Philippe Coat, psychothérapie intégrative / Natalia Coat, développement personnel
Le docteur Bruce Lipton, l’un des pères de l’épigénétique, a été le premier à comprendre qu’une grande partie de notre activité génétique est affectée par des facteurs extérieurs à la cellule. Un exemple parmi d’autres : l’influence de nos émotions sur la cicatrisation. Des chercheurs (3) ont étudié l’effet qu’a le stress associé à des conflits conjugaux sur la cicatrisation des plaies, qui est un marqueur significatif d’activation génétique. A l’aide d’un dispositif de succion, les expérimentateurs ont provoqué de petites ampoules sur la peau de cobayes mariés, après quoi on a demandé à chaque couple d’avoir une discussion neutre d’une demi-heure. Pendant les trois semaines suivantes, les chercheurs ont suivi la production de trois protéines que le corps fabrique en association avec la cicatrisation des plaies. Ils ont ensuite demandé aux mêmes couples de discuter d’un sujet sur lequel ils étaient en désaccord.
Un état émotionnel négatif ralentit la cicatrisation de 40 %
Les chercheurs ont découvert que l’expression des protéines liées à la cicatrisation était déprimée chez les couples qui s’étaient disputés. Même les couples qui avaient eu un simple dialogue autour d’une différence d’opinions, plutôt qu’une franche dispute verbale, montraient de plus lentes cicatrisation de leurs plaies. Mais dans les couples qui avaient eu de sévères désaccords, avec dénigrements, sarcasmes et critiques, la cicatrisation étaient ralentie d’environ 40 %. « Il s’agit de blessures mineures et d’interactions limitées dans le temps. Les conflits conjugaux de la vie réelle ont probablement un impact plus puissant », ajoute Janice Kiecolt-Glaser.
Lorsque vous avez une telle lésion sur la peau et que votre corps a besoin de la réparer, un signal est envoyé aux gènes associés à la cicatrisation. Ces gènes s’expriment en incitant les cellules souches à se transformer en cellules de peau saines et fonctionnelles. Quand il y a interférence avec ce signal, ce qui ici provient des états émotionnels des sujets en colère, les cellules souches ne reçoivent plus clairement le message car l’énergie du corps est occupée à construire des produits biochimiques de réponse à la menace (subjective) déclenchée par la colère. La cicatrisation est compromise.
Anxiété = vieillissement prématuré
Cet exemple laisse imaginer ce qui se passe lorsque nous sommes assaillis de façon régulière par des pensées stressantes. Selon Dawson Church, PhD (2), « La circulation de ces hormones de stress (ndlr : adrénaline, noradrénaline et cortisol) va compromettre votre système immunitaire, affaiblir vos organes et vous faire vieillir prématurément. Vous êtes en train d’activer des gènes qui fonctionnaient parfaitement bien pour l’homme des cavernes (ndlr : c’est-à-dire un processus visant à assurer la survie en maximisant à court terme les performances physiques et mentales pour faire face à un danger), mais qui sont contre-productifs pour l’homme moderne ».
Pour le Dr Herbert Benson (4), « Les pensées stressantes qui conduisent à la sécrétion de la noradrénaline liée au stress entravent nos capacités de guérison naturelles issues de l’évolution. Ces pensées ne sont souvent que dans nos esprits, et non pas une réalité. »
Le neuro-endocrinologue Bruce McEwen, PhD (5), précise « qu’un tel stress use le cerveau, conduisant à l’atrophie cellulaire et à la perte de la mémoire. Il élève également la pression artérielle et le sucre dans le sang (glycémie), qui durcissent les artères et mènent à des maladies cardiaques ».
Sous l’effet du stress, une élévation chronique du taux de cortisol contribue aux affections suivantes :
Tension artérielle élevée
Réduction de la capacité de mémoire et d’apprentissage
Hyperglycémie
Maladies cardiaques
Diminution de la réparation cellulaire
Accélération du vieillissement
Ralentissement de la cicatrisation
Réduction de la réparation osseuse
Diminution des cellules immunitaires en circulation
Diminution des anticorps immunitaires
Mort des cellules cérébrales
Réduction de la masse musculaire
Diminution de la réparation des cellules cutanées
Augmentation de dépôt de graisse autour de la taille et des hanches
Ostéoporose.
Source : Dawson Church, PhD
Comment installer un état d’esprit favorable à ma santé ?
Dawson Church, PhD
Nous sommes donc en bonne partie responsable de notre santé. Dawson Church, PhD (2), avance que « En nous déstressant par le biais de nos attitudes, croyances, hygiène de vie, autosuggestions et spiritualité, nous prenons pleinement part au choix des instruments qui prédomine dans notre symphonie génétique. Lorsque vous comprenez qu’à chaque émotion et pensée, à chaque instant, vous procédez à l’ingénierie épigénétique de vos propres cellules, vous avez soudain sur votre état de santé et de bonheur une capacité d’action qui peut faire toute la différente.»
Très bien : notre santé dépend de nos pensées. Alors concrètement, comment installer en nous un état d’esprit qui va agir favorablement sur notre métabolisme et l’expression de nos gènes pour optimiser notre santé et notre bien être ? Différentes pratiques mobilisant corps et esprit, issues de la thérapie intégrative avancée (AIT), de l’hypnose, des techniques de libération émotionnelle ou encore de la sophrologie permettent d‘agir efficacement. Il s’agira d’une part, de nous libérer de nos entraves (traumatismes, croyances limitantes, automatismes neuro-biologiques ) et d’autre part, d’installer un bon équilibre émotionnel – et de le maintenir dans le temps ! – par une pratique régulière.
Quelle stratégie thérapeutique peut-on adopter ?
Bien entendu, il n’y a pas de parcours type. Tout dépend de votre « carte du monde », parcours de vie, besoins du moment… Voici néanmoins les quelques thématiques sur lesquelles il faudra s’interroger et, le cas échéant agir, pour composer un programme santé adapté tel que le pratique le Cabinet Coat, cabinet de thérapies brèves & développement personnel.
1. Créer en moi une base de sécurité
Dans un premier temps, il conviendra que je développe en moi les ressources nécessaires pour aborder le quotidien avec lucidité et créativité : calme, détente, sécurité, estime de soi. Sans ces ressources primaires, je ne peux pas changer, me projeter dans l’avenir. Dans la peur, impossible d’explorer.
2. Me libérer de mes entraves
S’il y a lieu, il conviendra de me libérer des traumatismes ou conditionnements affectifs qui entretiennent en moi des pensées et émotions qui vont altérer ma santé. Peut être aussi, affaiblir les automatismes de pensée qui me limitent : croyances irrationnelles, distortions cognitives, schémas dysfonctionnels… Des habitudes de penser, d’agir ou de ressentir qui sont figées s’accommodent mal du mouvement permanent qui caractérise la vie qui s’exprime en moi et autour de moi.
3. Renforcer par la répétition les réseaux neuronaux qui sous-tendent les états désirés
Intervenir de façon systématique sur les situations où se manifestent nos états de conscience et/ou comportement problématiques afin de défaire les automatismes neuro-biologiques qui les sous-tendent. Ces automatismes résultent parfois de plusieurs décennies d’apprentissage négatif. Une action répétée – et ce, au moment même où se manifeste l’état problématique – viendra défaire les réseaux neuronaux correspondant et renforcer ceux qui supportent l’état désiré. Cette stimulation répétée est indispensable pour que se maintiennent les nouvelles connexions synaptiques. Dans le cas contraire, après 3 semaines, il ne reste plus rien de l’apprentissage qui avait été effectué (cf. Erik Kandel, prix Nobel de médecine en 2000).
4. Renforcer la conscience de mon identité originelle
Parfois, dans une recherche de sécurité, d’appartenance à une famille symbolique, j’ai adopté inconsciemment une conception de la vie, des valeurs et des comportements qui ne m’appartiennentpas : ce sont peut être ceux de ma mère avec laquelle j’entretiens une relation “fusionnelle”, de mon conjoint, de mon univers professionnel…. Tôt ou tard, je vais ressentir un mal être car je ne suis pas “comme” tel ou tel. Je suis né avec ma singularité, mon originalité. Je ne suis identique à aucun autre être vivant dans l’univers! Une petite voix au fond de moi va finir par me susurrer “tout ça, ce n’est pas toi, tu aspires à autre chose”. Lorsque je ressentirai ce qui fait ma singularité et que je l’accepterai, mes façons d’agir, de penser et de ressentir vont se mettre en consonance avec mes désirs profonds. Je me sentirai alors apaisé, mieux intégré dans l’existence.
5. Mieux ressentir mes désirs authentiques
Une bonne conscience du corps est indispensable. Car mes impressions sensorielles sont nécessaires pour que naisse l’émotion. Et cette émotion précède le désir. Autrement dit, si je ne ressens pas grand chose dans mon corps, j’aurais du mal à prendre conscience de mes vrais désirs. Alors je risque de vivre en référence à des impératifs moraux, aux exigences de la société, à une analyse rationnelle de la situation… Mais pas à mes désirs. En étant bien connecté à mes ressentis, je me dote de cette boussole interne qui va m’indiquer dans quelle direction il est souhaitable que j’oriente ma vie. Quand j’irai dans la bonne direction, ce n’est pas tant mon mental que mon corps qui va me le faire savoir. Je “me sentirai bien”, voilà tout. Mais encore faut-il que “je me sente” ! Ce qui ne va pas de soi car les difficultés de la vie et notamment les traumatismes on tendance à produire une dissociation corps/esprit. Si le corps a fait mal un jour (accident, abus sexuel….) , ou que j’ai crains qu’il fasse mal sous l’effet d’une menace, je me suis peut être mis inconsciemment à distance de ce corps. Si tel est le cas, mes sensations/émotions se sont alors partiellement éteintes et il m’est donc plus difficile de ressentir mes vrais désirs et de développer la volonté nécessaire pour traduire ces désirs dans l’action.
6. Développer mes compétences relationnelles
Lorsque la détente et la sécurité sont là, que je suis libéré de mes entraves et que je m’accepte tel que je suis, que je ressens mes vrais désirs, je peux dorénavant m’ouvrir davantage à l’autre et m’enrichir à son contact. Différentes pratiques peuvent alors favoriser ma capacité d’écoute et l’expression de mes émotions, bases de l’intimité et d’une relation interpersonnelle authentique.
7. Rester dans une dynamique d’évolution constante
Maintenir un bon équilibre physique et émotionnel suppose une pratique régulière. Avec la routine énergétique, 5 minutes matin et soir suffisent.
Une fois qu’un bon équilibre émotionnel a été installé, il faut maintenir ma capacité d’ouverture et d’apprentissage, ma tolérance à l’incertitude inhérente à la vie, ma souplesse. Pour cela, une me faut une pratique régulière pour maintenir l’unité esprit/corps (conscient/inconscient) . Car même le pianiste virtuose perd son niveau s’il abandonne son entrainement. Des pratiques issues de la médecine énergétique (cf. la vidéo “Routine énergétique” sur le présent site) ou de la sophrologie permettent :
d’une part, de mobiliser le corps pour favoriser la circulation de l’énergie et apaiser les structures (amygdale) et mécanismes qui sous-tendent l’anxiété,
de renforcer la présence du corps dans la conscience : rester à l’écoute de mes sensations et de mes émotions, maintenir une bonne unité entre la conscience cognitive et la conscience somatique. Autrement dit, il s’agit de rester constamment en contact avec ce qui fait ma singularité pour, jour après jour, canaliser mon énergie dans le sens qui correspond à mes aspirations profondes.
(1) L’épigénétique est la science qui étudie les sources qui contrôlent l’expression des gènes depuis l’extérieur de l’ADN. Il s’agit d’une étude des signaux qui allument et éteignent les gènes. Certains de ces signaux sont des produits chimiques, d’autres sont électromagnétiques. Certains viennent de l’environnement interne du corps, tandis que d’autres sont la réponse de notre corps à des signaux provenant del’environnement qui entourent notre corps.(2)Dawson Church, Ph.D., est chercheur en médecine énergétique. Il a fondé le Soul Médecine Institute. In Le génie dans vos gènes.(3) Ronald Glaser, faculté de médecine de l’université d’Etat d’Ohio et Janice Kiecolt-Glaser, psychologue.(4) Dr Herbert Benson, président du Harvard medical School Mind-Body Medical Institute.(5) Bruce McEwen, PhD, directeur du laboratoire de neuro-endocrinologie à université Rockfeller de New York.
Philippe Coat, psychothérapie intégrative / Natalia Coat, développement personnel
Le docteur Bruce Lipton, l’un des pères de l’épigénétique, a été le premier à comprendre qu’une grande partie de notre activité génétique est affectée par des facteurs extérieurs à la cellule. Un exemple parmi d’autres : l’influence de nos émotions sur la cicatrisation. Des chercheurs (3) ont étudié l’effet qu’a le stress associé à des conflits conjugaux sur la cicatrisation des plaies, qui est un marqueur significatif d’activation génétique. A l’aide d’un dispositif de succion, les expérimentateurs ont provoqué de petites ampoules sur la peau de cobayes mariés, après quoi on a demandé à chaque couple d’avoir une discussion neutre d’une demi-heure. Pendant les trois semaines suivantes, les chercheurs ont suivi la production de trois protéines que le corps fabrique en association avec la cicatrisation des plaies. Ils ont ensuite demandé aux mêmes couples de discuter d’un sujet sur lequel ils étaient en désaccord.
Un état émotionnel négatif ralentit la cicatrisation de 40 %
Les chercheurs ont découvert que l’expression des protéines liées à la cicatrisation était déprimée chez les couples qui s’étaient disputés. Même les couples qui avaient eu un simple dialogue autour d’une différence d’opinions, plutôt qu’une franche dispute verbale, montraient de plus lentes cicatrisation de leurs plaies. Mais dans les couples qui avaient eu de sévères désaccords, avec dénigrements, sarcasmes et critiques, la cicatrisation étaient ralentie d’environ 40 %. « Il s’agit de blessures mineures et d’interactions limitées dans le temps. Les conflits conjugaux de la vie réelle ont probablement un impact plus puissant », ajoute Janice Kiecolt-Glaser.
Lorsque vous avez une telle lésion sur la peau et que votre corps a besoin de la réparer, un signal est envoyé aux gènes associés à la cicatrisation. Ces gènes s’expriment en incitant les cellules souches à se transformer en cellules de peau saines et fonctionnelles. Quand il y a interférence avec ce signal, ce qui ici provient des états émotionnels des sujets en colère, les cellules souches ne reçoivent plus clairement le message car l’énergie du corps est occupée à construire des produits biochimiques de réponse à la menace (subjective) déclenchée par la colère. La cicatrisation est compromise.
Anxiété = vieillissement prématuré
Cet exemple laisse imaginer ce qui se passe lorsque nous sommes assaillis de façon régulière par des pensées stressantes. Selon Dawson Church, PhD (2), « La circulation de ces hormones de stress (ndlr : adrénaline, noradrénaline et cortisol) va compromettre votre système immunitaire, affaiblir vos organes et vous faire vieillir prématurément. Vous êtes en train d’activer des gènes qui fonctionnaient parfaitement bien pour l’homme des cavernes (ndlr : c’est-à-dire un processus visant à assurer la survie en maximisant à court terme les performances physiques et mentales pour faire face à un danger), mais qui sont contre-productifs pour l’homme moderne ».
Pour le Dr Herbert Benson (4), « Les pensées stressantes qui conduisent à la sécrétion de la noradrénaline liée au stress entravent nos capacités de guérison naturelles issues de l’évolution. Ces pensées ne sont souvent que dans nos esprits, et non pas une réalité. »
Le neuro-endocrinologue Bruce McEwen, PhD (5), précise « qu’un tel stress use le cerveau, conduisant à l’atrophie cellulaire et à la perte de la mémoire. Il élève également la pression artérielle et le sucre dans le sang (glycémie), qui durcissent les artères et mènent à des maladies cardiaques ».
Sous l’effet du stress, une élévation chronique du taux de cortisol contribue aux affections suivantes :
Tension artérielle élevée
Réduction de la capacité de mémoire et d’apprentissage
Hyperglycémie
Maladies cardiaques
Diminution de la réparation cellulaire
Accélération du vieillissement
Ralentissement de la cicatrisation
Réduction de la réparation osseuse
Diminution des cellules immunitaires en circulation
Diminution des anticorps immunitaires
Mort des cellules cérébrales
Réduction de la masse musculaire
Diminution de la réparation des cellules cutanées
Augmentation de dépôt de graisse autour de la taille et des hanches
Ostéoporose.
Source : Dawson Church, PhD
Comment installer un état d’esprit favorable à ma santé ?
Dawson Church, PhD
Nous sommes donc en bonne partie responsable de notre santé. Dawson Church, PhD (2), avance que « En nous déstressant par le biais de nos attitudes, croyances, hygiène de vie, autosuggestions et spiritualité, nous prenons pleinement part au choix des instruments qui prédomine dans notre symphonie génétique. Lorsque vous comprenez qu’à chaque émotion et pensée, à chaque instant, vous procédez à l’ingénierie épigénétique de vos propres cellules, vous avez soudain sur votre état de santé et de bonheur une capacité d’action qui peut faire toute la différente.»
Très bien : notre santé dépend de nos pensées. Alors concrètement, comment installer en nous un état d’esprit qui va agir favorablement sur notre métabolisme et l’expression de nos gènes pour optimiser notre santé et notre bien être ? Différentes pratiques mobilisant corps et esprit, issues de la thérapie intégrative avancée (AIT), de l’hypnose, des techniques de libération émotionnelle ou encore de la sophrologie permettent d‘agir efficacement. Il s’agira d’une part, de nous libérer de nos entraves (traumatismes, croyances limitantes, automatismes neuro-biologiques ) et d’autre part, d’installer un bon équilibre émotionnel – et de le maintenir dans le temps ! – par une pratique régulière.
Quelle stratégie thérapeutique peut-on adopter ?
Bien entendu, il n’y a pas de parcours type. Tout dépend de votre « carte du monde », parcours de vie, besoins du moment… Voici néanmoins les quelques thématiques sur lesquelles il faudra s’interroger et, le cas échéant agir, pour composer un programme santé adapté tel que le pratique le Cabinet Coat, cabinet de thérapies brèves & développement personnel.
1. Créer en moi une base de sécurité
Dans un premier temps, il conviendra que je développe en moi les ressources nécessaires pour aborder le quotidien avec lucidité et créativité : calme, détente, sécurité, estime de soi. Sans ces ressources primaires, je ne peux pas changer, me projeter dans l’avenir. Dans la peur, impossible d’explorer.
2. Me libérer de mes entraves
S’il y a lieu, il conviendra de me libérer des traumatismes ou conditionnements affectifs qui entretiennent en moi des pensées et émotions qui vont altérer ma santé. Peut être aussi, affaiblir les automatismes de pensée qui me limitent : croyances irrationnelles, distortions cognitives, schémas dysfonctionnels… Des habitudes de penser, d’agir ou de ressentir qui sont figées s’accommodent mal du mouvement permanent qui caractérise la vie qui s’exprime en moi et autour de moi.
3. Renforcer par la répétition les réseaux neuronaux qui sous-tendent les états désirés
Intervenir de façon systématique sur les situations où se manifestent nos états de conscience et/ou comportement problématiques afin de défaire les automatismes neuro-biologiques qui les sous-tendent. Ces automatismes résultent parfois de plusieurs décennies d’apprentissage négatif. Une action répétée – et ce, au moment même où se manifeste l’état problématique – viendra défaire les réseaux neuronaux correspondant et renforcer ceux qui supportent l’état désiré. Cette stimulation répétée est indispensable pour que se maintiennent les nouvelles connexions synaptiques. Dans le cas contraire, après 3 semaines, il ne reste plus rien de l’apprentissage qui avait été effectué (cf. Erik Kandel, prix Nobel de médecine en 2000).
4. Renforcer la conscience de mon identité originelle
Parfois, dans une recherche de sécurité, d’appartenance à une famille symbolique, j’ai adopté inconsciemment une conception de la vie, des valeurs et des comportements qui ne m’appartiennentpas : ce sont peut être ceux de ma mère avec laquelle j’entretiens une relation “fusionnelle”, de mon conjoint, de mon univers professionnel…. Tôt ou tard, je vais ressentir un mal être car je ne suis pas “comme” tel ou tel. Je suis né avec ma singularité, mon originalité. Je ne suis identique à aucun autre être vivant dans l’univers! Une petite voix au fond de moi va finir par me susurrer “tout ça, ce n’est pas toi, tu aspires à autre chose”. Lorsque je ressentirai ce qui fait ma singularité et que je l’accepterai, mes façons d’agir, de penser et de ressentir vont se mettre en consonance avec mes désirs profonds. Je me sentirai alors apaisé, mieux intégré dans l’existence.
5. Mieux ressentir mes désirs authentiques
Une bonne conscience du corps est indispensable. Car mes impressions sensorielles sont nécessaires pour que naisse l’émotion. Et cette émotion précède le désir. Autrement dit, si je ne ressens pas grand chose dans mon corps, j’aurais du mal à prendre conscience de mes vrais désirs. Alors je risque de vivre en référence à des impératifs moraux, aux exigences de la société, à une analyse rationnelle de la situation… Mais pas à mes désirs. En étant bien connecté à mes ressentis, je me dote de cette boussole interne qui va m’indiquer dans quelle direction il est souhaitable que j’oriente ma vie. Quand j’irai dans la bonne direction, ce n’est pas tant mon mental que mon corps qui va me le faire savoir. Je “me sentirai bien”, voilà tout. Mais encore faut-il que “je me sente” ! Ce qui ne va pas de soi car les difficultés de la vie et notamment les traumatismes on tendance à produire une dissociation corps/esprit. Si le corps a fait mal un jour (accident, abus sexuel….) , ou que j’ai crains qu’il fasse mal sous l’effet d’une menace, je me suis peut être mis inconsciemment à distance de ce corps. Si tel est le cas, mes sensations/émotions se sont alors partiellement éteintes et il m’est donc plus difficile de ressentir mes vrais désirs et de développer la volonté nécessaire pour traduire ces désirs dans l’action.
6. Développer mes compétences relationnelles
Lorsque la détente et la sécurité sont là, que je suis libéré de mes entraves et que je m’accepte tel que je suis, que je ressens mes vrais désirs, je peux dorénavant m’ouvrir davantage à l’autre et m’enrichir à son contact. Différentes pratiques peuvent alors favoriser ma capacité d’écoute et l’expression de mes émotions, bases de l’intimité et d’une relation interpersonnelle authentique.
7. Rester dans une dynamique d’évolution constante
Maintenir un bon équilibre physique et émotionnel suppose une pratique régulière. Avec la routine énergétique, 5 minutes matin et soir suffisent.
Une fois qu’un bon équilibre émotionnel a été installé, il faut maintenir ma capacité d’ouverture et d’apprentissage, ma tolérance à l’incertitude inhérente à la vie, ma souplesse. Pour cela, une me faut une pratique régulière pour maintenir l’unité esprit/corps (conscient/inconscient) . Car même le pianiste virtuose perd son niveau s’il abandonne son entrainement. Des pratiques issues de la médecine énergétique (cf. la vidéo “Routine énergétique” sur le présent site) ou de la sophrologie permettent :
d’une part, de mobiliser le corps pour favoriser la circulation de l’énergie et apaiser les structures (amygdale) et mécanismes qui sous-tendent l’anxiété,
de renforcer la présence du corps dans la conscience : rester à l’écoute de mes sensations et de mes émotions, maintenir une bonne unité entre la conscience cognitive et la conscience somatique. Autrement dit, il s’agit de rester constamment en contact avec ce qui fait ma singularité pour, jour après jour, canaliser mon énergie dans le sens qui correspond à mes aspirations profondes.
(1) L’épigénétique est la science qui étudie les sources qui contrôlent l’expression des gènes depuis l’extérieur de l’ADN. Il s’agit d’une étude des signaux qui allument et éteignent les gènes. Certains de ces signaux sont des produits chimiques, d’autres sont électromagnétiques. Certains viennent de l’environnement interne du corps, tandis que d’autres sont la réponse de notre corps à des signaux provenant del’environnement qui entourent notre corps.(2)Dawson Church, Ph.D., est chercheur en médecine énergétique. Il a fondé le Soul Médecine Institute. In Le génie dans vos gènes.(3) Ronald Glaser, faculté de médecine de l’université d’Etat d’Ohio et Janice Kiecolt-Glaser, psychologue.(4) Dr Herbert Benson, président du Harvard medical School Mind-Body Medical Institute.(5) Bruce McEwen, PhD, directeur du laboratoire de neuro-endocrinologie à université Rockfeller de New York.
Des questions ? N’hésitez pas à nous appeler au 07 81 82 54 59
CABINET COAT / Psychothérapie intégrative corps/esprit, Développement personnel, préparation mentale du sportif Strasbourg centre : 2 rue de la brigade d’Alsace-Lorraine – 67000 Strasbourg
A distance, sur Skype.
Thérapie Intégrative Avancée (A.I.T.),
Thérapie des schémas (TCC),
Techniques de libération émotionnelle (E.F.T. clinique),
Techniques de traitement des séquelles somatiques du trauma,
Traumatismes : leurs conséquences physiques et psychologiques, les traitements efficaces
Voici une nouvelle vidéo à découvrir sur notre chaine Youtube : la conférence donnée par Philippe Coat en juin 2019 à Colmar, en Alsace.
En résumé
Les effets des traumatismes (incluant les carences de soins physiques et affectifs dans l’enfance ou encore les traumatismes transgénérationnels) me maintiennent dans des émotions qui fragilisent ma santé et augmentent nettement la probabilité, à l’âge adulte, de troubles physiques et psychiques.
Les stratégies thérapeutiques qui visent exclusivement la disparition des symptômes (anxiété, troubles digestifs, insomnie, migraine, tachycardie…) sont peu efficaces. Par exemple, un somnifère ne va pas traiter l’origine de l’anxiété (un traumatisme, un décès, une inquiétude face à l’avenir…) qui est responsable de mon insomnie ! En outre, une pratique même régulière de disciplines telles que la méditation, le yoga ou encore la sophrologie (dont la valeur ne fait par ailleurs aucun doute) va le plus souvent produire une amélioration de surface tant que la source des symptômes reste active ! De plus, cette amélioration sera peu robuste face aux événements difficiles de la vie dont certains vont avoir tendance à réactiver le traumatisme.
En outre, les thérapies exclusivement verbales sont impuissantes à résoudre le traumatisme. En effet, ce dernier est enregistré essentiellement dans une mémoire inconsciente, de nature corporelle et émotionnelle (et même exclusivement inconsciente pour ce qui concerne les traumas très précoces liés à la vie foetale ou la période pré-verbale, avant 3 ans) En conséquence, pour accéder à cet apprentissage problématique, il faut passer par le ressenti corporel.
Pour être efficace, il faut donc agir à la source (c’est-à-dire sur le ou les traumatismes), obtenir une reconsolidation de la mémoire émotionnelle traumatique (une véritable transformation) puis s’intéresser à la relation au corps souvent très affectée (phénomène de dissociation, de mise à distance des émotions, sensations, pensées) par le traumatisme.
Les thèmes traités dans cette conférence
1. Le traumatisme : définition, fonction, mécanisme.
2. Les différentes catégories de traumatismes, conséquences et traitement :
Traumatismes événementiels,
Traumatismes relationnels,
Traumatismes périnataux,
Traumatismes intergénérationnels.
3. Les clefs d’un changement profond et durable
Les approches thérapeutiques qui posent problème,
La séquence de transformation.
4. Effacer la mémoire traumatique ?
« Le meilleur des mondes » à portée de la main.
L’intervenant
Philippe Coat est praticien en Thérapie Intégrative Avancée, hypnothérapeute, sophrologue spécialisé, psycho-énergéticien, praticien en techniques de libération émotionnelle et formateur. Il est certifié dans chacune de ces approches thérapeutiques et diplômé en psychologie.
Des questions ? N’hésitez pas à nous appeler au 07 81 82 54 59
CABINET COAT / Psychothérapie intégrative corps/esprit, Développement personnel, préparation mentale du sportif Strasbourg centre : 2 rue de la brigade d’Alsace-Lorraine – 67000 Strasbourg
A distance, sur Skype.
Thérapie Intégrative Avancée (A.I.T.),
Thérapie des schémas (TCC),
Techniques de libération émotionnelle (E.F.T. clinique),
Techniques de traitement des séquelles somatiques du trauma,
Dans les formations d’hypnothérapeutes ou de praticiens (médecins, infirmières…) que j’ai assurées jusqu’à présent, je me suis toujours refusé à enseigner “l’anneau gastrique virtuel”.
Précisons pour commencer que la version hypnotique de cette opération est fort heureusement interdite aujourd’hui en France aux hypnothérapeutes membres du SNH, Syndicat National des Hypnothérapeutes dont je suis membre.
En effet, une vraie thérapie ne se focalise pas sur la disparition du symptôme. Elle s’intéresse à la totalité de la personne et agit à la source du symptôme : un traumatisme, un abus sexuel, un trouble de l’attachement… qui génère des symptômes (une anxiété chronique par exemple) que le sujet cherche à estomper par la nourriture, l’alcool, une activité sportive ou sexuelle frénétique… ?.
Traumatisme : risque d’obésité augmenté
Concernant l’obésité, à noter la corrélation très forte de ce trouble avec le traumatisme (traumatisme lié à un événement douloureux, traumatisme lié à des troubles de l’attachement, carence de soins physiques ou affectifs, traumatisme péri-natal ou transgénérationnel). On sait notamment que les expériences traumatiques infantiles augmentent considérablement le risque d’obésité sévère : risque multiplié par 1,6 lorsque le sujet a connu au moins 4 expériences de ce type (Etude ACE – Adverse Childhood Experiences – menée au Kaiser Permanente Hospital de San Diego – 17 0000 sujets adultes suivis sur plusieurs années). Voir notre article consacré aux traumatismes
Agir à la racine du comportement problématique…
Agir à la racine du comportement problématique est la condition pour qu’il puisse disparaitre durablement. Dans le cas contraire, lorsque l’on aura artificiellement interdit au corps/esprit de trop manger (par une forme de conditionnement quelconque), il lui faudra bien trouver une autre façon d’apaiser l’anxiété car la source du symptôme restera active ! Le symptôme va donc se transformer ou se déplacer (de la nourriture vers l’alcool par exemple). Et une fois posé cet anneau gastrique virtuel, ce dernier viendra s’opposer aux capacités naturelles de notre organisme à retrouver son équilibre. Et ce, même si la source de l’hyperphagie a été traitée efficacement…
… ou observer le problème se déplacer
Il existe en Suisse un établissement de soins spécialisé dans le traitement des troubles du comportement alimentaires. Le gouvernement Suisse, il y a quelques années de cela, a fait évaluer les résultats des traitements donnés. Il s’agit de traitements symptomatiques, où l’on cherche en première intention à modifier le comportement. La conclusion de cette étude : 70 % des patients sortis de cet établissement asymptomatiques (plus de crises de boulimie, par exemple) ont connu un état dépressif dans les 12 mois après leur sortie. Voilà des données qui indiquent clairement les limites (et dangers) des “thérapies cosmétiques” qui se refusent à entendre et comprendre ce que notre inconscient exprime à travers nos symptômes.
Les gênes ne décident pas de tout
Dans le cas de l’obésité, on invoquera souvent l’influence des gènes pour justifier la brutalité de ce type de traitement (je parle toujours de l’anneau gastrique virtuel). Oui, sans doute. Mais deux jumeaux homozygotes (même oeuf, même patrimoine génétique) porteurs d’un même gêne les prédisposant à l’obésité peuvent connaître une évolution pondérale totalement différente. Pourquoi ? Parce que le gêne va s’exprimer – ou pas – selon les émotions dominantes qui animent le sujet au quotidien. C’est de nos émotions chroniques que dépend principalement notre santé. Voir notre article consacré aux liens Emotions/Santé
Notre Cabinet n’utilise donc pas le protocole de l’anneau gastrique virtuel mais propose une thérapie intégrative qui cherche à agir à la source du problème afin de produire un changement profond et durable (sans symptôme de substitution) et dont je vous parlerai avec plaisir si vous le souhaitez.
N’hésitez pas à m’appeler pour que nous en discutions de vive voix et dans tous les cas, je forme le voeu que vous retrouviez le bien être et la santé.
Bien cordialement,
Philippe Coat.
Des questions ? N’hésitez pas à nous appeler au 07 81 82 54 59
CABINET COAT 29 rue de la corneille, 68000 Colmar – Haut-Rhin.
Natalia Coat
Philippe Coat
Thérapies brèves,
Développement personnel & existentiel,
Coaching de vie professionnelle
Thérapie Intégrative Avancée (A.I.T.),
Psychothérapie énergétique et cognitive,
Techniques de libération émotionnelle (E.F.T. clinique),
Philippe Coat, psychothérapie intégrative / Natalia Coat, développement personnel
Le Cabinet Coat s’est fait une spécialité du traitement des mécanismes inconscients de résistance à la guérison et au changement (ce que l’on nomme parfois “inversion psychologique”).
Car lorsqu’ils ne sont pas repérés et traités, ces phénomènes vont faire achopper toute forme de médecine, quelle agisse sur le corps ou le psychisme! Si vous avez essayé de nombreuses formes de thérapie sans aucun succès, il est sans doute temps de vous atteler au traitement de ces résistances inconscientes qui vous interdisent toute évolution.
Pourquoi ne fait-on pas toujours ce qu’il faudrait pour guérir ou changer ?
Nous connaissons tous une personne dans notre entourage qui semble – malgré elle -s’opposer à sa guérison, résister au changement auquel, pourtant, elle aspire . Certains semblent même saboter inconsciemment tout processus susceptible de mener à leur guérison : ils ne font rien ou presque pour échapper à leur souffrance ou encore, si ils s’engagent dans un traitement quelconque, finissent toujours par abandonner très vite, s’interdisant ainsi tout espoir d’obtenir un résultat significatif. D’autres enfin persévèrent sans obtenir pour autant le moindre résultat !
Qu’est-ce qui explique cette résistance à la guérison ou au changement qui paraît si paradoxale? Quels sont les éléments qui empêchent les personnes de prendre des décisions qui serviraient au mieux leurs intérêts ? Pourquoi ne va t’on pas toujours spontanément vers ce qui contribue à notre plaisir, notre libération ou notre élévation ? Explorons quelques-uns des mécanismes qui sont en jeu derrière ce paradoxe et évoquons – à titre indicatif – quelques types de stratégies et techniques cliniques qui peuvent être envisagées pour lever ces freins.
La peur de perdre un bénéfice tangible
Toute décision comporte des bénéfices, certains conscients, d’autres inconscients. Si consciemment je souhaite changer mais que je ne parviens pas à le décider, c’est probablement qu’inconsciemment, j’ai pris la décision de rester là où je me trouve. Conserver son trouble, son symptôme, sa maladie est une décision qui offre des bénéfices tangibles ou symboliques. La résistance au changement provient fréquemment de la peur inconsciente de perdre ce bénéfice que m’apporte parfois mon trouble. Examinons quelques exemples.
Marie, atteinte d’une hyper-inflammation du nerf sciatiqueLes traitements que suit marie ne semblent pas beaucoup atténuer sa douleur et encore moins venir à bout de son problème. En arrêt maladie depuis 2 mois, elle est employée depuis 15 ans dans l’industrie où elle est formatrice. Elle connaît son métier sur le bout des doigts. Enjouée, dynamique, dotée d’une autorité naturelle ,elle est appréciée dans ce milieu masculin où elle a su se faire une place. Avant l’apparition de sa maladie, elle se déplaçait beaucoup en voiture d’un site à un autre. Elle marche maintenant avec peine.
Quel bénéfice tire t-elle de cette douleur qu’elle doit endurer ? La thérapie se désintéresse volontairement de son symptôme pour cerner ce qui se joue en elle. Son affection du nerf sciatique n’est pas le problème à traiter, il n’en est que l’ombre, la manifestation. Sa maladie est la compensation symbolique inconsciente d’une émotion qui n’a pas pu s’exprimer, d’un désir profond qui n’a pas pu venir à la conscience : elle a intégré ce milieu professionnel à une époque où, dans ses choix, acquérir une sécurité matérielle importait plus que la possibilité de se réaliser dans son métier. Elle est aujourd’hui respectée pour ses compétences, dirige une équipe, gère des budgets importants et tout cela comble son ego. Mais dans le même temps, ses aspirations profondes ont évoluées, elle a changé. Elle s’est d’ailleurs récemment formée au Yoga, s‘intéresse à la spiritualité… et s’éloigne peu à peu du système de valeurs dominant dans son milieu professionnel où prime la recherche de « l’excellence », le « just in time », « le client roi », « l’agressivité commerciale »… Et même si elle ne se l’ai pas encore tout à fait avoué, ces valeurs lui semblent aujourd’hui puériles. Mais est-elle pour autant prête à renoncer aux avantages que lui procure son poste ?
Alors ce conflit interne inconscient qui ne peut pas s’exprimer par des mot va se manifester dans son corps. Ce corps exprime le désir profond qui traverse Marie : évoluer dans un environnement en consonance avec ses valeurs et qui lui permettrait de s’accomplir en tant qu’être humain.
Le bénéfice de sa sciatique ?La maladie la maintient opportunément à distance d’un milieu qui ne la nourrit plus. Le médecin ou thérapeute qui s’avisera de faire disparaître son affection à court terme avec une approche allopathique (2) (en se focalisant sur les symptômes) va à l’échec. Les symptômes ne céderont sans doute pas durablement tant que persistera son conflit interne.
Pourquoi ne pas mener une analyse logique et systématique des possibilités : « Et si vous démissionniez ? ». Bien que ces approches conscientes soient utiles, elles présentent de sérieuses limitations dans la mesure où le dilemme décisionnel se trouve en sous-sol et qu’il peut rester sourd à toute approche rationnelle.
Action thérapeutique envisageable pour favoriser le changement
Connecter Marie à son identité authentique
Marie a incorporé des valeurs et plus largement, des façons de penser, d’agir et de ressentir qui appartiennent à son père plutôt qu’à elle. Elle a d’ailleurs été élevée comme le garçon qui était désiré par ses parents. Cette « introjection » commence à perdre de sa force mais Marie n’a pas encore conscience que le trouble qu’elle ressent en elle est l’expression d’une aspiration profonde à vivre en conformité avec son identité authentique. Le travail thérapeutique va viser, par l’hypnose, à la libérer de ses limitations apprises dans son environnement familial. Dans l’état hypnotique, elle va se connecter à ce qui fait sa singularité et acquérir progressivement la capacité à l’accepter.
L’inviter à se projeter dans un futur où elle vit en conformité
avec ses aspirations profondes
Dans un seconds temps, elle sera peut être en capacité à apporter dans sa vie quotidienne les changements nécessaires, à se projeter aussi dans le futur et, s’il y a lieu, à dessiner un projet de vie / projet professionnel plus en consonance avec ses vrais désirs (par l’hypnose encore).
La peur de perdre un bénéfice symbolique
Alain, partagé entre sa femme et sa maitresseAlain est torturé lui aussi par un dilemme qui rend le changement difficile. Il est marié avec Julie depuis 20 ans, heureux dans son couple. A l’âge de 45 ans, il constate avec dépit qu’il n’avale plus ses 10 kilomètres de course à pieds dominicale avec aisance. C’est dans ce contexte qu’il croise un amour de jeunesse et depuis entretient des relations ponctuelles avec cette femme. La situation le fait souffrir, fait aussi souffrir sa femme à laquelle il a avoué sa liaison. Mais il ne parvient pas à prendre une décision : quitter sa femme ou mettre fin à sa relation ? On pourrait comprendre que la difficulté du renoncement à cette liaison s’explique notamment par le plaisir – sexuel et affectif – qu’elle lui procure. Mais le travail thérapeutique réalisé avec Alain révèle qu’il n’est pas amoureux de cette femme, qu’il n’était pas insatisfait sur un plan sexuel avant sa rencontre et qu’enfin, il est toujours amoureux de Julie qui compte énormément pour lui.
Alors pourquoi reste t-il dans cette situation ? Parce qu’elle lui procure un bénéfice symbolique important : alors que les effets de l’âge commencent à se faire sentir, monte une angoisse de mort encore inconsciente. Cette relation extra-conjugale représente sa jeunesse perdue, sa vitalité d’autrefois et surtout l’ensemble des possibles qui s’offraient à lui à l’époque de ses 20 ans. Y renoncer, ce serait prendre conscience de tout ce qui n’est désormais plus possible. Et se défaire du rempart qu’il a édifié pour tenter de contenir cette angoisse de mort qui commence à poindre.
Action thérapeutique envisageable pour favoriser le changement
Sur la thématique de la mort et de la vieillesse
Pour aider Alain, tourmenté par la décision à prendre, le thérapeute pourra interroger ses significations inconscientes. Inviter Alain à prendre conscience que le maintien de sa liaison est un projet d’immortalité symbolique et que sa difficulté à faire un choix procède notamment de sa peur de perdre cette illusion de jeunesse éternelle.
Puis travailler sur la mort pour l’amener à prendre conscience des bénéfices d’une vie vécue dans la perspective de la mort : distinguer l’essentiel de l’accessoire, mieux jouir de la vie. Comme l’avance nombre de grands penseurs et philosophes (Platon, Montaigne, les Epicuriens, le bouddhisme…), pour préparer un homme à bien vivre, il faut le préparer à mourir.
Les avantages de l’âge pourront aussi être mis en exergue pour favoriser l’acceptation de la jeunesse révolue : une plus grande capacité à jouir de la vie, à contempler, à transmettre aussi. Bref, un nouveau projet qu’il lui appartient de construire.
Sur la thématique du choix
Le travail portera sur la question du choix et notamment le fait que ce dernier suppose un renoncement. Le patient pourra être amené à prendre en considération les avantages de l’action par rapport à l’inaction dans laquelle il s’est enlisé. Par exemple, le fait que l’inaction maintient le trio dans la souffrance, sans espoir d’amélioration. L’action produit dans tous les cas un apprentissage. Je progresse parce que l’action que j’ai posée à produit un résultat. Favorable ou défavorable, je peux alors passer à l’étape suivante, tester une autre option ou me maintenir dans la situation acquise. Faire le choix du status quo est aussi, bien entendu, une option pour Alain, s’il est fait en conscience.
Des pratiques issues de l’hypnose ou de la programmation neuro-linguistique pourront être mises à contribution pour faciliter la décision, notamment en faisant appel à des « guides » du passé, du présent ou du futur (parent, ami, guide spirituel réel ou fictif…) qui vont apporter leurs qualités ou leurs conseils à la personne.
L’insécurité engendrée par un traumatisme
Parfois aussi, la difficulté à changer résulte d’une faille profonde qu’un traumatisme a creusé dans la sécurité interne.
Laissez nous un message
Le sujet s’engage dans une thérapie mais va très vite trouver mille raisons pour abandonner : « le thérapeute ne comprend rien, il n’est pas compétent, pas sympathique, dit des choses étranges. Cette forme de thérapie convient sans doute aux autres, mais sur moi, ça ne fonctionne pas… ». Alors il change de thérapeute. Puis de thérapie. On observe qu’il s’évertue à ne produire aucun effort suivi, de sorte qu’il ne devrait s’attendre à aucun résultat substantiel ! Comme s’il programmait son échec. Cet auto-sabotage est inconscient. A un niveau conscient, le sujet veut échapper à sa souffrance.
Isabelle, anorexique depuis ses 14 ans Comment Isabelle ne voudrait-elle pas consciemment se libérer de sa maladie, elle qui souffre d’anorexie et dont l’âge biologique doit avoisiner 75 ans quand son état civil lui en donne 60 ? Depuis plus de quatre décennies elle soumet son corps à un traitement qui en aurait tué plus d’un depuis bien longtemps : hyperphagie d’aliments gras, excès de café et de soda excitant et saturé de sucre, vomissements quotidiens, cigarettes enchainées du lever au coucher… Son métabolisme est totalement perturbé, son corps décharné. Elle a été victime d’un accident vasculaire cérébral qui affecte lourdement son élocution. Et la liste des troubles s’allonge de mois en mois.
Là encore, le trouble du comportement alimentaire ne doit pas être la cible prioritaire de la thérapie, il n’est que l’expression du problème.
L’histoire d’Isabelle recèle un événement important : alors qu’elle est allaitée au sein, sa mère est affectée par le décès soudain de l’ainée de la famille alors âgée d’un peu plus d’un an. En proie à une grande douleur doublée d’une forte culpabilité (l’enfant est mort dans son sommeil, l’avait-on correctement positionné dans son lit, l’avait-on suffisamment surveillé ?), la maman n’a soudainement plus de lait et entre dans un état dépressif (suis-je digne d’avoir un autre enfant, ne va t-il pas lui aussi mourrir par ma faute ?). Isabelle est soudainement privée de la douce sensation du téton dans la bouche, de la mollesse du sein, de la chaleur des mains, des caresses sur la peau, de la sensation de l’estomac qui se remplit, de l’odeur de sa mère, de la tendresse de son regard, du bercement de sa voix.
Symboliquement – et sensoriellement – c’est un abandon qu’elle expérimente. Or l’ensemble de notre psychisme est étayé sur nos sensations : avant d’avoir un psychisme, le petit homme appréhende le monde uniquement par ses sensations. Une privation sensorielle soudaine c’est comme une couche de papier peint qui se froisse. Les couches suivantes – le psychisme qui s’élabore – risquent fort d’épouser le relief de cette couche première qui comporte des failles. Cette séparation est d’autant plus mal vécue qu’à cet âge, l’enfant ne différencie pas l’autre de lui-même. Il est encore dans la phase de développement dite « symbiotique ». Il est probable que cet accident dans sa jeune histoire individuelle va perturber plus tard le « processus de séparation-individuation» qui commence vers l’âge de 6 mois. En somme, l’enfant qui ne s’est jamais psychiquement séparé de sa mère sera incomplet, dépourvu d’une partie de lui-même et vivra du coup dans l’anxiété permanente.
Où réside ici le bénéfice de l’anorexie ? D’une part, les crises de boulimie d’Isabelle constituent probablement une tentative d’échapper à l’angoisse qu’elle ressent depuis son «abandon » alors qu’elle était un nourrisson. Quoi de mieux que de se remplir pour essayer de retrouver ces moments qu’elle a connu lorsqu’elle était nourrit sous le regard attendrit de sa maman, s’abandonnant, une fois repue, dans le confort et la sécurité ?
D’autre part, elle vit dans une relation ambivalente avec sa mère : elle recherche en permanence l’amour maternel qui symboliquement lui a fait défaut, elle aspire à cette symbiose qui a pris fin prématurément, et dans le même temps, déteste inconsciemment sa maman, coupable à ses yeux de l’avoir abandonnée. Tant que son anorexie perdure, elle a la garantie que sa mère fera preuve d’une grande sollicitude à son égard et ne l’abandonnera pas. Sous l’effet de son amour et de sa culpabilité, sa mère répondra effectivement à ces attentes. Peut-être même jusqu’à son dernier souffle.
Autrement dit, Isabelle regarde sa guérison potentielle comme un risque : « si je ne suis plus malade, maman va t-elle continuer à s’occuper de moi ? ». L’idée de guérir lui fait craindre de connaître symboliquement un nouvel abandon.
Bien sûr, il n’y a jamais, derrière un comportement néfaste, une explication valable pour tous. C’est une impénétrable constellation de causes qui est à l’oeuvre – causes génétiques, biologiques, liées à l’environnement naturel, familial, social, à l’alimentation, à l’effet des polluants, aux événements qui ont jalonnés l’histoire du sujet et à sa représentation de ces événements. J’oubliais : toutes ces causes étaient en interaction les unes avec les autres. Prétendre identifier « La » cause est un leurre. J’oubliais encore : toutes ces causes appartiennent au passé, elles ne sont plus et la personne a profondément changée. Prétendre déchiffrer le mécanisme qui a mené de cette constellation de causes au présent du sujet équivaut à… vouloir pénétrer le mystère de la Vie. Mais fort heureusement, une telle compréhension n’est pas indispensable à la mise en oeuvre d’une stratégie thérapeutique efficace.
Action thérapeutique envisageable pour favoriser le changement
Agir sur le traumatisme
Par des techniques de libération émotionnelle ou l’hypnose, on peut procéder à une reconsolidation de la mémoire émotionnelle problématique. On vise l’apprentissage le plus ancien, celui qui est à l’origine de la forme générale qu’ont prises les couches cumulées d’apprentissages. Le principe consiste à solliciter à nouveau l’amygdale (structure située dans le cerveau limbique) responsable des réactions d’anxiété en activant mentalement le souvenir douloureux. Dans le même temps, en stimulant le système nerveux parasympathique, on adresse un signal contradictoire. En hypnose, on procèdera par exemple par la technique de la « désactivation d’ancre » et en psychothérapie énergétique, en stimulant des points de terminaison de certains méridiens pour adresser un signal (piézo-électrique) qui va agir sur le système limbique. L’hippocampe (très impliqué dans la mémoire émotionnelle) retient alors que cet événement peut être associé à du calme. Les réseaux neuronaux sont progressivement modifiés. Le souvenir de l’événement traumatique demeure, mais l’émotion négative qui lui était associé se dissipe.
Renforcer la sécurité interne
Stimuler à répétition les réseaux neuronaux correspondant à un état de calme, de détente corporelle et de sécurité. Apprendre au patient à générer cet état à la demande.
Agir sur le trouble du comportement
L’action directe sur le comportement néfaste (ici hyperphagie et vomissements) n’est jamais suffisante. Elle vient en complément d’un travail de fond sur le terrain qui a donné naissance au trouble. Même si je ne parviens pas à le déceler, mon comportement n’apparaît pas au hasard. Il est le plus souvent associé à un état interne spécifique. Lorsqu’il apparait, la recherche de « la maitrise de soi » est peu utile car il a un caractère d’automatisme neuro-biologique. Cet automatisme peut être puissant car il a tracé son sillon profondément avec la répétition, parfois sur des décennies. On pourra modifier progressivement ce comportement par un nouvel apprentissage qui sera d’autant plus fort qu’il va reposer lui aussi sur la répétition. Le patient va apprendre en cabinet, dans l’état hypnotique, à générer à la demande un état interne, par exemple, de calme et de détente et ce, en produisant un geste.
Dans son quotidien, il va produire ce geste dans les situations critiques, c’est-à-dire lorsqu’il s’apprête à s’adonner à son comportement problématique. Ce geste va alors installer le calme et la détente en lieu et place de l’anxiété qui présidait à l’apparition du comportement néfaste. Il y a alors reconsolidation de la mémoire émotionnelle. Avec la répétition, le lien entre la situation qui était anxiogène et le comportement néfaste s’éteint progressivement.
La peur de s’arracher à une relation fusionnelle
Individuation / fusion : dans son rapport aux autres, l’être humain se situe quelque part entre ces deux pôles. S’il y en a une, la position idéale sur cet axe n’est probablement pas aux extrêmes. On utilise souvent le terme « fusionnelle » pour caractériser une relation de très grande proximité affective entre des conjoints, par exemple, ou entre un enfant et l’un de ses parents.
Laissez nous un message
Lorsqu’il y a effectivement quelque chose qui ressemble à une symbiose, les ennuis ne sont jamais bien loins. Vivre dans la fusion c’est vivre dans l’illusion que nous ne faisons qu’un, là où en réalité, nous sommes foncièrement différents jusqu’à un niveau cellulaire. Pour tenter de faire vivre cette illusion « d’unité », je vais devoir abandonner à l’autre ce qui fais ma singularité. Je vais progressivement anesthésier tous ceux de mes désirs qui ne sont pas conformes aux désirs de l’autre. Dans un couple, cette relation risque fort d’aboutir à l’apathie, la banalité, l’appauvrissement, la fadeur et la schlérose.
Lorsque cette relation symbiotique concerne une personnalité masochiste et un parent, ce dernier adresse à l’enfant un message du type : « Ne cherche pas à être toi-même, tu n’en a pas la capacité. Tu as besoin de ma présence pour exister ». (*) Au cours de leur développement, ces individus vivent toute expression libre d’un choix comme interdite, équivalant à une transgression du mandat parental. A l’âge adulte, les décisions importantes suscitent un sentiment d’insatisfaction, d’ennui, de mal-être diffus provenant à la fois de la peur de la séparation et de la culpabilité soulevée par la transgression envers le parent.
L’insécurité émanant de l’éducation précoce
Changer, c’est accepter l’incertitude, la découverte. Et nous n’avons pas tous appris à tolérer l’incertitude. Les parents d’une nature anxieuse, ou ayant connu un drame familial (un enfant mort très jeune, par ex.) peuvent devenir surprotecteur. Ils peuvent alors chercher à tenir leur enfant à distance de tout risque potentiel : au moment où il apprend à marcher, pourquoi le laisser explorer seul son environnement puisqu’il risque de tomber ? Au lieu d’éduquer leur enfant à faire face à l’imprévu inhérent à la vie et à s’y adapter, ils vont alors le conditionner à éviter toute situation où l’incertitude à sa place.
A l’âge adulte, lorsque cet enfant partira en vacances, il préfèrera sans doute planifier son séjour dans ses moindre détails (horaires, trajets, sites à visiter…). Inconvénient : il délimite ainsi le champ de sa découverte, autrement dit risque fort de ne découvrir que ce qu’il avait prévu de découvrir. Il sera aussi vite décontenancé par un imprévu. Or dans quel voyage (dans quelle vie) n’y a t’il pas d’imprévu ? Cette recherche de sécurité peut gravement entraver ses possibilités d’épanouissement comme l’exprime Deepak Chopra :« La recherche de la sécurité est une illusion. Les anciennes sagesses expliquent que la solution à cette quête sans issue réside dans la sagesse de l’incertain. Cela signifie que la recherche du sûr, du certain, vient de l’attachement au connu. Et qu’est-ce que le connu ? C’est notre passé. Le connu n’est rien d’autre que la prison créée par le conditionnement du passé. Le connu n’est rien d’autre que la prison. Il ne génère aucune possibilité d’évolution, absolument aucune. Et quand il n’y a pas d’évolution, il ne reste que stagnation, entropie, désordre et décadence. »
Un droit au bonheur délimité par l’entourage familial
Un goût pour le malheur est souvent avancé comme explication du refus de changer. En fait, c’est plutôt le contexte familial ou social qui interdit le bonheur. Cet homme ne peut être heureux parce que son frère ne l’est pas. Il est déjà trop loin de lui dans la réussite amoureuse et professionnelle, il faut qu’il s’arrête.
Voici ce qu’en dit François Roustang : « Le malheur, la façon de souffrir, le mal-être révèlent toujours un système social et une insertion desquels le patient ou la patiente n’a pas la force de se détacher. Les limites du bonheur ont été tracées par l’entourage. Les franchir fait courir le risque du rejet dans des abîmes de solitude. Parler de conflits psychiques est une erreur, il n’y a de conflits que relationnels. […] cela signifie que la manière de souffrir et d’être malheureux est un produit de relations, pas seulement avec papa ou maman, mais avec tout un milieu dans la suite des générations. Changer l’existence de quelqu’un, c’est sans doute à la fin changer sa vie intérieure mais par le biais du changement de sa place relative ». (*)
Pascal, fils d’un pervers narcissique
L’entourage familial produit aussi parfois de puissants conditionnements affectifs qui nous entrave dans notre désir de changer. Ainsi, par exemple, la façon de se réjouir dépend-elle aussi en bonne partie du comportement des figures d’attachement de notre enfance. Pascal semble s’interdire de jouir de tous les petits plaisirs qui passent à sa portée. Il n’est pas joyeux lorsqu’on lui fait un cadeau, ne s’émeut guère lorsqu’une femme lui déclare son amour, ne s’enthousiasme pas à l’idée de partir à l’autre bout du monde. Et pourtant, une partie de lui adore tout cela. Mais de là à se laisser aller à une émotion plaisante et à en jouir, il y a un grand pas !
Son père est un pervers narcissique. Tout au long de l’année, à chaque événement qui se profile, il travaille à convaincre son entourage qu’il convient de se réjouir. Par exemple, au moment des fêtes de Noël, il dépense beaucoup d’argent dans la préparation du repas, les décorations, achète de somptueux cadeaux pour démontrer sa magnanimité et invite tout son entourage à s’investir dans les préparatifs, à ses côtés – et sous ses ordres. La soirée débute dans la convivialité mais se termine invariablement dans les pleurs qui accompagne la froideur implacable de ses monologues sadiques. Il finit par humilier ses proches, leurs explique à quel point ils sont « minables », traite ses filles de « putes » et expliquent à tous qu’ils resteront toujours incapables de survivre sans lui. C’est le but : les conditionner pour qu’ils vivent dans la dépendance et la soumission à son autorité.
Aujourd’hui Pascal veut changer. Mais il y a toujours cette petite voix au fond de lui qui susurre : « Ne te réjouis de rien. C’est le plus sûr moyen de ne pas souffrir de cette déception succède généralement à la réjouissance. » Et c’est cet automatisme neuro-biologique, cette programmation paternelle qui à l’approche d’une expérience plaisante déclenche l’anxiété plutôt que la joie.
Un droit à la décision délimité par l’entourage familial
Pascal a t-il même le droit de décider de changer ? Selon Otto Rank, la volonté se manifeste tout d’abord par de la contre-volonté. Les désirs de l’enfant rencontrent l’opposition de ses parents. La volonté de l’enfant se manifeste comme opposition à cette opposition. Si ses parents tentent systématiquement d’étouffer son expression impulsive, il est alors accablé par la culpabilité et va envisager toutes les décisions comme mauvaises et interdites. Devenu adulte, Pascal a bien du mal à prendre la décision de changer car il ne se sent pas le droit de décider.
Cet entourage familial peut également avoir produit des croyances qui vont faire obstacle à la possibilité d’un changement : « Il ne dépend pas de moi de changer », « Je n’ai pas le pouvoir de changer », « le changement recèle d’immenses dangers », « Je peux changer sans renoncer à rien »…
L’incapacité à me projeter dans le futur résultant du manque d’accès à mes sensations et émotions
La capacité à changer peut aussi être affectée par une relation au corps qui pose problème. Lorsqu’il y a « dissociation », c’est-à-dire un clivage entre la cognition et la sensation (l’esprit et le corps), je ne ressens pas dans mon corps mes désirs. En effet, mes vrais désirs naissent dans mon corps, ils ne résultent pas d’un processus cognitif ! Si ces objets que j’appelle « désirs » naissent d’une analyse rationnelle, d’une évaluation avantages/inconvénients, d’une prise en compte des exigences de la société, de l’opinion de mes parents… Ils ne méritent pas le qualificatif de « désirs ».
Mes vrais désirs s’appuient sur mes sensations, sur cette boussole interne qui est l’expression de mon essence originelle et qui me fait dire lorsque je vais dans une première direction : « Je le sens bien, ça me fait du bien, je ressens du plaisir, de l’épanouissement.” Et dans telle autre direction : « Non, je ne le sens pas, ce n’est pas pour moi. » Mais que se passe t’il si je suis dissocié, que mon corps ne fonctionne pas de concert avec la conscience ?. Et bien je ne ressens pas mes désirs, je suis alors dans la confusion et l’anxiété, je ne sais plus sur quel chemin m’engager. Résultat : je n’ai pas de projet, pas de motivation et je procrastine constamment.
Ce phénomène de dissociation est un mécanisme de protection : je me suis mis à distance de mon corps car il a fait mal (agression, accident…) ou parce que j’ai eu peur qu’il fasse mal (par ex., agression verbale d’un proche qui menace de me tuer si je ne respecte pas sa volonté). Il accompagne une large partie de la psychopathologie.
Action thérapeutique envisageable pour favoriser le changement
La thérapie visera à remettre le sujet en capacité à ressentir ses désirs propres notamment en renforçant ses impressions sensorielles et plus largement l’unité entre le corps et l’esprit.
On procèdera par exemple à des mobilisations corporelles dans un état de réceptivité augmentée par un ralentissement de la fréquence des ondes cérébrales tel qu’on le fait en sophrologie.
La peur d’affronter la culpabilité existentielle
Bon nombre de thérapeutes humanistes ou existentiels considèrent que chaque être humain dispose d’un ensemble inné de capacités et de potentialités dont il a, par ailleurs, connaissance. Lorsqu’une personne nie ses potentialités, ne les réalise pas, elle expérimente alors la « culpabilité existentielle ». Si j’ai vécu longtemps avec un trouble et que je m’en débarrasse soudainement, cela pourrait signifier implicitement que j’aurais pu m’en libérer beaucoup plus tôt. Je pourrait alors ressentir cette culpabilité existentielle, me sentir coupable d’avoir gâché une partie de ma vie, de ne pas avoir vécu pleinement pendant ces années où j’étais affecté par mon trouble. La peur d’affronter cette culpabilité existentielle pourrait donc m’inciter à conserver mon trouble.
Philippe Coat, hypnothérapeute, sophrologue spécialisé, praticien en psychothérapie émotionnelle et cognitive.
Irvin Yalom, psychothérapeute américain, professeur de psychiatrie à Stanford, écrivain. In Thérapie existentielle.
François Roustang, philosophe, théologien, psychanalyste et hypnothérapeute. In La fin de la plainte.
Mode habituel de traitement médical qui combat la maladie en utilisant des médicaments qui ont un effet opposé aux phénomènes pathologiques.
Ernest Menaker (p. 613)
Deepak Chopra, penseur, conférencier et écrivain d’origine indienne et de nationalité américaine, intervient sur les thèmes de la spiritualité et de la médecine alternative. In Les sept lois spirituelles du succès.
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Philippe et Natalia Coat
Thérapie Intégrative Avancée (A.I.T.),
Psychothérapie énergétique et cognitive,
Techniques de libération émotionnelle (E.F.T. clinique),
Parmi les techniques de la psychothérapie énergétique on trouve notamment l’EFT (Emotionnal Freedom techniques), utilisé par le cabinet Coat, technique qui permet de modifier rapidement les voies neuronales sous-tendant des problèmes psychologiques.
La plupart des troubles physiques et psychologiques s’accompagne d’un stress (un état physiologique) qui suractive le système nerveux sympathique dont la fonction est de maintenir l’équilibre d’un grand nombre de paramètres physiologiques non-soumis à la volonté : digestion, vascularisation, activité cardiaque, etc.
Sous l’effet du stress, une élévation chronique du taux de cortisol contribue aux affections suivantes :
Tension artérielle élevée
Réduction de la capacité de mémoire et d’apprentissage
Hyperglycémie
Maladies cardiaques
Diminution de la réparation cellulaire
Accélération du vieillissement
Ralentissement de la cicatrisation
Réduction de la réparation osseuse
Diminution des cellules immunitaires en circulation
Diminution des anticorps immunitaire
Mort des cellules cérébrales
Réduction de la masse musculaire
Diminution de la réparation des cellules cutanées
Augmentation de dépôt de graisse autour de la taille et des hanches
Ostéoporose.
Ce stress mobilise une grande partie de notre énergie, entrave de nombreux processus (cicatrisation, immunité…), entraine un épuisement des ressources et un vieillissement accéléré. Ce stress est le produit de mémoires émotionnelles qui agissent à notre insu et sous-tendent l’anxiété, la phobie, le syndrome de stress post-traumatique, les troubles obsessionnels compulsifs, la dépression… L’EFT va permettre de reconsolider ces mémoires émotionnelles, de rétablir l’équilibre du système nerveux autonome et de faire disparaître ou d’atténuer les symptômes physiques ou psychiques.
l’EFT est une technique “psychocorporelle » de traitement des blocages émotionnels liés à des événements passés, présents ou futurs. « Psycho » parce qu’il s’agit de penser à notre problème, et « corporelle » car nous stimulons certains points sur notre corps avec le bout de nos doigts. Ces points spécifiques se trouvent à l’extrémité des méridiens énergétiques, ceux décrits par la médecine traditionnelle chinoise il y a plus de 5000 ans.
La stimulation de ces points méridiens envoie une information au système nerveux autonome (comprenant le sympathique, le parasympathique et l’entérique) et lui dit : « on se calme ! ». C’est un peu comme si on appuyait simultanément sur l’accélérateur du système nerveux, en pensant au problème, et sur le frein, en stimulant les points méridiens. De cette manière, en associant une réponse de calme à un signal qui jusqu’alors déclenchait une réponse de stress, nous désactivons la réponse d’alerte automatique qui était enregistrée dans notre cerveau jusqu’alors. Et donc, nous « déprogrammons » le fonctionnement inapproprié qui était le nôtre jusqu’alors. D’où la notion de libération émotionnelle.
Des automatismes qui nous emprisonnent
Les souvenirs conservés dans le cerveau sont accompagnés chacun d’une émotion. Bien que notre mémoire enfouisse les souvenirs négatifs de manière à ce que cela impacte le moins possible notre existence, ceux-ci se rappellent à nous beaucoup plus facilement que les souvenirs agréables. A chaque fois que certaines conditions sont réunies (une image, un son, la présence d’une personne, une phrase, une intonation, une lumière, un décor…), cela déclenche en nous une mémoire négative et le cerveau nous connecte aussitôt à l’émotion qui s’y rattache telle que la peur, la colère ou la souffrance.
Ces mauvais souvenirs adressent un message d’alerte à notre cerveau et, en même temps, créent des émotions négatives que nous ressentons physiquement. Parce que ces messages agissent comme des impulsions électriques, ils créent des “éclairs” qui court-circuitent notre système énergétique corporel et conduisent à des blocages ou des déséquilibres.
Ce sont ces perturbations qui sont à l’origine des problèmes émotionnels et comportements négatifs. Si nous ne libérons pas ces blocages, ils peuvent rester verrouillés dans notre système énergétique pendant toute notre vie. Ils deviennent évidents seulement lorsque nous commençons à souffrir de symtômes tels que la peur, la colère, la faible estime de soi, la dépendance, l’anxiété ou n’importe quel comportement négatif qui nous empoissonnent l’existence.
Les troubles traités efficacement par L’EFT
Voici une liste non exhaustive de symptômes sur lesquels L’EFT permet d’agir efficacement :
Problèmes liés au manque de confiance en soi : difficulté de parler en public, manque d’estime de soi, jalousie excessive, problèmes relationnels,
Gestion du stress et de l’anxiété et de leurs conséquences : ruminations, troubles d’angoisse, burn out, dépressions,
Peurs inexpliquées et phobies en tout genre,
Syndrome de stress post-traumatique consécutif à des violences ou des agressions,
Viols et abus,
Compulsions et addictions : drogue, alcool, tabac, etc.,
Troubles alimentaires, blocages à l’amincissement,
Troubles obsessionnels compulsifs,
Douleurs somatiques et chroniques, par exemple algodystrophie et fibromyalgie,
Colopathie fonctionnelle,
Allergies,
Problèmes de fertilité,
Problèmes sexuels,
Accompagnement et soutien psychologique des personnes atteintes de cancer,
Insomnies,
Accompagnement des enfants : difficultés d’apprentissage, dyslexie, énurésie, peurs et phobies scolaires, terreurs nocturnes,
Développement des performances sportives – Facilitation des apprentissages.
Les mécanismes en jeu
Lors d’une séance d’EFT durant laquelle on stimule manuellement des points d’acupuncture, on observe une activation de la réponse de relaxation du corps ainsi qu’un phénomène de « contre-conditionnement » grâce à l’association de cet état avec les pensées ou les souvenirs traumatiques.
De plus, les études attestent d’une modification de l’équilibre neurochimique du cerveau. Le niveau d’endorphines augmente ce qui permet une diminution de la perception de la douleur (Swack, 2001 ; Ulett 1992). La production de sérotonine croît également ce qui permet une amélioration de l’humeur (Ruden, 2005 ; Swack, 2001 ; Ulett 1992). L’EFT permet aussi de réguler les niveaux de cortisol, ce qui permet de diminuer la réponse « fuir ou combattre » (Church, 2009 et Ulett, 1992). Autre effet positif : celui de l’augmentation de l’acide gamma aminobutrique (le GABA) qui permet de réduire l’anxiété et d’inhiber la peur (Ruden, 2005).
On observe également un changement au niveau de l’activité cérébrale, notamment au niveau du système limbique et tout particulièrement de l’amygdale et de l’hippocampe qui stocke la mémoire émotionnelle.
Le système nerveux autonome se rééquilibre également grâce à la désactivation de la branche sympathique et de l’activation de l’axe parasympathique qui entraîne une réponse de calme. Ceci se traduit également par une meilleure variabilité du rythme cardiaque.
Pour en savoir plus sur l’EFT, vous pouvez vous reporter à l’ouvrage de Helena Fone et Jean-Michel Gurret : “Découvrir l’EFT” – Collection “Pour les nuls”.
Pour retrouver toutes les références des études scientifiques réalisées sur la psychologie énergétique, vous pouvez consultez le site (américain) suivant : Toutes les études sur la psychologie énergétique
Des questions ? N’hésitez pas à nous appeler au 07 81 82 54 59.
CABINET COAT 29 rue de la corneille, 68000 Colmar – Haut-Rhin.
Natalia Coat
Philippe Coat
Thérapies brèves,
Développement personnel & existentiel,
Coaching de vie professionnelle
Thérapie Intégrative Avancée (A.I.T.),
Psychothérapie énergétique et cognitive,
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Techniques de libération émotionnelle (E.F.T. clinique),
Philippe Coat : Tout d’abord, je tiens à préciser que l’hypnose thérapeutique n’a rien à voir avec l’hypnose de spectacle, qui s’est beaucoup développée ces dernières années. L’hypnothérapie est une forme de psychothérapie menée avec de l’hypnose. Lorsqu’on se trouve en état hypnotique, notre activité électrique cérébrale diminue, tandis que quatre toutes petites zones situées dans le cerveau émotionnel – ou limbique – se montrent très actives. Dans ces moments-là, le cerveau est très sensible au langage symbolique. Cet état physiologique particulier n’a rien à voir avec le sommeil, et encore moins avec l’inconscience ou le coma. C’est même tout le contraire : sous hypnose, on se trouve en état de conscience élargie, à l’exact opposé de ce que produit le stress, qui fait le lit de toutes les maladies. Les fonctions vitales tels le rythme cardiaque, la pression artérielle, le tonus musculaire, la température corporelle, etc., fonctionnent alors au ralenti.
Sur le plan psychique, on se retrouve dans un espace de liberté où l’on est affranchi de toutes les « limitations apprises » (« tu n’es pas capable de… », « je suis convaincu que je ne peux pas apprendre à jouer du piano, faire des études supérieures… »), des conditionnements affectifs et des distractions mentales. C’est un état de concentration extrême dans lequel on est très lucide et très créatif, ce qui permet d’aller chercher dans son inconscient des solutions pour évoluer, changer dans un sens conforme à ses aspirations.
“Un état d’entre-deux”
Que ressent-on en état d’hypnose ?
P.C. : Cela dépend de chacun, mais on identifie tout de même certaines constantes. Les patients rapportent souvent un état d’entre-deux : on est à la fois conscient, on entend et on voit l’hypnothérapeute, on sait où on se trouve. Mais, dans le même temps, on est ailleurs, en train de vivre une expérience avec des sensations visuelles, auditives, olfactives, kinesthésique, gustatives, tactiles… Après la séance, l’état de détente corporelle est inhabituel et très profond.
Sur quoi repose l’efficacité de l’hypnothérapie ?
P.C. : Elle tient au fait qu’on fait l’expérience du changement auquel on aspire. Notre cerveau ne fait pas la différence entre ce qu’on vit et ce qu’on imagine efficacement.
Dans quels cas le recours à l’hypnothérapie est-il indiqué ?
P.C. : En cas de troubles émotionnels et psychologiques (angoisse, état dépressif, perte de confiance en soi, stress…), de troubles du comportement (addictions, troubles alimentaires, phobies, TOC…) ou de troubles organiques. Attention, l’hypnose ne prétend pas guérir les troubles organiques, mais améliorer le terrain sur lequel s’est développée la maladie et traiter les éventuels traumatismes suspectés d’être à l’origine de la maladie ou de l’entretenir. C’est le cas notamment de la sclérose en plaques et de la fibromyalgie.
L’hypnose permet aussi de développer ses capacités d’apprentissage, de concentration, de créativité, voire ses performances sportives, ainsi que ce que j’appelle le « développement existentiel » qui favorise l’intégration de l’individu dans l’existence, aide à trouver un sens à sa vie, à se sentir bien dans sa vie…
“5% totalement réfractaires”
Est-ce que tout le monde peut être hypnotisé ?
P.C. : D’après une étude de l’Université Stanford, 30 % des gens sont assez peu réceptifs, dont 5 % sont totalement réfractaires. Il y a des bons sujets qui entrent aisément en état hypnotique, d’autres pour lesquels c’est plus difficile. Mais l’hypnose, comme le vélo ou la pratique d’une langue étrangère, est un apprentissage. Si on s’entraîne, nos capacités grandissent et le champ des possibles s’élargit.
Perd-on le contrôle lorsqu’on est en état hypnotique ?
P.C. : Non car, dans cet état, on n’est pas inconscient. Toute suggestion qui ne serait pas conforme à nos valeurs me ferait sortir de cet état.
La pratique de l’hypnose se développe-t-elle dans le milieu médical ?
P.C. : Dans les formations que je dispense, je remarque une demande importante de la part des infirmières. L’hypnose médicale est de plus en plus utilisée dans le milieu hospitalier pour l’hypno-sédation et l’hypno-analgésie.
V.B.
L’association Hishiryo
Créée en 2017, l’association colmarienne Hishiryo vise à favoriser la diffusion des connaissances relatives aux thérapies brèves (hypnose, programmation neuro-linguistique…), aux thérapies psycho-corporelles (sophrologie, techniques de libération émotionnelle, Gestalt thérapie…) et aux disciplines relevant du développement personnel.
Les activités de l’association incluent la production d’audiovisuels, l’organisation de manifestations, de rencontres entre professionnels, l’édition d’ouvrages et l’organisation d’actions de formation ou de stages à visée thérapeutique.
Stress, difficultés relationnelles, fragilité émotionnelle, douleurs, manque de concentration… Relaxer votre corps et votre esprit ; découvrez une nouvelle présence.
Dans une atmosphère conviviale, hors de tous enjeux professionnels ou hiérarchiques, nous vous proposons de venir apprécier les bienfaits de la sophrologie à travers un programme de 10 séances gratuites.
Public
Le programme est ouvert aux infirmiers, aides-soignants, agents des services hospitaliers.
Modalités pratiques
Ces séances sont gratuites
L’inscription est indispensable.
Lieu : salle de sport – Centre nutritionnel. Bât. 3S – sous-sol.
Horaires : les jeudis, à 18h00. Attention, il important d’arriver à l’heure pour ne pas gêner les autres participants.
Durée des séances : 1h30 maximum.
Tenue : tenue décontractée. Les séances se pratiquent en chaussettes ou pieds nus.
Inscriptions et informations
L’inscription est indispensable auprès de Mme SALOMON – Pôle DIACORT : 03 89 12 48 35.
Le nombre de places est limité.
Pour toute question relative à la sophrologie, contactez Philippe COAT au 07 81 82 54 59.
Pour profiter à plein des bienfaits de ce programme qui comporte une progression de la première à la dernière séance, il est fortement recommandé de participer à l’ensemble des séances.
Il est parfois possible d’arrêter de fumer en 1 ou 2 séances d’hypnothérapie. C’est vrai. Mais en matière de thérapie, de l’impatience à l’imprudence, il n’y a qu’un pas. Les résultats d’un traitement très court ne sont qu’apparents. En effet :
Il convient bien entendu de maximiser vos chances de réussite. Or les études montre un taux de succès maximum – soit 67% de réussite – avec 5 séances.
Pourquoi devrait-on se limiter à 1 ou 2 séances alors que dans ce cas le taux de réussite moyen ne sera que de 17% à 30 % selon les études ?
Le traitement doit permettre au patient de trouver – dans le confort – une nouvelle façon de générer le bénéfice que lui apportait la cigarette (libération d’une tension, retour sur soi, moment de convivialité…). Pas d’ignorer brutalement ce bénéfice sans quoi il y a danger !
Le risque de voir apparaître des symptômes de substitution
Si le traitement ne comporte aucune exploration des éventuels conflits sous-jacents et de l’écologie du tabagisme, le danger est grand de voir apparaître d’autres symptômes tout aussi pénalisants pour le patient : anxiété, boulimie, alcool, agressivité… Un bon traitement ne saurait donc être réalisé en 1 ou 2 séances.
Tout symptôme mobilise de l’énergie. Libéré de son tabagisme, le patient va donc connaître progressivement un regain d’énergie. Il convient de déterminer avec lui comment il va exploiter cette énergie.
Le tabagisme a un sens, il apporte un bénéfice au fumeur : le calme pour certains, un retour à soi pour d’autres, un moment de convivialité… Il faut donc identifier le moyen par lequel le patient va trouver le même bénéfice mais sans les inconvénients du tabagisme.
Dans le cas contraire, l’arrêt du tabac risque fort de générer une anxiété prononcée qui pourrait bien entraîner… une reprise de la cigarette ou l’apparition de nouveaux comportements néfastes : agressivité à l’égard de l’entourage, prise de poids, état dépressif…
En conclusion, un traitement sérieux – qui amènera un arrêt durable du tabagisme et sans symptôme de substitution – devra comporter environ 5 séances.
Des questions ? N’hésitez pas à nous appeler au 07 81 82 54 59.
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Techniques de libération émotionnelle (E.F.T. clinique),
Inhibition du désir sexuel (manque d’intérêt pour la sexualité, manque de plaisir),
Difficulté à parvenir à l’excitation sexuelle et à la lubrification,
Dysfonction érectile (érection insuffisante ou peu durable, impuissance),
Dysfonction éjaculatoire (éjaculation précoce, retard d’éjaculation ou absence d’éjaculation),
Vaginisme (contraction musculaire prolongée des muscles qui entourent l’ouverture du vagin et qui interdit toute pénétration vaginale),
Anorgasmie (difficulté à l’orgasme ou absence d’orgasme),
Addictions sexuelles.
Bénéfices de l’hypnose pour les problèmes sexuels
Réduire le stress et préparer l’engagement sexuel.
Redonner confiance.
Favoriser le plaisir.
Mener une exploration inconsciente permettant d’identifier les événements du passé ou mécanismes qui entretiennent les problèmes rencontrés.
Réduire le stress et préparer l’engagement sexuel
La fatigue, la tension physique et mentale peuvent inhiber l’appétit et les performances sexuelles. Certains patients ont aussi besoin d’une méthode pour créer une coupure mentale avec leur activité précédente, une journée de travail intense par exemple. La pratique de l’autohypnose peut être alors d’une grande utilité : elle permettra de rompre nettement avec les préoccupations quotidiennes, d’apporter le calme requis et de revenir au corps et aux sensations. Elle peut être également mise à contribution pour éveiller le désir grâce à l’imagerie sexuelle.
Redonner confiance
Certains patients sont si découragés qu’ils ne se croient plus capables d’éprouver du désir ou du plaisir et encore moins d’en procurer à un partenaire. Les phénomènes hypnotiques qu’ils pourront expérimentés en cabinet peuvent les convaincre qu’ils ont en eux des potentiels insoupçonnés et que leur esprit est assez puissant pour éveiller le désir, susciter une érection ou conduire à l’orgasme.
Favoriser le plaisir
L’hypnose et l’autohypnose aident à développer l’aptitude du patient à focaliser son attention et intensifier ses perceptions sensorielles. Résultat : une facilitation de l’excitation et du plaisir.
L’hypnose offre aussi une large palette de techniques pour modifier des émotions problématiques et favoriser les émotions souhaitées. Des méthodes de régression vers le passé offrent, par exemple, la possibilité de faire revivre des sentiments positifs d’ordre sexuels ou affectif et, progressivement de réinstaller l’état interne agréable que le temps ou les expériences négatives avaient fini par reléguer dans les combles.
Certaines techniques s’intéressent aux deux partenaires simultanément : on peut ainsi utiliser des techniques de projection dans le futur pour inviter un couple à partager une expérience sexuelle pleinement satisfaisante.
Le plus souvent, il est souhaitable d’associer le partenaire. Il peut être présent au moment de l’évaluation. Afin d’entretenir son implication et sa contribution à la thérapie, il sera invité à participer à une séance périodique avec le couple organisée à intervalle régulier.
Identifier les mécanismes qui entretiennent le problème
L’hypnose apporte des techniques d’exploration qui peuvent être précieuses en sexothérapie. Il est ainsi plus aisé d’identifier des conflits sous-jacents, des sentiments non résolus vis-à-vis d’événements anciens ou encore de mettre en lumière des mécanismes inaccessibles à la perception consciente.
Par exemple, dans certains cas, les dysfonctions sexuelles constituent une forme de solution à un conflit psychologique. Ainsi un trouble sexuel peut avoir pour fonction d’exprimer de la colère envers un partenaire lorsque la verbalisation ou le pardon n’a pas été possible. Le problème sexuel peut encore faire office d’auto-flagellation pour un comportement « immoral » que la personne aurait eu dans le passé. Toutes choses dont le patient n’a vraisemblablement pas conscience.
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