer à quel point elle est bénéfique ou précieuse, ni dans quelle mesure elle peut être comparé à d’autres expressions. Votre rôle est de la préserver de manière claire et directe afin qu’elle reste votre, permettant ainsi au canal de continuer à rester ouvert. Il n’est pas nécessaire que vous croyez en vous ou à votre travail. Vous devez rester ouvert et alerte vis-à-vis des désirs qui vous motivent. Maintenez le canal ouvert ».

 Martha Graham, danseuse et chorégraphe américaine, considérée comme l’une des plus grandes innovatrices de la danse moderne  (extrait figurant dans de Mille, 1991 : 264)

Abandonner le Moi pour se connecter à l’unité originelle

Karlfried Graf Dürkheim

Karlfried Graf Dürkheim

« Tous les efforts pour élargir et approfondir la connaissance de soi, qui restent dans le cadre du rationnellement intelligible, tous les exercices qui se contentent de renforcer la « volonté » et ne font que discipliner le coeur et les pulsions sont voués à l’échec pour ce qui est d’ouvrir l’homme à l’expérience de la transcendance.

Celui-ci doit donc apprendre à se libérer de la forme de conscience objectivante et statique grâce à une forme de conscience intérieure. Il doit s’efforcer de toujours laisser entrer dans sa conscience intérieure l’unité originelle, de se laisser saisir par elle et de conserver ce qu’elle lui procure sans chercher à l’expliquer. C’est à cette condition que l’homme permette ainsi au contact avec l’Etre originel de s’établir – contact qui existe avant que le Moi ne se forme et grâce auquel se trouve éliminées toutes oppositions dans lesquelles est pris l’homme prisonnier du Moi – et à cette condition seulement que peut s’ouvrir la porte qui mène à un véritable renouvellement de la personne.

C’est seulement en abandonnant le Moi et en plongeant dans l’unité de la vie originelle que l’homme peut trouver son être essentiel. […..]. Mais seule une pratique régulière permet de conserver le contact avec l’Etre, de devenir une personne vraiment nouvelle et de faire ses preuves en tant que telle, témoigant de l’Etre. Et cela n’est possible que si l’on est solidement ancré dans le Hara. »

Karlfried Graf Dürkheim,  psychothérapeute et philosophe allemand initié à l’école du bouddhisme Zen Rinzai. In Hara, centre vital de l’homme.


Perdre sa suffisance pour percevoir la véritable grandeur de l’univers

Carlos Castaneda

« Don Juan  insistait sur le fait que la voix du sorcier  est la meilleure façon d’huiler, pour ainsi dire, les rouages de notre redéploiement, et que, de tous les mécanismes de la voix du sorcier,  le plus efficace était « perdre sa suffisance ». Il s’efforçait avec acharnement de pousser ses apprentis à parfaire cet état. Il partageait l’opinion que la suffisance est non seulement le suprême ennemi du sorcier, mais aussi la Némésis –  Le châtiment mérité – de l’humanité.

L’argument de Don Juan était que nous consacrons la majeur partie de notre énergie à entretenir notre suffisance. C’est tout à fait évident, vu notre souci jamais assouvi de présentation de notre moi, et cette autre préoccupation de savoir si oui ou non nous sommes admirés, ou aimer, ou reconnu. Son raisonnement le conduisait à dire que si nous étions capables de perdre un temps soit peu de cet importance, des choses extraordinaires surviendraient. Primo, nous libèrerions notre énergie de la tentative de maintenir l’illusoire idée de notre grandeur; secundo, nous disposerions de cette énergie pour entrer dans la seconde attention et jeter un coup d’œil sur la véritable grandeur de l’univers. »

Carlos Cataneda, anthropologue américain d’origine péruvienne, s’est initié dans les années 1970 au chamanisme. In L’art de rêver : les quatre portes de la perception de l’univers.


Notre conception de l’hypnose

L’hypnose est un état de conscience élargie qui nous permet, par l’imagination, de transformer notre rapport au monde, notre comportement et de mobiliser les capacités d’auto-guérison de notre corps/esprit,

Acompagné par le thérapeute, le patient découvre, dans la transe hypnotique, un espace de liberté où il est concentré, lucide et créatif. Car il est maintenant allégé de ses limitations apprises (« Tu ne pourras pas… Tu n’aurais pas dû…. Il ne serait pas convenable de…. »), affranchi  de ses conditionnements affectifs (« L’amour mène nécessairement à la souffrance… »), de ses croyances (« Je ne vaux pas autant que les autres… »), de ses routines mentales (« On ne peut pas résoudre un problème dont on ne connait pas la cause ») et distractions mentales (pensées, images, discours internes qui s’imposent à nous).

Cet espace de liberté lui permet d’accéder aux immenses ressources de son inconscient, ces apprentissages par millions issus de son expérience personnelle et de l’expérience des générations qui l’ont précédé.

L’hypnothérapeute peut alors exploiter la neuroplasticité – la capacité du cerveau à créer chez l’adulte de nouveaux réseaux neuronaux – pour stimuler, par l’entrainement du patient, les configutations neuronales bénéfiques et défaire celles qui l’emprisonnent.


Hypnose et neuroplasticité

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Norman Doidge

« Désormais je comprend à quel point, dans toute pathologie, les contributions sont aussi bien mentales que physiques. Prenons l’exemple des troubles obsessionnels compulsifs (TOC). Il est essentiel de comprendre pourquoi le patient répète un geste inutile, ce qu’a dit cette pensée quand elle s’est mise en place. C’est la dimension psychanalytique. Mais il est tout aussi cruciale de savoir que plus cet acte est répété, plus le circuit mental qui incite à le faire sera renforcé.

Autre exemple : l’hypnose. Trop de gens pensent qu’il s’agit de placer une personne dans un état mental inhabituel dans lequel on peut la manipuler, mais sans effet durable. Via la Neuro plasticité, on voit que cette méthode fabuleuse permet de court-circuiter des connexions cérébrales qui se sont imposés comme la voix principale et de renforcer d’autres circuits qui ont été mis de côté. »

Norman Doidge, canadien, psychiatre et psychanalyste, chercheur à l’université Colombia à New-York, écrivain. In magazine Psychologie. « Grâce à sa plasticité, notre cerveau peut nous soigner. »


Notre conception du rôle du thérapeute

Derrière le trouble, le symptôme, la maladie du patient il y a le plus souvent une aspiration latente  au changement, à l’évolution voire à la transformation personnelle. Il s’agit donc d’entendre le précieux message que le symptôme  est venu délivrer là où les mots et le comportement étaient impuissants à l’exprimer.

Ce qui permet d’atteindre l’épanouissement ou la santé, ce n’est ni une technique, ni l’expérience ou l’érudition du thérapeute, pas d’avantage l’introspection ou la capacité d’analyse du patient. C’est la connexion incandescente avec la vie qui se manifeste en nous, l’expérience de l’unité avec la conscience universelle. Cette expérience est « hishiryo », au-delà de la pensée. Je ne peux pas comprendre la Vie car mon cerveau n’a pas la capacité à appréhender son insondable complexité. Mais je peux en « faire l’expérience » dans mon corps, dans mes muscles, organes, cellules… là où elle se manifeste.

Quelle que soit la voie empruntée (hypnose, sophrologie, méditation, yoga, contact avec la nature…), accompagner le patient pour qu’il fasse l’expérience de cette connexion est sans doute la plus puissante des pratiques thérapeutiques.


Et si Dieu était à la fois yin et yang ?

Barbara Hannah

Les personnages conscients [de l’Odyssée], comme Ulysse, Télémaque et Ménélas, avaient une conception beaucoup plus ambivalente que nous de l’humanité, et même de leurs dieux, qui étaient à la fois positifs ou négatifs à peu près à parts égales. C’est avec l’arrivée du christianisme que l’opposé clair fut seul accepté, tandis que le côté sombre fut de plus en plus refoulé et finalement identifié avec le diable. [….]

Manifestement, nous devons maintenant être entier comme nous le serons vraiment, si l’on peut dire, en face du Jugement Dernier. Nous ne pouvons pas échapper à l’opposé qui est le mal, mais nous devons souffrir jusqu’à la fin de la tension entre celui-ci et le bien (pour ne rien dire des autres opposés).

Ce concept va contre tout ce qu’on nous a enseigné. Nous croyons jusqu’à la moelle des os, que Dieu désire que nous soyons bons et que nous réprimions le mal. Par conséquent, c’est une des choses les plus difficiles au monde que de comprendre que, maintenant, Dieu, très certainement, désire que nous supportions la tension entre le bien et le mal. Pourtant le vieil Isaïe avait vu cette vérité, il y a tant de siècles, quand il eut l’inspiration d’écrire : « Je fais la lumière, et crée l’obscurité ; je fais la paix et crée le mal : Moi, le Seigneur, je fais toutes ces choses. » (1) [….]

Comment pouvons-nous vivre avec le mal sans terribles conséquences ? Le premier effort que nous pouvons faire pour les écarter est de reconsidérer notre conception innée de Dieu à la lumière du portrait peu connu qu’Il fait de Lui dans Isaïe. Pendant les deux derniers millénaires, on nous a appris à penser à Lui comme à un Dieu entièrement bienveillant et tout puissant, et à attribuer tout ce qui est mal et destructeur au diable. Nous n’avons même pas garder à l’esprit le fait bien connu que le diable est Satan, le fils aîné de Dieu. Pendant près de deux milles ans, il a été plus ou moins possible de croire que le Dieu bienveillant était le plus fort des deux et, par conséquent, de ne pas mettre en doute Sa toute-puissance. Mais est-il possible de conserver cette attitude en face du déferlement du mal à travers le monde aujourd’hui ? Il nous faut choisir entre une conception dualiste de Dieu (Dieu et son ennemi, le diable) ou admettre que Dieu lui-même contient les deux côtés et qu’il est ainsi vraiment total et tout-puissant. Quand on a soi-même expérimenté à quel point les opposés deviennent relatifs et totalement différents lorsqu’ils sont tous les deux pleinement acceptés, il n’est pas difficile d’imaginer un Dieu qui contiennent les deux opposés.

(1) Isaïe, 45:7

Barbara Hannah, analyste jungienne britannique, auteure, proche du psychiatre suisse Carl Gustav Jung. In Rencontre avec l’âme.


Le corps est un système

Walter Rudolf Hess, prix nobel de médecine 1949« Un fait reconnu qui remonte au temps les plus anciens est que tout organisme vivant n’est pas la somme d’une multitude de processus unitaires, mais constitue, en vertu des interrelations et des niveaux de contrôle supérieurs et inférieurs, une unité ininterrompue. »

Walter Hess, Prix Nobel de médecine, 1949. In « Le contrôle central de l’activité des organes internes: une perspective intégrée ». .


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CABINET COAT / Psychothérapie intégrative corps/esprit, Développement personnel 

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Philippe et Natalia Coat

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