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Psychothérapie intégrative corps/esprit, Développement personnel - Strasbourg & Téléconsultation

Catégorie : psychothérapie

QUELQUES CLEFS DE LA REUSSITE EN PSYCHOTHERAPIE

Pour obtenir un changement profond et durable, il faut cerner la source de mes troubles

Angoisse, panique, manque de confiance en soi, colère, dépendance affective, dépression, douleurs dorsales… La plus merveilleuse des méthodes thérapeutiques ne parviendra pas à vous libérer de vos troubles physiques ou psychologiques si l’on n’a pas au préalable cerné la source véritable de vos difficultés et levé les freins corporels ou psychologiques qui peuvent faire obstacle au processus thérapeutique !


Pour pouvoir tracer un cap, il me faut tout d’abord connaître ma position

Pour pouvoir tracer un cap, il me faut tout d’abord connaître ma position

Pour vous permettre de vous libérer d’un trouble psychologique ou physique, une thérapie doit d’abord s’appuyer sur une “évaluation” approfondie de votre situation. Sans quoi le thérapeute est tel un navigateur qui prétend tracer un cap vers sa destination sans même avoir déterminé sa position actuelle !

Dans le processus thérapeutique, il s’agit donc tout d’abord de faire le bilan de vos troubles corporels, émotionnels, cognitifs (croyances), relationnels, comportementaux ou existentiels (ma place sur cette planète, la peur de vivre…).


Les limites des approches thérapeutiques cosmétiques

Certaines approches thérapeutiques se focalisent sur la disparition des symptômes sans chercher à identifier leur source. A court terme, ces approches peuvent avoir une certaine efficacité. Mais à moyen terme, on observe le plus souvent que les symptômes se sont déplacés, ils ont simplement pris une autre forme comme en témoigne cet exemple : dans un établissement Suisse réputé, des femmes parvenaient ainsi à se libérer de troubles du comportement alimentaires (boulimie, addictions, phobies alimentaires…) par des traitements chimiques et/ou psychothérapeutiques préoccupés uniquement par la disparition des symptômes.

Une étude longitudinale devait cependant montrer que 70 % des patients débarrassés de leurs symptômes au moment de leur retour à domicile allaient entrer dans un état dépressif dans les 12 mois suivants! Ces personnes avaient trouvé dans leur comportement alimentaire une façon de faire face à leur angoisse. Et on les avaient soudainement privé de ce mécanisme d’adaptation sans avoir pour autant éteint cette angoisse par une action sur sa source.

Alors les patients ont trouvé un autre mécanisme d’adaptation : pour la plupart d’entre eux, la dépression. On voit donc les grandes limites et les dangers de ces approches « cosmétiques ». Tel un lifting, elle produisent un changement de surface mais la source des troubles reste active et finira tôt où tard par se manifester. Et comme le disait le père de la psychologie analytique, Carl Gustav Jung, les problèmes qui ont été ignorés ou réprimés longtemps risquent de se manifester plus douloureusement encore lorsqu’ils reviendront à la surface.


Pour obtenir un changement profond et durable, il faut cerner la source des troubles

Dans le processus thérapeutique, Il convient donc de percer à jour les mécanismes qui sous-tendent les troubles et la source de ces mécanismes plutôt que de s’épuiser à lutter contre les symptômes.

La source, ce sont les traumatismes événementiels (accident à la naissance, agression, viol, faillite…) et surtout relationnels infantiles, personnels ou transmis (carence de soins affectifs, exigences exagérées des parents, séparation, violence verbale, par ex.).

Ces traumatismes déterminent, à l’âge adulte :

  • l’état de mon système nerveux autonome et en conséquence,
  • ma santé physique (+ 53 % de risques de maladies cardio-vasculaires chez les personnes ayant subie 4 expériences traumatiques infantiles. Etude ACE),
  • ma santé psychique (+ 310 % de risques de problème de santé mentale chez les personnes ayant subie 4 expériences traumatiques infantiles. Etude ACE),
  • la conscience de mon corps (sensibilité sensorielle, posture, troubles musculo-squelettiques),
  • mes pensées, émotions, sensations et comportements,
  • mes capacités d’apprentissage (concentration, mémoire, plasticité neuronale**) et donc ma capacité au changement et à l’adaptation.

Dans le processus thérapeutique, il va donc falloir  identifier les mécanismes qui sous-tendent vos troubles et leur origine. Cette évaluation va constituer le socle sur lequel la stratégie thérapeutique va se développer. Cerner l’origine de vos troubles, c’est détenir la clef du changement physique ou psychologique auquel vous aspirez.


Rééduquer le système nerveux autonome pour retrouver toutes mes capacités d’apprentissage

Rééduquer le système nerveux autonome pour retrouver toutes mes capacités d’apprentissage

L’évolution psychologique est parfois impossible tant que certains verrous physiologiques ou musculaires restent actifs. Le premier de ces verrous, c’est le déséquilibre du système nerveux autonome (SNA). Le SNA fonctionne de manière automatique (autonome), sans effort conscient de la personne, afin de réguler les processus physiologiques internes. Il a un impact sur le rythme cardiaque, la pression artérielle, la digestion, la fonction sexuelle, la transpiration, le tonus musculaire…

Sous l’effet d’une naissance difficile, d’un choc émotionnel intense ou encore d’une éducation assurée par un parent dysfonctionnel (traumatisé, dépressif, dévalorisant, autoritaire, fusionnel…), le SNA peut se maintenir dans un déséquilibre permanent.

Chez certains, c’est l’accélérateur qui est trop enfoncé (branche sympathique). Ils vont alors se maintenir dans un état d’anxiété prononcée et d’hypervigilance. Le moteur tourne en sur-régime et s’épuise.

Chez d’autres, c’est le frein qui est trop activé (nerf vague dorsal) de façon chronique ou temporaire : ils manquent d’énergie physique et mentale, on une tendance au malaise vagal, un excès de salivation, une impression d’anesthésie sensorielle ou émotionnelle. Ils se replient sur eux-même et connaissent un état dépressif.

Outre les désagréments physiques qui vont s’ensuivre (troubles du rythme cardiaque, douleurs dorsales, troubles digestifs…), ce déséquilibre va fragiliser ma santé (altérer l’efficacité de mon système immunitaire par exemple) et diminuer grandement mes capacités d’apprentissage, autrement dit ma capacité au changement. Car dans cet état de déséquilibre du SNA, le siège des processus d’apprentissage (cortex pré-frontal) est partiellement désactivé.

Dans le processus thérapeutique, après une évaluation du tonus vagal ventral, on va s’efforcer de ramener rapidement le système nerveux autonome à l’équilibre et de le rééduquer par un véritable entrainement afin de rétablir un état favorable à la santé et de restaurer les ressources nécessaires à l’évolution.


Libérer, dans la musculature profonde, les tensions qui s’opposent au changement psychologique

Libérer, dans la musculature profonde, les tensions qui s’opposent au changement

Après une expérience douloureuse ponctuelle (agression par ex.) ou prolongée (parents dénués d’affection ou hyper autoritaires) certains groupes musculaires  peuvent demeurer dans une tension chronique.

Interprétant cette tension qui perdure, le cerveau se croit toujours en danger et continue de commander au corps de se tenir dans un état d’hypervigilance, prêt à fuir ou à combattre. Tant que ces tensions se maintiennent, une évolution au niveau psychologique est très peu probable !

Dans le processus thérapeutique, des pratiques corporelles permettront, s’il y a lieu, de libérer les tensions dans la musculature profonde. le principe consiste à augmenter volontairement la tension dans les groupes musculaires les plus liés au trauma (psoas iliaque en particulier) puis de laisser s’opérer des tremblements qui vont libérer toutes les tensions. Le cerveau reçoit alors un nouveau message : “La menace n’est plus présente”. Il va ramener le système nerveux autonome à l’équilibre, ouvrant ainsi la voie au changement psychologique.


Identifier les résistances psychologiques qui s’opposent à mon changement

Outre les phénomènes physiologiques qui s’opposent au changement, se manifestent parfois aussi des résistances psychologiques qui peuvent faire échouer toute forme de thérapie. Une partie consciente de moi souhaite changer/guérir alors qu’une partie inconsciente veut me maintenir là où je me trouve.

Alors quelle que soit la forme de thérapie dans laquelle je m’engagerai, elle ne produira pas d’effet. Pourquoi cette résistance qui paraît si paradoxale ? Parce que mon trouble, mon symptôme, ma maladie peut m’offrir des bénéfices tangibles ou symboliques. Dès lors, ma peur de perdre ce bénéfice peut engendrer une résistance inconsciente à l’avancée du travail thérapeutique.

Prenons le cas de Florence : elle souffre de douleurs multiples et migrantes dans le corps et ce, depuis 5 ans. On lui diagnostique une fibromyalgie. Une part d’elle d’elle veut guérir, bien entendu. Mais une autre part, inconsciente celle-là, veut maintenir ce trouble. Il y a 5 ans, Denis, son mari l’a trompe. Il s’en excuse vaguement mais continue très vite à vivre comme si de rien n’était. Marie, quant à elle, est ulcérée par la légèreté avec laquelle son mari considère cet événement et surtout, la douleur qu’elle ressent. Cette douleur que Denis ne reconnait pas vraiment. La fibromyalgie va se développer sur ce ressentiment.

Aujourd’hui, la maladie fait toujours souffrir Florence mais également son mari, peiné de la voir affligée par ce trouble. La fibromyalgie a été déclenchée par l’adultère mais aujourd’hui, c’est aussi une façon inconsciente de punir Denis. Laisser s’en aller la maladie, ce serait comme signifier un pardon que Florence n’est pas prête à consentir. Et il y a fort à parier que cette résistance inconsciente à la guérison va faire achopper toute forme de thérapie !

Dans le processus thérapeutique, on va donc s’attacher très tôt à identifier les éventuelles résistances inconscientes qui pourraient s’opposer au bon déroulement de la thérapie puis de les traiter (avant, par exemple, dans le cas de Florence, de traiter le trauma que représente l’adultère de son mari).

* Etude ACE (Adverse Childhood Experiences). Kaiser Permanente Hospital / Département de médecine préventive, San Diego (USA).

** Plasticité neuronale : elle décrit les mécanismes par lesquels le cerveau est capable de se modifier lors d’apprentissages ou à l’occasion des processus de neurogenèse (création de neurones, les cellules nerveuses) dès la phase embryonnaire.

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STRESS ET ANGOISSE : AGISSEZ A LA SOURCE POUR VOUS LIBERER DURABLEMENT

Les bénéfices que vous pouvez attendre de notre thérapie dans le traitement de l’angoisse et du stress

Stress anxiété hypnose colmar alsace

Hypnose, Techniques de libération émotionnelle, sophrologie, thérapie intégrative avancée : une combinaison d’approches est nécessaire

  • Identifier la source profonde de ce stress : (traumatismes, croyances limitantes, automatismes neuro-biologiques) et la traiter
  • Eliminer ou atténuer les manifestations somatiques du stress (tensions musculaires, tachycardie, insomnie, vertiges, douleurs dorsales, maux de ventre…)..
  • Permettre au système nerveux de réagir de façon différente aux stimuli externes (situations, personnes, événements…) ou internes (pensées, discours interne, projections dans le futur…) qui génèrent le stress, autrement dit, vous désensibiliser à ces générateurs de stress.

Le stress joue un rôle dans de nombreux troubles

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Philippe Coat, psychothérapie intégrative
/ Natalia Coat, développement personnel

Le stress est  impliqué dans de nombreux troubles et maladies. Ses effets peuvent être physiques ou psychiques. Il est tantôt responsable de l’apparition du problème, de son maintien ou de son aggravation.

Nous sommes nombreux à nous épuiser à tenter de traiter nos symptômes un par un. Mais parfois, ces symptômes ont une seule origine : le stress.

Si vous présentez plusieurs des symptômes suivants, il serait bon d’explorer la piste du stress : maux de tête, tensions musculaires, pâleur, diarrhée, douleur à l’estomac, douleurs lombaires, dorsales ou cervicales, sueurs, bouche sèche, vertiges, respiration accrue, palpitations, douleurs thoraciques, démangeaisons…

Peut-être vos problèmes physiques sont-ils accompagnés d’une évolution de votre comportement : réactions excessives, agressivité, morosité, esprit confus, perte de l’estime de soi, de la confiance en soi, mauvaise humeur, manque d’enthousiasme, irritabilité, idées noires…? Alors l’hypothèse d’une origine liée au stress gagne encore du terrain.

Maximiser nos capacités pour faire face au défi

Le stress est une solution d’adaptation développée au fil de l’évolution humaine dans le but de faire face aux défis de la vie quotidienne.

Les modifications tant physiologiques que psychologiques générées par le stress permettent d’optimiser les capacités du corps et de l’esprit pour nous adapter à un changement ou faire face à un agresseur pour assurer notre survie, soit par la fuite, soit par le combat.

Que la menace soit réelle ou imaginaire, un tel état nécessite une quantité d’énergie très importante et ignore complètement les autres besoins du corps et de l’esprit (récupération, protection à long terme, plaisir, etc.). Si la situation d’urgence génératrice de stress perdure, le corps, comme l’esprit, vont progressivement s’épuiser.

Les dommages psychiques du stress

Mal contrôlé, le stress peut générer des troubles de l’adaptation qui conjuguent dépression, anxiété, voire conduites addictives.

Quand le comportement évolue

L’anxiété est l’un des signes les plus caractéristiques du stress. Elle peut entraîner une gêne quotidienne. Le stress va modifier progressivement le comportement de l’individu : réactions excessives, agressivité, morosité, esprit confus, perte de l’estime de soi, de la confiance en soi, mauvaise humeur, manque d’enthousiasme, irritabilité, idées noires, repli sur soi, refus de voir ses amis, ses collègues ou sa famille… L’appétit se fait moindre, générant une fatigue qui ne va rien arranger.

Les signes du stress, au niveau comportemental et psychologique (1)
  • Perte de l’appétit, anorexie ou boulimie
  • Baise de l’estime de soi
  • Perte de confiance en soi
  • Irritabilité
  • Colère fréquentes et sentiment de persécution
  • Crises de larmes
  • Perte du sens de l’humour
  • Hostilité
  • Agitation
  • Difficulté de concentration
  • Baisse de la libido
  • Usage de drogues, de médicaments psychotropes, d’alcool
  • Insomnie et cauchemar
  • Repli sur soi et difficulté à communiquer
  • Anxiété
  • Crise de panique
  • Tristesse
  • Pertes de mémoire

La libido en berne

L’activation du système sympathique par les hormones du stress va s’opposer à l’érection et à l’afflux de sang dans la verge. Chez la femme, la stimulation du système sympathique va se traduire par une absence de lubrification. Le stress va agir sur l’hypophyse et l’hypothalamus, perturbant le cycle des règles et l’ovulation.

Un état dépressif qui se profile

Le stress peut également amener progressivement vers une dépression nerveuse dite « réactionnelle » qui va aggraver la situation. Cette dépression qui apparait dans les mois suivants le début de la situation stressante, disparait généralement dans les six mois qui suivent l’arrêt du stress. Elle se manifeste par des troubles du sommeil, une perte de l’appétit, une fatigabilité accrue et une grande douleur morale.

Stress Angoisse Anxiété

L’hypnose permet de désensibiliser aux stimuli générateurs de stress

Le stress n’épargne pas non plus le cerveau. Des lésions des neurones cérébraux ont ainsi été observées chez des sujets soumis à des stress importants. L’hippocampe, une zone du cerveau dédiée à la mémoire, aux apprentissages et aux émotions va s’atrophier sous les assauts répétés du cortisol. Trop de stress nuit donc à la mémoire. Cette atrophie de l’hippocampe est définitive. Elle subsiste lorsque le taux de cortisol revient à la normale.

Quelques uns des événements les plus stressants de la vie

Valeur Evénement de la vie
100 Décès du conjoint
73 Divorce
65 Séparation conjugale
63 Peine d’emprisonnement
63 Décès d’un proche parent
53 Maladie ou blessure personnelle
50 Mariage
47 Licenciement
45 Réconciliation conjugale
45 Retraite
44 Changement dans l’état de santé ou dans le comportement d’un membre de la famille
40 Grossesse
39 Difficultés sexuelles
39 Nouveau membre dans la famille (naissance, adoption, etc.)
39 Modifications dans son travail, son commerce
38 Changement de situation financière
37 Décès d’un ami proche
36 Changement de métier, de profession
35 Dispute avec son conjoint
31 Hypothèque importante
29 Changement de responsabilité au travail
29 Départ d’un enfant de la maison
29 Problèmes avec sa belle-famille
28 Réalisation majeure sur le plan personnel
26 Début ou arrêt de travail du conjoint
26 Début ou fin d’étude
25 Changement dans ses conditions de vie
24 Révision de ses habitudes de vie
23 Problèmes avec son supérieur
Extrait de l’échelle de Holmes-Rahe; Journal of Psychosomatic Research

Les dégâts physiques du stress

Au fil des mois et des années, le stress chronique ou la répétition de stress aigus ou mineurs finissent par retentir sur l’état de santé. Des maladies peuvent apparaitrent, favorisées ou même générées par l’état de stress.

 Un affaiblissement du système immunitaire

Le stress va affaiblir les défenses immunitaires de l’organisme face aux envahisseurs potentiels que sont les champignons, les virus, les bactéries, les cellules cancéreuses, les allergènes…. Sous l’effet de la stimulation du système nerveux sympathique, le nombre des lymphocytes (globules blancs responsables de l’immunité) va diminuer, favorisant ainsi les infections à répétition. Il en est de même pour certains cancers dont l’apparition et l’évolution semblent influencée par le stress.

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Plus la situation stressante se prolonge et plus le risque de contracter un rhume augmente (Cohen et al. – Health psychology, 1998)

Diverses études ont étudié les effets du stress d’une manière globale en évaluant son impact sur un grand nombre de sujets. Toutes ont permis de mettre en évidence l’impact du stress sur l’efficacité, entre autres, du système immunitaire. Pour exemple, l’équipe du Dr Sheldon Cohen de l’université de Carnegie Mellon à Pittsburgh aux USA a mené une étude sur un groupe de plus de 400 personnes “cobayes” volontaires âgées entre 18 et 55 ans. Durant la phase initiale de l’expérience, la personne participante était soumise à une batterie de tests (interview, prélèvements sanguins, etc.) afin de déterminer l’état de santé global, le niveau d’efficacité du système immunitaire et le niveau de stress. Ensuite, le virus du rhume était inoculé à ces personnes sous la forme d’une injection nasale. Le but de l’expérience était de savoir s’il était possible de prédire les probabilités de contracter le rhume en fonction du niveau de stress de la personne ayant été infectée. Les résultats mettent clairement en évidence que plus le niveau de stress est élevé et plus le risque de contracter le rhume est important.

Les signes du stress, au niveau somatique (2)
  • Céphalées
  • Tremblements
  • Pâleur
  • Diarrhée
  • Douleur à l’estomac
  • Douleurs lombaires, dorsales ou cervicales
  • Sueurs
  • Mains et pieds froids
  • Bouche sèche
  • Vertiges
  • Respiration accrue
  • Palpitations, douleurs thoraciques
  • Démangeaisons

 L’impact du stress a également été établi pour une maladie beaucoup plus grave, comme le sida. Une étude, publiée dans la revue “Proceedings of the National Academy of Science”, l’établit de façon indiscutable. Chez des patients séropositifs, traités par la trithérapie, les chercheurs ont mesuré deux paramètres: 1) l’activité de l’adrénaline – présente en cas de stress – dans leur corps avant tout traitement; 2) le taux de virus dans le sang.

Ils ont constaté que les patients les moins stressés supprimaient quatre fois plus de virus que les autres, tout traitement égal par ailleurs. En d’autres termes, cela signifie que plus le niveau de stress est élevé et plus le système immunitaire est faible. Inversement, plus le niveau de stress est bas et plus le système immunitaire est efficace et peut combattre de nombreux types de virus, y compris celui du sida.

Cœur et vaisseaux sont affectés

Lorsque le facteur de stress persiste, s’accentue ou se répète trop souvent, des pathologies graves peuvent apparaître, comme l’infarctus du myocarde, l’accident vasculaire cérébral sans parler de l’hypertension artérielle.

Les autres maladies du stress (3)
  • Hypercholestérolémie
  • Asthme
  • Désordres hormonaux (hypo ou hyperthyroïdie)
  • Troubles immunitaires
  • Kyste ovarien
  • Fibrome utérin
  • Troubles de l’ovulation
  • Migraines
  • Problèmes dermatologiques (peau sèche, poriasis, chute des cheveux, allergies, poussée d’herpès, acné)

Extrait de Stress contrôle – Dr Daniel Gloaguen – Editions Alpen

Problèmes digestifs

Lors d’un stress, le sang a tendance a délaisser le système digestif pour irriguer davantage les organes de la fuite, du combat ou de la résistance (cœur, muscle). D’où l’apparition de troubles digestifs somatiques parfois graves comme la recto-colite hémorragique. Le manque de vascularisation peut aussi perturber la mobilité intestinale et provoquer des maladies digestives fonctionnelles telles que diarrhée, constipation, spasmes et ballonnements. Enfin, l’hyperactivité gastrique constatée lors d’épisode de stress peut déclencher un ulcère à l’estomac, entretenu par l’augmentation du cortisol qui va s’opposer à la cicatrisation de la muqueuse gastrique irritée. De nombreuses raisons qui expliquent la fréquence des douleurs abdominales lors d’épisodes de stress.

Le stress : un mécanisme de défense

Le stress est une solution d’adaptation développée au fil de l’évolution humaine dans le but de faire face aux défis de la vie quotidienne.

Les modifications tant physiologiques que psychologiques générées par le stress permettent d’optimiser les capacités du corps et de l’esprit pour nous adapter à un changement ou faire face à un agresseur pour assurer notre survie, soit par la fuite, soit par le combat.

Stress hypnose colmar cortisolAu cours d’un stress, les taux de cortisol et d’adrénaline augmentent de façon importante et permanente. Ces hormones vont contribuer à apporter plus d’énergie à l’organisme et en particulier au cerveau et aux muscles au détriment des autres organes (systèmes immunitaire et digestif, peau, organes génitaux).

Cependant, un tel état nécessite une quantité d’énergie très importante et ignore complètement les autres besoins du corps et de l’esprit (récupération, protection à long terme, plaisir, etc.). Si la situation d’urgence génératrice de stress perdure, le corps, comme l’esprit, vont progressivement s’épuiser.

Ces hormones qui deviennent des ennemies

L’adrénaline et le cortisol sont les principales hormones responsables des réactions physiologiques observées dans le stress. Alliées à l’origine, elles deviennent vite des ennemies si la situation stressante se prolonge.

L’adrénaline, hormone de la peur

L’adrénaline va mettre l’organisme dans un état de tension et d’alerte extrême. C’est l’hormone de la peur, de l’action immédiate. Cette hormone va provoquer d’autres réactions favorisant la fuite : augmentation de la respiration, dilatation des bronches, accélération du rythme cardiaque et augmentation de la tension artérielle. Lors d’un stress prolongé, la production excessive d’adrénaline va user l’organisme. Une autre hormone, la noradrénaline, stimule la vigilance ainsi que la motricité corporelle.

 Le cortisol, hormone de l’énergie

Le cortisol est l’autre hormone importante du stress. Il va augmenter l’apport en glucose sanguin, nécessaire à un meilleur fonctionnement cérébral et musculaire. C’est l’hormone de l’énergie. On suspecte le cortisol d’être impliqué dans le développement de certains cancers (sein, peu, utérus) chez qui auraient tendance à sécréter plus de cortisol. En outre le cortisol diminuerait l’activité des cellules tueuses du système immunitaire chargées de supprimer les cellules cancéreuses. Par ailleurs, cette hormone accélère la destruction protéique osseuse et s’oppose à la croissance de l’os, élève le taux de cholestérol et de triglycérides, favorise la rétention d’eau par le rein et inhibe l’hormone de croissance.

A chaque stress sa stratégie thérapeutique

La stratégie thérapeutique sera bien entendu très différente selon l’origine du stress. De plus, plusieurs origines peuvent se conjuguer. D’où la nécessité de prendre le temps de bien cerner la problématique lors de la première rencontre.

Par ailleurs, dans cette stratégie d’intervention, une combinaison de techniques sera souvent plus efficace : par exemple de l’EFT (Emotionnal Freedom Techniques) tout d’abord pour éliminer des émotions bloquantes, puis de l’hypnose pour modifier des automatismes inconscients et enfin de la sophrologie pour entretenir sur le long terme une bonne régulation émotionnelle.

Quels sont les bénéfices que peut apporter l’hypnose dans le traitement du stress ?

Tout d’abord, l’hypnose peut le plus souvent éliminer ou atténuer les manifestations somatiques du stress (céphalées, tensions musculaires, diarrhée, vertiges, douleurs dorsales, insomnie…). L’état hypnotique exerce un effet de frein sur le système nerveux sympathique ce qui produit détente musculaire, ralentissement du rythme cardiaque, diminution de la pression artérielle… Cette diminution d’activité du système nerveux sympathique suffira souvent à faire céder les manifestations somatiques du stress, en particulier si le patient pratique régulièrement des séances d’auto-hypnose apprises en cabinet.

On va également apprendre au système nerveux à réagir de façon différente aux stimuli externes (situations, personnes, événements…) ou internes (pensées, discours interne, projections dans le futur…) qui génèrent le stress, autrement dit, vous désensibiliser à ces générateurs de stress.

Il peut être nécessaire d’identifier et de traiter les émotions bloquantes ou limitantes liées à des événements douloureux du passé – voire des traumatismes – (y compris quand ils sont inconnus) et susceptibles d’entretenir votre état de stress ou d’en être à l’origine.

Des séances d’auto-hypnose, apprises en cabinet, permettent au patient, à domicile, de s’entrainer à établir et maintenir un état d’esprit positif, le calme mental et la détente corporelle.

(1), (2), (3) Extraits de Stress contrôle – Dr Daniel Gloaguen – Editions Alpen        

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