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Psychothérapie intégrative corps/esprit, Développement personnel - Strasbourg & Téléconsultation

Étiquette : Dawson Church

POUR ETRE EN BONNE SANTE, SOIGNONS NOS EMOTIONS

psychothérapie, Hypnothérapie, sophrologie, méditation, techniques de libération émotionnelle, Colmar, strasbourg

Philippe Coat, psychothérapie intégrative
/ Natalia Coat, développement personnel

Le docteur Bruce Lipton, l’un des pères de l’épigénétique, a été le premier à comprendre qu’une grande partie de notre activité génétique est affectée par des facteurs extérieurs à la cellule. Un exemple parmi d’autres : l’influence de nos émotions sur la cicatrisation. Des chercheurs (3) ont étudié l’effet qu’a le stress associé à des conflits conjugaux sur la cicatrisation des plaies, qui est un marqueur significatif d’activation génétique. A l’aide d’un dispositif de succion, les expérimentateurs ont provoqué de petites ampoules sur la peau de cobayes mariés, après quoi on a demandé à chaque couple d’avoir une discussion neutre d’une demi-heure. Pendant les trois semaines suivantes, les chercheurs ont suivi la production de trois protéines que le corps fabrique en association avec la cicatrisation des plaies. Ils ont ensuite demandé aux mêmes couples de discuter d’un sujet sur lequel ils étaient en désaccord.

Un état émotionnel négatif ralentit la cicatrisation de 40 %

Les chercheurs ont découvert que l’expression des protéines liées à la cicatrisation était déprimée chez les couples qui s’étaient disputés. Même les couples qui avaient eu un simple dialogue autour d’une différence d’opinions, plutôt qu’une franche dispute verbale, montraient de plus lentes cicatrisation de leurs plaies. Mais dans les couples qui avaient eu de sévères désaccords, avec dénigrements, sarcasmes et critiques, la cicatrisation étaient ralentie d’environ 40 %. « Il s’agit de blessures mineures et d’interactions limitées dans le temps. Les conflits conjugaux de la vie réelle ont probablement un impact plus puissant », ajoute Janice Kiecolt-Glaser. Lorsque vous avez une telle lésion sur la peau et que votre corps a besoin de la réparer, un signal est envoyé aux gènes associés à la cicatrisation. Ces gènes s’expriment en incitant les cellules souches à se transformer en cellules de peau saines et fonctionnelles. Quand il y a interférence avec ce signal, ce qui ici provient des états émotionnels des sujets en colère, les cellules souches ne reçoivent plus clairement le message car l’énergie du corps est occupée à construire des produits biochimiques de réponse à la menace (subjective) déclenchée par la colère. La cicatrisation est compromise.

Anxiété = vieillissement prématuré

Stress Cet exemple laisse imaginer ce qui se passe lorsque nous sommes assaillis de façon régulière par des pensées stressantes. Selon Dawson Church, PhD (2), « La circulation de ces hormones de stress (ndlr : adrénaline, noradrénaline et cortisol) va compromettre votre système immunitaire, affaiblir vos organes et vous faire vieillir prématurément. Vous êtes en train d’activer des gènes qui fonctionnaient parfaitement bien pour l’homme des cavernes (ndlr : c’est-à-dire un processus visant à assurer la survie en maximisant à court terme les performances physiques et mentales pour faire face à un danger), mais qui sont contre-productifs pour l’homme moderne ». Pour le Dr Herbert Benson (4), « Les pensées stressantes qui conduisent à la sécrétion de la noradrénaline liée au stress entravent nos capacités de guérison naturelles issues de l’évolution. Ces pensées ne sont souvent que dans nos esprits, et non pas une réalité. » Le neuro-endocrinologue Bruce McEwen, PhD (5), précise « qu’un tel stress use le cerveau, conduisant à l’atrophie cellulaire et à la perte de la mémoire. Il élève également la pression artérielle et le sucre dans le sang (glycémie), qui durcissent les artères et mènent à des maladies cardiaques ».
Sous l’effet du stress, une élévation chronique du taux de cortisol contribue aux affections suivantes :
  • Tension artérielle élevée
  • Réduction de la capacité de mémoire et d’apprentissage
  • Hyperglycémie
  • Maladies cardiaques
  • Diminution de la réparation cellulaire
  • Accélération du vieillissement
  • Ralentissement de la cicatrisation
  • Réduction de la réparation osseuse
  • Diminution des cellules immunitaires en circulation
  • Diminution des anticorps immunitaires
  • Mort des cellules cérébrales
  • Réduction de la masse musculaire
  • Diminution de la réparation des cellules cutanées
  • Augmentation de dépôt de graisse autour de la taille et des hanches
  • Ostéoporose.
Source : Dawson Church, PhD

Comment installer un état d’esprit favorable à ma santé ?

Dawson Church

Dawson Church, PhD

Nous sommes donc en bonne partie responsable de notre santé. Dawson Church, PhD (2), avance que « En nous déstressant par le biais de nos attitudes, croyances, hygiène de vie, autosuggestions et spiritualité, nous prenons pleinement part au choix des instruments qui prédomine dans notre symphonie génétique.  Lorsque vous comprenez qu’à chaque émotion et pensée, à chaque instant, vous procédez à l’ingénierie épigénétique de vos propres cellules, vous avez soudain sur votre état de santé et de bonheur une capacité d’action qui peut faire toute la différente.» Très bien : notre santé dépend de nos pensées. Alors concrètement, comment installer en nous un état d’esprit qui va agir favorablement sur notre métabolisme et l’expression de nos gènes pour optimiser notre santé et notre bien être ? Différentes pratiques mobilisant corps et esprit, issues de la thérapie intégrative avancée (AIT), de l’hypnose, des techniques de libération émotionnelle ou encore de la sophrologie permettent d‘agir efficacement. Il s’agira d’une part, de nous libérer de nos entraves (traumatismes, croyances limitantes, automatismes neuro-biologiques ) et d’autre part, d’installer un bon équilibre émotionnel – et de le maintenir dans le temps ! – par une pratique régulière.

Quelle stratégie thérapeutique peut-on adopter ?

Bien entendu, il n’y a pas de parcours type. Tout dépend de votre « carte du monde », parcours de vie, besoins du moment… Voici néanmoins les quelques thématiques sur lesquelles il faudra s’interroger et, le cas échéant agir, pour composer un programme santé adapté tel que le pratique le Cabinet Coat, cabinet de thérapies brèves & développement personnel.

1. Créer en moi une base de sécurité

Dans un premier temps, il conviendra que je développe en moi les ressources nécessaires pour aborder le quotidien avec lucidité et créativité : calme, détente, sécurité, estime de soi. Sans ces ressources primaires, je ne peux pas changer, me projeter dans l’avenir. Dans la peur, impossible d’explorer.

2. Me libérer de mes entraves

S’il y a lieu, il conviendra de me libérer des traumatismes ou conditionnements affectifs qui entretiennent en moi des pensées et émotions qui vont altérer ma santé. Peut être aussi, affaiblir les automatismes de pensée qui me limitent : croyances irrationnelles, distortions cognitives, schémas dysfonctionnels… Des habitudes de penser, d’agir ou de ressentir qui sont figées s’accommodent mal du mouvement permanent qui caractérise la vie qui s’exprime en moi et autour de moi.

3. Renforcer par la répétition les réseaux neuronaux qui sous-tendent les états désirés

Réseaux neuronaux

Intervenir de façon systématique sur les situations où se manifestent nos états de conscience et/ou comportement problématiques afin de défaire les automatismes neuro-biologiques qui les sous-tendent. Ces automatismes résultent parfois de plusieurs décennies d’apprentissage négatif. Une action répétée – et ce, au moment même où se manifeste l’état problématique –  viendra défaire les réseaux neuronaux correspondant et renforcer ceux qui supportent l’état désiré. Cette stimulation répétée est indispensable pour que se maintiennent les nouvelles connexions synaptiques. Dans le cas contraire, après 3 semaines, il ne reste plus rien de l’apprentissage qui avait été effectué (cf. Erik Kandel, prix Nobel de médecine en 2000).

4. Renforcer la conscience de mon identité originelle

Parfois, dans une recherche de sécurité, d’appartenance à une famille symbolique, j’ai adopté inconsciemment une conception de la vie, des valeurs et des comportements qui ne m’appartiennent pas : ce sont peut être ceux de ma mère avec laquelle j’entretiens une relation “fusionnelle”, de mon conjoint, de mon univers professionnel…. Tôt ou tard, je vais ressentir un mal être car je ne suis pas “comme” tel ou tel. Je suis né avec ma singularité, mon originalité. Je ne suis identique à aucun autre être vivant dans l’univers! Une petite voix au fond de moi va finir par me susurrer “tout ça, ce n’est pas toi, tu aspires à autre chose”. Lorsque je ressentirai ce qui fait ma singularité et que je l’accepterai, mes façons d’agir, de penser et de ressentir vont se mettre en consonance avec mes désirs profonds. Je me sentirai alors apaisé, mieux intégré dans l’existence.

5. Mieux ressentir mes désirs authentiques

Une bonne conscience du corps est indispensable. Car mes impressions sensorielles sont nécessaires pour que naisse l’émotion. Et cette émotion précède le désir. Autrement dit, si je ne ressens pas grand chose dans mon corps, j’aurais du mal à prendre conscience de mes vrais désirs. Alors je risque de vivre en référence à des impératifs moraux, aux exigences de la société, à une analyse rationnelle de la situation… Mais pas à mes désirs. En étant bien connecté à mes ressentis, je me dote de cette boussole interne qui va m’indiquer dans quelle direction il est souhaitable que j’oriente ma vie. Quand j’irai dans la bonne direction, ce n’est pas tant mon mental que mon corps qui va me le faire savoir. Je “me sentirai bien”, voilà tout. Mais encore faut-il que “je me sente” ! Ce qui ne va pas de soi car les difficultés de la vie et notamment les traumatismes on tendance à produire une dissociation corps/esprit. Si le corps a fait mal un jour (accident, abus sexuel….) , ou que j’ai crains qu’il fasse mal sous l’effet d’une menace, je me suis peut être mis inconsciemment à distance de ce corps. Si tel est le cas, mes sensations/émotions se sont alors partiellement éteintes et il m’est donc plus difficile de ressentir mes vrais désirs et de développer la volonté nécessaire pour traduire ces désirs dans l’action.

6. Développer mes compétences relationnelles

Lorsque la détente et la sécurité sont là, que je suis libéré de mes entraves et que je m’accepte tel que je suis, que je ressens mes vrais désirs, je peux dorénavant m’ouvrir davantage à l’autre et m’enrichir à son contact. Différentes pratiques peuvent alors favoriser ma capacité d’écoute et l’expression de mes émotions, bases de l’intimité et d’une relation interpersonnelle authentique.

7. Rester dans une dynamique d’évolution constante 

Cabinet Coat, hypnose, sophrologie, psychothérapie énergétique, Colmar, Haut Rhin, thérapies brèves, développement personnel

Maintenir un bon équilibre physique et émotionnel suppose une pratique régulière. Avec la routine énergétique, 5 minutes matin et soir  suffisent.

Une fois qu’un bon équilibre émotionnel a été installé, il faut maintenir ma capacité d’ouverture et d’apprentissage, ma tolérance à l’incertitude inhérente à la vie, ma souplesse. Pour cela, une me faut une pratique régulière pour maintenir l’unité esprit/corps (conscient/inconscient) . Car même le pianiste virtuose perd son niveau s’il abandonne son entrainement. Des pratiques issues de la médecine énergétique (cf. la vidéo “Routine énergétique” sur le présent site) ou de la sophrologie permettent :
  • d’une part, de mobiliser le corps pour favoriser la circulation de l’énergie et apaiser les structures (amygdale) et mécanismes qui sous-tendent l’anxiété,
  • de renforcer la présence du corps dans la conscience : rester à l’écoute de mes sensations et de mes émotions, maintenir une bonne unité entre la conscience cognitive et la conscience somatique. Autrement dit, il s’agit de rester constamment en contact avec ce qui fait ma singularité pour, jour après jour, canaliser mon énergie dans le sens qui correspond à mes aspirations profondes.

Philippe Coat

© Reproduction interdite sans l’accord exprès de l’auteur.
(1) L’épigénétique est la science qui étudie les sources qui contrôlent l’expression des gènes depuis l’extérieur de l’ADN. Il s’agit d’une étude des signaux qui allument et éteignent les gènes. Certains de ces signaux sont des produits chimiques, d’autres sont électromagnétiques. Certains viennent de l’environnement interne du corps, tandis que d’autres sont la réponse de notre corps à des signaux provenant del’environnement qui entourent notre corps. (2)Dawson Church, Ph.D., est chercheur en médecine énergétique. Il a fondé le Soul Médecine Institute. In Le génie dans vos gènes. (3) Ronald Glaser, faculté de médecine de l’université d’Etat d’Ohio et Janice Kiecolt-Glaser, psychologue. (4) Dr Herbert Benson, président du Harvard medical School Mind-Body Medical Institute. (5) Bruce McEwen, PhD, directeur du laboratoire de neuro-endocrinologie à université Rockfeller de New York.
psychothérapie, Hypnothérapie, sophrologie, méditation, techniques de libération émotionnelle, Colmar, strasbourg

Philippe Coat, psychothérapie intégrative
/ Natalia Coat, développement personnel

Le docteur Bruce Lipton, l’un des pères de l’épigénétique, a été le premier à comprendre qu’une grande partie de notre activité génétique est affectée par des facteurs extérieurs à la cellule. Un exemple parmi d’autres : l’influence de nos émotions sur la cicatrisation. Des chercheurs (3) ont étudié l’effet qu’a le stress associé à des conflits conjugaux sur la cicatrisation des plaies, qui est un marqueur significatif d’activation génétique. A l’aide d’un dispositif de succion, les expérimentateurs ont provoqué de petites ampoules sur la peau de cobayes mariés, après quoi on a demandé à chaque couple d’avoir une discussion neutre d’une demi-heure. Pendant les trois semaines suivantes, les chercheurs ont suivi la production de trois protéines que le corps fabrique en association avec la cicatrisation des plaies. Ils ont ensuite demandé aux mêmes couples de discuter d’un sujet sur lequel ils étaient en désaccord.

Un état émotionnel négatif ralentit la cicatrisation de 40 %

Les chercheurs ont découvert que l’expression des protéines liées à la cicatrisation était déprimée chez les couples qui s’étaient disputés. Même les couples qui avaient eu un simple dialogue autour d’une différence d’opinions, plutôt qu’une franche dispute verbale, montraient de plus lentes cicatrisation de leurs plaies. Mais dans les couples qui avaient eu de sévères désaccords, avec dénigrements, sarcasmes et critiques, la cicatrisation étaient ralentie d’environ 40 %. « Il s’agit de blessures mineures et d’interactions limitées dans le temps. Les conflits conjugaux de la vie réelle ont probablement un impact plus puissant », ajoute Janice Kiecolt-Glaser. Lorsque vous avez une telle lésion sur la peau et que votre corps a besoin de la réparer, un signal est envoyé aux gènes associés à la cicatrisation. Ces gènes s’expriment en incitant les cellules souches à se transformer en cellules de peau saines et fonctionnelles. Quand il y a interférence avec ce signal, ce qui ici provient des états émotionnels des sujets en colère, les cellules souches ne reçoivent plus clairement le message car l’énergie du corps est occupée à construire des produits biochimiques de réponse à la menace (subjective) déclenchée par la colère. La cicatrisation est compromise.

Anxiété = vieillissement prématuré

Stress Cet exemple laisse imaginer ce qui se passe lorsque nous sommes assaillis de façon régulière par des pensées stressantes. Selon Dawson Church, PhD (2), « La circulation de ces hormones de stress (ndlr : adrénaline, noradrénaline et cortisol) va compromettre votre système immunitaire, affaiblir vos organes et vous faire vieillir prématurément. Vous êtes en train d’activer des gènes qui fonctionnaient parfaitement bien pour l’homme des cavernes (ndlr : c’est-à-dire un processus visant à assurer la survie en maximisant à court terme les performances physiques et mentales pour faire face à un danger), mais qui sont contre-productifs pour l’homme moderne ». Pour le Dr Herbert Benson (4), « Les pensées stressantes qui conduisent à la sécrétion de la noradrénaline liée au stress entravent nos capacités de guérison naturelles issues de l’évolution. Ces pensées ne sont souvent que dans nos esprits, et non pas une réalité. » Le neuro-endocrinologue Bruce McEwen, PhD (5), précise « qu’un tel stress use le cerveau, conduisant à l’atrophie cellulaire et à la perte de la mémoire. Il élève également la pression artérielle et le sucre dans le sang (glycémie), qui durcissent les artères et mènent à des maladies cardiaques ».
Sous l’effet du stress, une élévation chronique du taux de cortisol contribue aux affections suivantes :
  • Tension artérielle élevée
  • Réduction de la capacité de mémoire et d’apprentissage
  • Hyperglycémie
  • Maladies cardiaques
  • Diminution de la réparation cellulaire
  • Accélération du vieillissement
  • Ralentissement de la cicatrisation
  • Réduction de la réparation osseuse
  • Diminution des cellules immunitaires en circulation
  • Diminution des anticorps immunitaires
  • Mort des cellules cérébrales
  • Réduction de la masse musculaire
  • Diminution de la réparation des cellules cutanées
  • Augmentation de dépôt de graisse autour de la taille et des hanches
  • Ostéoporose.
Source : Dawson Church, PhD

Comment installer un état d’esprit favorable à ma santé ?

Dawson Church

Dawson Church, PhD

Nous sommes donc en bonne partie responsable de notre santé. Dawson Church, PhD (2), avance que « En nous déstressant par le biais de nos attitudes, croyances, hygiène de vie, autosuggestions et spiritualité, nous prenons pleinement part au choix des instruments qui prédomine dans notre symphonie génétique.  Lorsque vous comprenez qu’à chaque émotion et pensée, à chaque instant, vous procédez à l’ingénierie épigénétique de vos propres cellules, vous avez soudain sur votre état de santé et de bonheur une capacité d’action qui peut faire toute la différente.» Très bien : notre santé dépend de nos pensées. Alors concrètement, comment installer en nous un état d’esprit qui va agir favorablement sur notre métabolisme et l’expression de nos gènes pour optimiser notre santé et notre bien être ? Différentes pratiques mobilisant corps et esprit, issues de la thérapie intégrative avancée (AIT), de l’hypnose, des techniques de libération émotionnelle ou encore de la sophrologie permettent d‘agir efficacement. Il s’agira d’une part, de nous libérer de nos entraves (traumatismes, croyances limitantes, automatismes neuro-biologiques ) et d’autre part, d’installer un bon équilibre émotionnel – et de le maintenir dans le temps ! – par une pratique régulière.

Quelle stratégie thérapeutique peut-on adopter ?

Bien entendu, il n’y a pas de parcours type. Tout dépend de votre « carte du monde », parcours de vie, besoins du moment… Voici néanmoins les quelques thématiques sur lesquelles il faudra s’interroger et, le cas échéant agir, pour composer un programme santé adapté tel que le pratique le Cabinet Coat, cabinet de thérapies brèves & développement personnel.

1. Créer en moi une base de sécurité

Dans un premier temps, il conviendra que je développe en moi les ressources nécessaires pour aborder le quotidien avec lucidité et créativité : calme, détente, sécurité, estime de soi. Sans ces ressources primaires, je ne peux pas changer, me projeter dans l’avenir. Dans la peur, impossible d’explorer.

2. Me libérer de mes entraves

S’il y a lieu, il conviendra de me libérer des traumatismes ou conditionnements affectifs qui entretiennent en moi des pensées et émotions qui vont altérer ma santé. Peut être aussi, affaiblir les automatismes de pensée qui me limitent : croyances irrationnelles, distortions cognitives, schémas dysfonctionnels… Des habitudes de penser, d’agir ou de ressentir qui sont figées s’accommodent mal du mouvement permanent qui caractérise la vie qui s’exprime en moi et autour de moi.

3. Renforcer par la répétition les réseaux neuronaux qui sous-tendent les états désirés

Réseaux neuronaux

Intervenir de façon systématique sur les situations où se manifestent nos états de conscience et/ou comportement problématiques afin de défaire les automatismes neuro-biologiques qui les sous-tendent. Ces automatismes résultent parfois de plusieurs décennies d’apprentissage négatif. Une action répétée – et ce, au moment même où se manifeste l’état problématique –  viendra défaire les réseaux neuronaux correspondant et renforcer ceux qui supportent l’état désiré. Cette stimulation répétée est indispensable pour que se maintiennent les nouvelles connexions synaptiques. Dans le cas contraire, après 3 semaines, il ne reste plus rien de l’apprentissage qui avait été effectué (cf. Erik Kandel, prix Nobel de médecine en 2000).

4. Renforcer la conscience de mon identité originelle

Parfois, dans une recherche de sécurité, d’appartenance à une famille symbolique, j’ai adopté inconsciemment une conception de la vie, des valeurs et des comportements qui ne m’appartiennent pas : ce sont peut être ceux de ma mère avec laquelle j’entretiens une relation “fusionnelle”, de mon conjoint, de mon univers professionnel…. Tôt ou tard, je vais ressentir un mal être car je ne suis pas “comme” tel ou tel. Je suis né avec ma singularité, mon originalité. Je ne suis identique à aucun autre être vivant dans l’univers! Une petite voix au fond de moi va finir par me susurrer “tout ça, ce n’est pas toi, tu aspires à autre chose”. Lorsque je ressentirai ce qui fait ma singularité et que je l’accepterai, mes façons d’agir, de penser et de ressentir vont se mettre en consonance avec mes désirs profonds. Je me sentirai alors apaisé, mieux intégré dans l’existence.

5. Mieux ressentir mes désirs authentiques

Une bonne conscience du corps est indispensable. Car mes impressions sensorielles sont nécessaires pour que naisse l’émotion. Et cette émotion précède le désir. Autrement dit, si je ne ressens pas grand chose dans mon corps, j’aurais du mal à prendre conscience de mes vrais désirs. Alors je risque de vivre en référence à des impératifs moraux, aux exigences de la société, à une analyse rationnelle de la situation… Mais pas à mes désirs. En étant bien connecté à mes ressentis, je me dote de cette boussole interne qui va m’indiquer dans quelle direction il est souhaitable que j’oriente ma vie. Quand j’irai dans la bonne direction, ce n’est pas tant mon mental que mon corps qui va me le faire savoir. Je “me sentirai bien”, voilà tout. Mais encore faut-il que “je me sente” ! Ce qui ne va pas de soi car les difficultés de la vie et notamment les traumatismes on tendance à produire une dissociation corps/esprit. Si le corps a fait mal un jour (accident, abus sexuel….) , ou que j’ai crains qu’il fasse mal sous l’effet d’une menace, je me suis peut être mis inconsciemment à distance de ce corps. Si tel est le cas, mes sensations/émotions se sont alors partiellement éteintes et il m’est donc plus difficile de ressentir mes vrais désirs et de développer la volonté nécessaire pour traduire ces désirs dans l’action.

6. Développer mes compétences relationnelles

Lorsque la détente et la sécurité sont là, que je suis libéré de mes entraves et que je m’accepte tel que je suis, que je ressens mes vrais désirs, je peux dorénavant m’ouvrir davantage à l’autre et m’enrichir à son contact. Différentes pratiques peuvent alors favoriser ma capacité d’écoute et l’expression de mes émotions, bases de l’intimité et d’une relation interpersonnelle authentique.

7. Rester dans une dynamique d’évolution constante 

Cabinet Coat, hypnose, sophrologie, psychothérapie énergétique, Colmar, Haut Rhin, thérapies brèves, développement personnel

Maintenir un bon équilibre physique et émotionnel suppose une pratique régulière. Avec la routine énergétique, 5 minutes matin et soir  suffisent.

Une fois qu’un bon équilibre émotionnel a été installé, il faut maintenir ma capacité d’ouverture et d’apprentissage, ma tolérance à l’incertitude inhérente à la vie, ma souplesse. Pour cela, une me faut une pratique régulière pour maintenir l’unité esprit/corps (conscient/inconscient) . Car même le pianiste virtuose perd son niveau s’il abandonne son entrainement. Des pratiques issues de la médecine énergétique (cf. la vidéo “Routine énergétique” sur le présent site) ou de la sophrologie permettent :
  • d’une part, de mobiliser le corps pour favoriser la circulation de l’énergie et apaiser les structures (amygdale) et mécanismes qui sous-tendent l’anxiété,
  • de renforcer la présence du corps dans la conscience : rester à l’écoute de mes sensations et de mes émotions, maintenir une bonne unité entre la conscience cognitive et la conscience somatique. Autrement dit, il s’agit de rester constamment en contact avec ce qui fait ma singularité pour, jour après jour, canaliser mon énergie dans le sens qui correspond à mes aspirations profondes.
Philippe Coat
© Reproduction interdite sans l’accord exprès de l’auteur.
(1) L’épigénétique est la science qui étudie les sources qui contrôlent l’expression des gènes depuis l’extérieur de l’ADN. Il s’agit d’une étude des signaux qui allument et éteignent les gènes. Certains de ces signaux sont des produits chimiques, d’autres sont électromagnétiques. Certains viennent de l’environnement interne du corps, tandis que d’autres sont la réponse de notre corps à des signaux provenant del’environnement qui entourent notre corps. (2)Dawson Church, Ph.D., est chercheur en médecine énergétique. Il a fondé le Soul Médecine Institute. In Le génie dans vos gènes. (3) Ronald Glaser, faculté de médecine de l’université d’Etat d’Ohio et Janice Kiecolt-Glaser, psychologue. (4) Dr Herbert Benson, président du Harvard medical School Mind-Body Medical Institute. (5) Bruce McEwen, PhD, directeur du laboratoire de neuro-endocrinologie à université Rockfeller de New York.

Des questions ? N’hésitez pas à nous appeler au  07 81 82 54 59

CABINET COAT / Psychothérapie intégrative corps/esprit, Développement personnel, préparation mentale du sportif  Strasbourg centre : 2 rue de la brigade d’Alsace-Lorraine – 67000 Strasbourg A distance, sur Skype.
  • Thérapie Intégrative Avancée (A.I.T.),
  • Thérapie des schémas (TCC),
  • Techniques de libération émotionnelle (E.F.T. clinique),
  • Techniques de traitement des séquelles somatiques du trauma,
  • Hypnose thérapeutique,
  • Hypnose générative,
  • Sophrologie,
  • Programmation Neurolinguistique (PNL),
  • Coaching génératif,

FIBROMYALGIE, DOULEURS CHRONIQUES : AGIR A LA SOURCE EN TRAITANT LES CHOCS EMOTIONNELS

Portrait Philippe
Les traitements de la fibromyalgie ciblent le plus souvent les symptômes (atténuer les douleurs physiques, l’anxiété, la dépression…). Pour traiter ce syndrome à la source avec, dans ce cas, une bonne probabilité d’en libérer le patient, il conviendrait d’agir sur les traumatismes qui sous-tendent souvent ce syndrome ainsi que les résistances inconscientes au changement qui font obstacle à l’évolution vers la guérison. 
Philippe Coat est Praticien et enseignant en psychothérapie intégrative, praticien en Techniques de libération émotionnelle, Hypnothérapeute et Sophrologue spécialisé à Strasbourg et à distance.

Le fibromyalgique a souvent connu un traumatisme 

Fibromyalgie imageDifférents traitements sont prescrits pour soigner la fibromyalgie : des antalgiques, des antidépresseurs ou encore des anti-inflammatoires. A ce traitement médicamenteux s’ajoute parfois une rééducation physique et un accompagnement psychologique. Mais même dans ce cas, l’intervention psychothérapeutique n’est envisagée que comme un complément au traitement médicamenteux en vue de réduire l’anxiété, la dépression ou les douleurs, il n’est jamais envisagé en première intention. Pourtant, nombreuses sont les données qui montrent que les symptômes de fibromyalgie s’accompagne souvent d’un trouble post-traumatique (1). Pourquoi dans ce cas, ne pas mener dans la population des fibromyalgiques qui consultent un dépistage systématique des éventuels traumatismes et les traiter par des thérapies qui ont pleinement fait leurs preuves dans ce domaine tels que l’Hypnose, l’EMDR ou les techniques de libération émotionnelle ? Ces dernières ont fait l’objet d’évaluation scientifiques sérieuses. Il existe aujourd’hui plus de 100 études qui attestent de leur efficacité et plus d’une 40 aine portant spécifiquement sur le traitement du trouble post-traumatique (vétérans américains, victimes du tremblement de terre à Haïti…) (2).

La fibromyalgie

zones-douloureuses-fibromyalgie

La fibromyalgie est une maladie chronique, caractérisée par :
  • des douleurs musculaires ou articulaires permanentes,
  • de la fatigue chronique, en particulier le matin,
  • des troubles du sommeil parfois liés à un syndrome des jambes sans repos,
  • des symptômes dépressifs ou des troubles anxieux,
  • une incapacité à effectuer une tâche ou un exercice physique du fait de la douleur musculaire.
La fibromyalgie touche essentiellement les femmes (80 % des cas) entre 30 et 50 ans. On estime qu’environ 2 % de la population européenne serait touchée par cette maladie, mais ce chiffre reposerait sur des estimations peu précises.

Fibromyalgie et trouble post-traumatique

Comme le souligne l’étude de Keel P., dans de nombreux cas, chez les sujets atteints de fibromyalgie, on découvre des expériences traumatiques répétitives qui ont été vécues aussi bien pendant l’enfance que durant la période adulte (4). D’autres études ont montré la comorbidité qui existe entre la fibromyalgie et les états de stress post-traumatiques (ESPT) (5,6). L’équipe menée par Raphael a mis en évidence dans une population américaine qui ont vécu durant le 11 septembre 2001, l’attaque du World Trade Center, qu’il existe une comorbidité entre la fibromyalgie et les états de stress post-traumatiques (PTSD). Enfin, l’étude menée sous la direction de Cohen H. met en évidence que la prévalence du trouble post-traumatique est significativement plus élevée chez les patients souffrant de fibromyalgie que dans la population générale (7).

Le syndrome de stress post-traumatique

Le trouble le plus typique et le plus fréquent dans les suites d’un événement traumatique est le syndrome de stress post traumatique (SSPT). Le sujet a éprouvé une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur au moment de l’événement : deuil, maladie grave, perte d’un emploi, accident, blessure, séparation brutale, agression, viol, disparition, guerre, catastrophe naturelle…  Après une période de latence qui peut être de quelques jours, quelques mois, voire quelques années, le sujet présente de manière durable trois types de symptômes : 1) un syndrome de reviviscence durant lequel l’évènement traumatique est constamment revécu sous la forme de souvenirs, de cauchemars, d’illusions, d’hallucinations ou de Syndrome stress post traumaflash-backs ; 2) un syndrome d’évitement qui conduit le sujet à fuir toutes les situations, les pensées, les représentations, les émotions et les souvenirs qui lui rappellent l’événement traumatique ; et enfin, 3) un syndrome d’hyper activation sympathique se traduisant par des symptômes neurovégétatifs : troubles du sommeil, irritabilité, difficultés de concentration, hyper vigilance, réactions de sursauts exagérés. Il s’agit d’un trouble le plus souvent chronique. Son retentissement se fait sentir en termes de qualité de vie, de consommation de soins, de handicap fonctionnel et de complications à la fois psychiatriques, dépressives et addictives surtout. Il est à noter, par ailleurs, que l’on repère une comorbidité (présence d’un ou de plusieurs troubles associés à un trouble ou une maladie primaire) entre le SSPT et différents troubles, comme les états dépressifs (risque multiplié par six), l’agoraphobie (risque multiplié par quatre), et enfin l’alcoolisme (risque multiplié par trois). L’étude épidémiologique de Davidson et al. réalisée sur une population générale aux Etats-Unis a retrouvé un risque multiplié par 90 de présenter un trouble de « somatisation » (symptômes qui se manifestent dans le corps) chez les sujets répondant aux critères d’ESPT (3).

Le traitement du traumatisme

Comment produire un changement profond et durable chez un patient fibromyalgique qui a connu un important choc émotionnel ? Les conditions du succès ont été étudiées dans le détail par Bruce Ecker et son équipe (8). Intrigués par le petits nombre de patients en psychothérapie capables de vivre des changements durables, ils décidèrent de les étudier et de repérer les points communs aux thérapies dont ils avaient bénéficié. Ils appellent ces conditions « la séquence de transformation » : émotion vive, juxtaposition d’expériences contradictoires, répétition.
Bruce Ecker

Bruce Ecker, directeur de l’institut “Coherence Psychology Institute”

Selon l’étude conduite par Bruce Ecker, pour produire un changement profond et durable dans le cadre d’une thérapie et notamment, agir efficacement sur les conséquences d’un traumatisme, les conditions à réunir sont les suivantes : 1. Emotion vive La personne doit accéder au souvenir émotionnel ou à l’apprentissage émotionnel de façon vive et marquée. 2. Juxtaposition d’expériences contradictoires Une « expérience de juxtaposition »  contredisant les modèles ou conclusions implicites dérivés de l’expérience originelle doit être activée simultanément. Cela est crucial car l’expérience originelle se voit ainsi infirmer. 3. Répétition L’expérience de juxtaposition doit être répétée à plusieurs reprises pour que la reconsolidation ou l’extinction se produise. Selon Eric Kandel, prix Nobel de médecine en 2000 (8bis), cette répétition est indispensable pour que les nouvelles connexions synaptiques issues de l’expérience qu’a vécu le sujet se maintiennent dans le temps. Nous y ajoutons les conditions du succès d’après Stephen Gilligan (9), Joe Dispenza (10) et Dawson Church (11), des praticiens de renom qui ont une très longue expérience clinique et une approche holistique. 4. Intention positive Le sujet doit se pénétrer de son objectif, de l’état vers lequel il souhaite se diriger (9,10). 5. Connexion à une émotion supérieure Le patient connait une “émotion du coeur” qui lui permet de changer son énergie et de véhiculer son intention positive : amour, gratitude…(10, 11). 6. Stimulation physique La reconsolidation de la mémoire émotionnelle (le changement de la mémoire émotionnelle et la sensation de libération qui s’ensuit) est facilitée par une stimulation physique (11).

Traitement par les Techniques de libération émotionnelle

On comprend mieux dès lors le pourquoi de l’efficacité étonnante des Techniques de libération émotionnelle (2). En effet, on retrouve cette “séquence de transformation” au coeur du protocole utilisé dans ces techniques. On va activer mentalement le souvenir douloureux en replongeant le patient dans les images, sensations, émotions liés à l’événement. Une fois le patient “activé”, on stimule une série de points de terminaison de certains méridiens créant ainsi une charge piézoélectrique qui circule à travers le tissu conjonctif le long de la voie de la moindre résistance électrique.
Dia reconso

La reconsolidation de la mémoire émotionnelle

Quand le souvenir traumatique est rappelé, avec la conscience de l’endroit du corps qui garde la mémoire primaire du traumatisme, la stimulation présente à l’organisme un message de sécurité qui n’est pas en harmonie avec le souvenir déclenchant le trouble émotionnel. Ainsi, alors que votre esprit envoie un message de danger, votre corps reçoit un message contradictoire de sécurité. Cela découple le souvenir et la réaction de combat/fuite (stress). Les gènes précoces immédiats qui régule le stress s’expriment et le corps redevient calme. L’intensité de la sensation physique localisée sur le corps baisse, déchargeant l’intensité émotionnelle liée au traumatisme.

Traitement par l’hypnose thérapeutique

Le traumatisme peut également être efficacement traité par l’hypnose. Les protocoles les plus adaptés sont sans doute “la double dissociation” et la « désactivation d’ancre ». Le principe de la désactivation d’ancre est le suivant : l’hypnothérapeute emmène le patient dans un souvenir très agréable marqué, par exemple, par le calme, la détente, la sécurité. Il va ancrer cet état interne, c’est-à-dire qu’il va créer une association dans l’esprit du patient entre cet état interne et un stimulus et ce, par une pression sur l’épaule, un son, une odeur… L’état hypnotique étant un puissant état d’apprentissage, ce lien sera le plus souvent établit immédiatement. Puis il va plonger le patient dans le souvenir douloureux, celui de l’événement, de la situation traumatique et à nouveau, créer un ancrage par un autre stimulus. Troisième étape : les deux ancres sont activées simultanément rappelant en même temps les deux états. L’ancre négative est relâchée avant l’ancre positive qui est maintenue quelques instants. On retrouve ici ce qui, selon Bruce Ecker est l’une des conditions nécessaires à un changement profond et durable : une émotion vive et la juxtaposition d’expériences contradictoires qui vont produire une reconsolidation de la mémoire émotionnelle, autrement dit, une libération. La technique de la “dissociation” (simple ou double) permet, quant à elle, d’ajouter encore davantage de sécurité à la démarche : le patient est dissocié de la situation, il la regarde à distance, un peu à la façon d’un spectateur devant un écran de cinéma. Tous les outils existent donc pour briser cette association entre le souvenir de l’événement et la charge émotionnelle qui l’accompagnait automatiquement. Pour traiter des chocs émotionnels, il convient bien entendu, de faire appel à des professionnels bien formés et expérimentés, connaissant toutes les précautions d’usage. A noter, notamment, que les séances portant spécifiquement sur l’événement traumatique seront toujours précédées d’un travail préparatoire sur les sensations, les émotions et les pensées associées aux symptômes. Le terrain doit être préparé avec précaution.

Fibromyalgie et inversion psychologique

Autre mécanisme fréquemment observé dans la fibromyalgie: l’inversion psychologique. Il s’agit d’une forte résistance inconsciente au changement qui provient de la peur de perdre le bénéfice tangible ou symbolique qu’apporte le trouble, le symptôme, la maladie (voir encadrés ci-après). Bien qu’il soit largement connu par la psychothérapie, ce mécanisme n’est que très rarement pris en compte. Il va alors constituer une puissante entrave à toute évolution vers la guérison. L-EFT-pour-liberer-vos-emotions_imagePanoramique647_286 Dans l’inversion psychologique, une partie consciente de moi souhaite changer, se débarrasser de mon trouble tandis qu’une partie inconsciente craint ce changement.  Les raisons de cette peur sont très diverses : ce changement peut représenter une menace pour mon identité ? L’équilibre du système familial est peut être menacé ? Ou alors je crois ne pas avoir le droit au bonheur ? Peut-être ai-je peur de perdre la sollicitude dont mon conjoint fait preuve à mon égard depuis que je suis souffrant(e)…? Les praticiens en Techniques de libération émotionnelle le constatent tous les jours : pendant le traitement d’un trouble, la diminution d’une émotion problématique (évaluée sur une échelle subjective de détresse) connait parfois un coup d’arrêt. Le traitement ne progresse plus. C’est souvent le signe qu’une inversion psychologique bloque le processus de libération émotionnelle. Une fois traité cet « auto-sabotage inconscient », la libération se poursuit et parvient à sa résolution totale.

Traitement de l’inversion psychologique par les Techniques de libération émotionnelle

Sans entrer dans des détails qui seraient hors de propos dans cet article, la procédure est schématiquement la suivante : le thérapeute évoque à voix haute toutes les peurs que pourrait susciter chez le patient la perspective du changement ou de la guérison. La – ou les – propositions qui font mouche suscitent un stress. Dans le même temps, on stimule un ou plusieurs points de terminaison de méridiens, déclenchant ainsi un signal contradictoire qui apaise le système nerveux. Sous l’effet de la juxtaposition de ces expériences contradictoires, l’émotion qui était anxiogène revient à la neutralité et le patient parvient alors à envisager le changement sous son jour favorable. La résolution du trouble peut maintenant se poursuivre.
Inversion psychologique avec bénéfice tangible Le cas de Marie, atteinte d’une hyper-inflammation du nerf sciatique Les traitements que suit marie ne semblent pas beaucoup atténuer sa douleur et encore moins venir à bout de son problème. En arrêt maladie depuis 2 mois, elle est employée depuis 15 ans dans l’industrie où elle est formatrice. Elle connaît son métier sur le bout des doigts. Enjouée, dynamique, dotée d’une autorité naturelle ,elle est appréciée dans ce milieu masculin où elle a su se faire une place. Avant l’apparition de sa maladie, elle se déplaçait beaucoup en voiture d’un site à un autre. Elle marche maintenant avec peine. La thérapie se désintéresse volontairement de son symptôme pour cerner ce qui se joue en elle. Son affection du nerf sciatique n’est pas le problème à traiter, il n’en est que l’ombre, la manifestation. Sa maladie est la compensation symbolique inconsciente d’une émotion qui n’a pas pu s’exprimer, d’un désir profond qui n’a pas pu venir à la conscience : elle a intégré ce milieu professionnel à une époque où, dans ses choix, acquérir une sécurité matérielle importait plus que la possibilité de se réaliser dans son métier. Elle est aujourd’hui respectée pour ses compétences, dirige une équipe, gère des budgets importants et tout cela comble son ego. Mais dans le même temps, ses aspirations profondes ont évoluées, elle a changé. Elle s’est d’ailleurs récemment formée au Yoga, s‘intéresse à la spiritualité… et s’éloigne peu à peu du système de valeurs dominant dans son milieu professionnel où prime la recherche de « l’excellence », le « just in time », « le client roi », « l’agressivité commerciale »… Et même si elle ne se l’ai pas encore tout à fait avoué, ces valeurs lui semblent aujourd’hui puériles. Mais est-elle pour autant prête à renoncer aux avantages que lui procure son poste ? Alors ce conflit interne inconscient qui ne peut pas s’exprimer par des mot va se manifester dans son corps. Ce corps exprime le désir profond qui traverse Marie : évoluer dans un environnement en consonance avec ses valeurs et qui lui permettrait de s’accomplir en tant qu’être humain. Quel bénéfice tire t-elle de cette douleur qu’elle doit endurer ? La maladie la maintient opportunément à distance d’un milieu qui ne la nourrit plus. Le médecin ou thérapeute qui s’avisera de faire disparaître son affection à court terme avec une approche allopathique (en se focalisant sur les symptômes) va à l’échec. Les symptômes ne céderont sans doute pas durablement tant que persistera son conflit interne.
Inversion psychologique avec bénéfice symbolique Le cas de Alain, partagé entre sa femme et sa maitresse Alain est torturé lui aussi par un dilemme qui rend le changement difficile. Il est marié avec Julie depuis 20 ans, heureux dans son couple. A l’âge de 45 ans, il constate avec dépit qu’il n’avale plus ses 10 kilomètres de course à pieds dominicale avec aisance. C’est dans ce contexte qu’il croise un amour de jeunesse et depuis entretient des relations ponctuelles avec cette femme. La situation le fait souffrir, fait aussi souffrir sa femme à laquelle il a avoué sa liaison. Mais il ne parvient pas à prendre une décision : quitter sa femme ou mettre fin à sa relation ? On pourrait comprendre que la difficulté du renoncement à cette liaison s’explique notamment par le plaisir – sexuel et affectif – qu’elle lui procure. Mais le travail thérapeutique réalisé avec Alain révèle qu’il n’est pas amoureux de cette femme, qu’il n’était pas insatisfait sur un plan sexuel avant sa rencontre et qu’enfin, il est toujours amoureux de Julie qui compte énormément pour lui. Alors pourquoi reste t-il dans cette situation ? Parce qu’elle lui procure un bénéfice symbolique important : alors que les effets de l’âge commencent à se faire sentir, monte une angoisse de mort encore inconsciente. Cette relation extra-conjugale représente sa jeunesse perdue, sa vitalité d’autrefois et surtout l’ensemble des possibles qui s’offraient à lui à l’époque de ses 20 ans. Y renoncer, ce serait prendre conscience de tout ce qui n’est désormais plus possible. “Et se défaire du rempart qu’il a édifié pour tenter de contenir cette angoisse de mort qui commence à poindre” (12).

En conclusion

Dans la prise en charge de la fibromyalgie, les traitements relevant de la psychothérapie sont aujourd’hui utilisés presque exclusivement dans le but de traiter les symptômes (douleurs, anxiété, dépression…). Or il n’est pas imprudent de considérer que des traumatismes de l’enfance et/ou à l’âge adulte pourraient être – à l’origine – d’un bon nombre de cas de fibromyalgie. Nous militons donc pour un dépistage et un traitement systématique de ces traumatismes chez les consultants (traumatismes dont certains peuvent être totalement refoulés, donc inaccessibles à l’état conscient et par conséquent non identifiables par le simple questionnement) et de l’inversion psychologique qui accompagne fréquemment la fibromyalgie et qui n’est quasiment jamais prise en compte. Les techniques de libération émotionnelle (issues de la psychothérapie émotionnelle et cognitive) ainsi que l’hypnose thérapeutique ont pleinement fait leurs preuves dans ce domaine.

      Philippe Coat, Praticien en psychothérapie énergétique et cognitive, Hypnothérapeute et Sophrologue spécialisé. à Colmar

© Reproduction interdite sans l’accord exprès de l’auteur.

  • 1. AFRASIAB Malima. Psychologue au CNRS. Le trouble post-traumatique et la fibromyalgie. Traumapsy. 2010 déc.
  • 2. Etudes et meta-analyses sur les effets de L’Emotional Freedom Techniques, notamment pour le traitement des syndromes de stress post-traumatique. Site web EFT Universe https://www.eftuniverse.com/research-studies
  • 3. DAVIDSON J, HUGHES D, BLAZER D, GEORGE L. Post-traumatic disorder in the community : an epidemiological study. Psychol Med 1991 ; 21:7133-721.
  • 4. KEEL P., Z RHEUMATOL. Psychological and psychiatric aspects of fibromyalgia syndrome (FMS). Psychiatrische Universitätspoliklinik Zweigstelle, Basel, Switzerland.1998 ;57 Suppl 2:97-100
  • 5. RAPHAEL KG JANALl MN, NAYAK S. Comorbidity of fibromyalgia and posttraumatic stress disorder symptoms in a community sample of women. Pain Med. 2004 Mar ; 5(1):33-41
  • 6. SHERMAN JJ, TURK DC, OKIFUJI A. . Prevalence and impact of posttraumatic stress disorder-like symptoms on patients with fibromyalgia syndrome. Clin J Pain 2000 Jun ; 16(2):127-34
  • 7. COHEN H, NEUMANN L, HAIMAN Y, MATAR MA, PRESS J, BUSKILA D. Disorder in fibromyalgia patients : overlapping syndromes or post-traumatic fibromyalgia syndrome ? Semin Arthritis Rheum 2002 Aug ; 32(1):38-50.
  • 8. ECKER Bruce et collègues, Unlocking the emotionnal brain («Déverrouiller le cerveau émotionnel »). Bruce Ecker, M.A., L.M.F.T. , co-fondateur de la thérapie de la cohérence, directeur de l’institut “Coherence Psychology Institute”.
  • 8 bis. KANDEL Eric Richard est un médecin psychiatre et chercheur en neurosciences d’origine autrichienne. Il est professeur de biochimie et de biophysique à l’université Columbia de New York. En 2000, il a reçu le prix Nobel de médecine.
  • 9. GILLIGAN Stephen, PhD, L’hypnose générative. InterEditions, 2015.
  • 10. DISPENZA Joe, PhD, Devenir super-conscient. Guy Trédaniel, 2018.
  • 11. CHURCH Dawson, PhD, Le génie dans vos gènes. Energy Psychology Press, 2009.
  • 12. YALOM D. Irvin, Existential psychotherapie (Thérapie existentielle). Basic Books, 1980. Irvin Yalom est professeur émérite de psychiatrie à Stanford et psychothérapeute.

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