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Psychothérapie intégrative corps/esprit, Développement personnel - Strasbourg & Téléconsultation

Étiquette : sophrologie colmar

POUR ETRE EN BONNE SANTE, SOIGNONS NOS EMOTIONS

psychothérapie, Hypnothérapie, sophrologie, méditation, techniques de libération émotionnelle, Colmar, strasbourg

Philippe Coat, psychothérapie intégrative
/ Natalia Coat, développement personnel

Le docteur Bruce Lipton, l’un des pères de l’épigénétique, a été le premier à comprendre qu’une grande partie de notre activité génétique est affectée par des facteurs extérieurs à la cellule. Un exemple parmi d’autres : l’influence de nos émotions sur la cicatrisation. Des chercheurs (3) ont étudié l’effet qu’a le stress associé à des conflits conjugaux sur la cicatrisation des plaies, qui est un marqueur significatif d’activation génétique. A l’aide d’un dispositif de succion, les expérimentateurs ont provoqué de petites ampoules sur la peau de cobayes mariés, après quoi on a demandé à chaque couple d’avoir une discussion neutre d’une demi-heure. Pendant les trois semaines suivantes, les chercheurs ont suivi la production de trois protéines que le corps fabrique en association avec la cicatrisation des plaies. Ils ont ensuite demandé aux mêmes couples de discuter d’un sujet sur lequel ils étaient en désaccord.

Un état émotionnel négatif ralentit la cicatrisation de 40 %

Les chercheurs ont découvert que l’expression des protéines liées à la cicatrisation était déprimée chez les couples qui s’étaient disputés. Même les couples qui avaient eu un simple dialogue autour d’une différence d’opinions, plutôt qu’une franche dispute verbale, montraient de plus lentes cicatrisation de leurs plaies. Mais dans les couples qui avaient eu de sévères désaccords, avec dénigrements, sarcasmes et critiques, la cicatrisation étaient ralentie d’environ 40 %. « Il s’agit de blessures mineures et d’interactions limitées dans le temps. Les conflits conjugaux de la vie réelle ont probablement un impact plus puissant », ajoute Janice Kiecolt-Glaser. Lorsque vous avez une telle lésion sur la peau et que votre corps a besoin de la réparer, un signal est envoyé aux gènes associés à la cicatrisation. Ces gènes s’expriment en incitant les cellules souches à se transformer en cellules de peau saines et fonctionnelles. Quand il y a interférence avec ce signal, ce qui ici provient des états émotionnels des sujets en colère, les cellules souches ne reçoivent plus clairement le message car l’énergie du corps est occupée à construire des produits biochimiques de réponse à la menace (subjective) déclenchée par la colère. La cicatrisation est compromise.

Anxiété = vieillissement prématuré

Stress Cet exemple laisse imaginer ce qui se passe lorsque nous sommes assaillis de façon régulière par des pensées stressantes. Selon Dawson Church, PhD (2), « La circulation de ces hormones de stress (ndlr : adrénaline, noradrénaline et cortisol) va compromettre votre système immunitaire, affaiblir vos organes et vous faire vieillir prématurément. Vous êtes en train d’activer des gènes qui fonctionnaient parfaitement bien pour l’homme des cavernes (ndlr : c’est-à-dire un processus visant à assurer la survie en maximisant à court terme les performances physiques et mentales pour faire face à un danger), mais qui sont contre-productifs pour l’homme moderne ». Pour le Dr Herbert Benson (4), « Les pensées stressantes qui conduisent à la sécrétion de la noradrénaline liée au stress entravent nos capacités de guérison naturelles issues de l’évolution. Ces pensées ne sont souvent que dans nos esprits, et non pas une réalité. » Le neuro-endocrinologue Bruce McEwen, PhD (5), précise « qu’un tel stress use le cerveau, conduisant à l’atrophie cellulaire et à la perte de la mémoire. Il élève également la pression artérielle et le sucre dans le sang (glycémie), qui durcissent les artères et mènent à des maladies cardiaques ».
Sous l’effet du stress, une élévation chronique du taux de cortisol contribue aux affections suivantes :
  • Tension artérielle élevée
  • Réduction de la capacité de mémoire et d’apprentissage
  • Hyperglycémie
  • Maladies cardiaques
  • Diminution de la réparation cellulaire
  • Accélération du vieillissement
  • Ralentissement de la cicatrisation
  • Réduction de la réparation osseuse
  • Diminution des cellules immunitaires en circulation
  • Diminution des anticorps immunitaires
  • Mort des cellules cérébrales
  • Réduction de la masse musculaire
  • Diminution de la réparation des cellules cutanées
  • Augmentation de dépôt de graisse autour de la taille et des hanches
  • Ostéoporose.
Source : Dawson Church, PhD

Comment installer un état d’esprit favorable à ma santé ?

Dawson Church

Dawson Church, PhD

Nous sommes donc en bonne partie responsable de notre santé. Dawson Church, PhD (2), avance que « En nous déstressant par le biais de nos attitudes, croyances, hygiène de vie, autosuggestions et spiritualité, nous prenons pleinement part au choix des instruments qui prédomine dans notre symphonie génétique.  Lorsque vous comprenez qu’à chaque émotion et pensée, à chaque instant, vous procédez à l’ingénierie épigénétique de vos propres cellules, vous avez soudain sur votre état de santé et de bonheur une capacité d’action qui peut faire toute la différente.» Très bien : notre santé dépend de nos pensées. Alors concrètement, comment installer en nous un état d’esprit qui va agir favorablement sur notre métabolisme et l’expression de nos gènes pour optimiser notre santé et notre bien être ? Différentes pratiques mobilisant corps et esprit, issues de la thérapie intégrative avancée (AIT), de l’hypnose, des techniques de libération émotionnelle ou encore de la sophrologie permettent d‘agir efficacement. Il s’agira d’une part, de nous libérer de nos entraves (traumatismes, croyances limitantes, automatismes neuro-biologiques ) et d’autre part, d’installer un bon équilibre émotionnel – et de le maintenir dans le temps ! – par une pratique régulière.

Quelle stratégie thérapeutique peut-on adopter ?

Bien entendu, il n’y a pas de parcours type. Tout dépend de votre « carte du monde », parcours de vie, besoins du moment… Voici néanmoins les quelques thématiques sur lesquelles il faudra s’interroger et, le cas échéant agir, pour composer un programme santé adapté tel que le pratique le Cabinet Coat, cabinet de thérapies brèves & développement personnel.

1. Créer en moi une base de sécurité

Dans un premier temps, il conviendra que je développe en moi les ressources nécessaires pour aborder le quotidien avec lucidité et créativité : calme, détente, sécurité, estime de soi. Sans ces ressources primaires, je ne peux pas changer, me projeter dans l’avenir. Dans la peur, impossible d’explorer.

2. Me libérer de mes entraves

S’il y a lieu, il conviendra de me libérer des traumatismes ou conditionnements affectifs qui entretiennent en moi des pensées et émotions qui vont altérer ma santé. Peut être aussi, affaiblir les automatismes de pensée qui me limitent : croyances irrationnelles, distortions cognitives, schémas dysfonctionnels… Des habitudes de penser, d’agir ou de ressentir qui sont figées s’accommodent mal du mouvement permanent qui caractérise la vie qui s’exprime en moi et autour de moi.

3. Renforcer par la répétition les réseaux neuronaux qui sous-tendent les états désirés

Réseaux neuronaux

Intervenir de façon systématique sur les situations où se manifestent nos états de conscience et/ou comportement problématiques afin de défaire les automatismes neuro-biologiques qui les sous-tendent. Ces automatismes résultent parfois de plusieurs décennies d’apprentissage négatif. Une action répétée – et ce, au moment même où se manifeste l’état problématique –  viendra défaire les réseaux neuronaux correspondant et renforcer ceux qui supportent l’état désiré. Cette stimulation répétée est indispensable pour que se maintiennent les nouvelles connexions synaptiques. Dans le cas contraire, après 3 semaines, il ne reste plus rien de l’apprentissage qui avait été effectué (cf. Erik Kandel, prix Nobel de médecine en 2000).

4. Renforcer la conscience de mon identité originelle

Parfois, dans une recherche de sécurité, d’appartenance à une famille symbolique, j’ai adopté inconsciemment une conception de la vie, des valeurs et des comportements qui ne m’appartiennent pas : ce sont peut être ceux de ma mère avec laquelle j’entretiens une relation « fusionnelle », de mon conjoint, de mon univers professionnel…. Tôt ou tard, je vais ressentir un mal être car je ne suis pas « comme » tel ou tel. Je suis né avec ma singularité, mon originalité. Je ne suis identique à aucun autre être vivant dans l’univers! Une petite voix au fond de moi va finir par me susurrer « tout ça, ce n’est pas toi, tu aspires à autre chose ». Lorsque je ressentirai ce qui fait ma singularité et que je l’accepterai, mes façons d’agir, de penser et de ressentir vont se mettre en consonance avec mes désirs profonds. Je me sentirai alors apaisé, mieux intégré dans l’existence.

5. Mieux ressentir mes désirs authentiques

Une bonne conscience du corps est indispensable. Car mes impressions sensorielles sont nécessaires pour que naisse l’émotion. Et cette émotion précède le désir. Autrement dit, si je ne ressens pas grand chose dans mon corps, j’aurais du mal à prendre conscience de mes vrais désirs. Alors je risque de vivre en référence à des impératifs moraux, aux exigences de la société, à une analyse rationnelle de la situation… Mais pas à mes désirs. En étant bien connecté à mes ressentis, je me dote de cette boussole interne qui va m’indiquer dans quelle direction il est souhaitable que j’oriente ma vie. Quand j’irai dans la bonne direction, ce n’est pas tant mon mental que mon corps qui va me le faire savoir. Je « me sentirai bien », voilà tout. Mais encore faut-il que « je me sente » ! Ce qui ne va pas de soi car les difficultés de la vie et notamment les traumatismes on tendance à produire une dissociation corps/esprit. Si le corps a fait mal un jour (accident, abus sexuel….) , ou que j’ai crains qu’il fasse mal sous l’effet d’une menace, je me suis peut être mis inconsciemment à distance de ce corps. Si tel est le cas, mes sensations/émotions se sont alors partiellement éteintes et il m’est donc plus difficile de ressentir mes vrais désirs et de développer la volonté nécessaire pour traduire ces désirs dans l’action.

6. Développer mes compétences relationnelles

Lorsque la détente et la sécurité sont là, que je suis libéré de mes entraves et que je m’accepte tel que je suis, que je ressens mes vrais désirs, je peux dorénavant m’ouvrir davantage à l’autre et m’enrichir à son contact. Différentes pratiques peuvent alors favoriser ma capacité d’écoute et l’expression de mes émotions, bases de l’intimité et d’une relation interpersonnelle authentique.

7. Rester dans une dynamique d’évolution constante 

Cabinet Coat, hypnose, sophrologie, psychothérapie énergétique, Colmar, Haut Rhin, thérapies brèves, développement personnel

Maintenir un bon équilibre physique et émotionnel suppose une pratique régulière. Avec la routine énergétique, 5 minutes matin et soir  suffisent.

Une fois qu’un bon équilibre émotionnel a été installé, il faut maintenir ma capacité d’ouverture et d’apprentissage, ma tolérance à l’incertitude inhérente à la vie, ma souplesse. Pour cela, une me faut une pratique régulière pour maintenir l’unité esprit/corps (conscient/inconscient) . Car même le pianiste virtuose perd son niveau s’il abandonne son entrainement. Des pratiques issues de la médecine énergétique (cf. la vidéo « Routine énergétique » sur le présent site) ou de la sophrologie permettent :
  • d’une part, de mobiliser le corps pour favoriser la circulation de l’énergie et apaiser les structures (amygdale) et mécanismes qui sous-tendent l’anxiété,
  • de renforcer la présence du corps dans la conscience : rester à l’écoute de mes sensations et de mes émotions, maintenir une bonne unité entre la conscience cognitive et la conscience somatique. Autrement dit, il s’agit de rester constamment en contact avec ce qui fait ma singularité pour, jour après jour, canaliser mon énergie dans le sens qui correspond à mes aspirations profondes.

Philippe Coat

© Reproduction interdite sans l’accord exprès de l’auteur.
(1) L’épigénétique est la science qui étudie les sources qui contrôlent l’expression des gènes depuis l’extérieur de l’ADN. Il s’agit d’une étude des signaux qui allument et éteignent les gènes. Certains de ces signaux sont des produits chimiques, d’autres sont électromagnétiques. Certains viennent de l’environnement interne du corps, tandis que d’autres sont la réponse de notre corps à des signaux provenant del’environnement qui entourent notre corps. (2)Dawson Church, Ph.D., est chercheur en médecine énergétique. Il a fondé le Soul Médecine Institute. In Le génie dans vos gènes. (3) Ronald Glaser, faculté de médecine de l’université d’Etat d’Ohio et Janice Kiecolt-Glaser, psychologue. (4) Dr Herbert Benson, président du Harvard medical School Mind-Body Medical Institute. (5) Bruce McEwen, PhD, directeur du laboratoire de neuro-endocrinologie à université Rockfeller de New York.
psychothérapie, Hypnothérapie, sophrologie, méditation, techniques de libération émotionnelle, Colmar, strasbourg

Philippe Coat, psychothérapie intégrative
/ Natalia Coat, développement personnel

Le docteur Bruce Lipton, l’un des pères de l’épigénétique, a été le premier à comprendre qu’une grande partie de notre activité génétique est affectée par des facteurs extérieurs à la cellule. Un exemple parmi d’autres : l’influence de nos émotions sur la cicatrisation. Des chercheurs (3) ont étudié l’effet qu’a le stress associé à des conflits conjugaux sur la cicatrisation des plaies, qui est un marqueur significatif d’activation génétique. A l’aide d’un dispositif de succion, les expérimentateurs ont provoqué de petites ampoules sur la peau de cobayes mariés, après quoi on a demandé à chaque couple d’avoir une discussion neutre d’une demi-heure. Pendant les trois semaines suivantes, les chercheurs ont suivi la production de trois protéines que le corps fabrique en association avec la cicatrisation des plaies. Ils ont ensuite demandé aux mêmes couples de discuter d’un sujet sur lequel ils étaient en désaccord.

Un état émotionnel négatif ralentit la cicatrisation de 40 %

Les chercheurs ont découvert que l’expression des protéines liées à la cicatrisation était déprimée chez les couples qui s’étaient disputés. Même les couples qui avaient eu un simple dialogue autour d’une différence d’opinions, plutôt qu’une franche dispute verbale, montraient de plus lentes cicatrisation de leurs plaies. Mais dans les couples qui avaient eu de sévères désaccords, avec dénigrements, sarcasmes et critiques, la cicatrisation étaient ralentie d’environ 40 %. « Il s’agit de blessures mineures et d’interactions limitées dans le temps. Les conflits conjugaux de la vie réelle ont probablement un impact plus puissant », ajoute Janice Kiecolt-Glaser. Lorsque vous avez une telle lésion sur la peau et que votre corps a besoin de la réparer, un signal est envoyé aux gènes associés à la cicatrisation. Ces gènes s’expriment en incitant les cellules souches à se transformer en cellules de peau saines et fonctionnelles. Quand il y a interférence avec ce signal, ce qui ici provient des états émotionnels des sujets en colère, les cellules souches ne reçoivent plus clairement le message car l’énergie du corps est occupée à construire des produits biochimiques de réponse à la menace (subjective) déclenchée par la colère. La cicatrisation est compromise.

Anxiété = vieillissement prématuré

Stress Cet exemple laisse imaginer ce qui se passe lorsque nous sommes assaillis de façon régulière par des pensées stressantes. Selon Dawson Church, PhD (2), « La circulation de ces hormones de stress (ndlr : adrénaline, noradrénaline et cortisol) va compromettre votre système immunitaire, affaiblir vos organes et vous faire vieillir prématurément. Vous êtes en train d’activer des gènes qui fonctionnaient parfaitement bien pour l’homme des cavernes (ndlr : c’est-à-dire un processus visant à assurer la survie en maximisant à court terme les performances physiques et mentales pour faire face à un danger), mais qui sont contre-productifs pour l’homme moderne ». Pour le Dr Herbert Benson (4), « Les pensées stressantes qui conduisent à la sécrétion de la noradrénaline liée au stress entravent nos capacités de guérison naturelles issues de l’évolution. Ces pensées ne sont souvent que dans nos esprits, et non pas une réalité. » Le neuro-endocrinologue Bruce McEwen, PhD (5), précise « qu’un tel stress use le cerveau, conduisant à l’atrophie cellulaire et à la perte de la mémoire. Il élève également la pression artérielle et le sucre dans le sang (glycémie), qui durcissent les artères et mènent à des maladies cardiaques ».
Sous l’effet du stress, une élévation chronique du taux de cortisol contribue aux affections suivantes :
  • Tension artérielle élevée
  • Réduction de la capacité de mémoire et d’apprentissage
  • Hyperglycémie
  • Maladies cardiaques
  • Diminution de la réparation cellulaire
  • Accélération du vieillissement
  • Ralentissement de la cicatrisation
  • Réduction de la réparation osseuse
  • Diminution des cellules immunitaires en circulation
  • Diminution des anticorps immunitaires
  • Mort des cellules cérébrales
  • Réduction de la masse musculaire
  • Diminution de la réparation des cellules cutanées
  • Augmentation de dépôt de graisse autour de la taille et des hanches
  • Ostéoporose.
Source : Dawson Church, PhD

Comment installer un état d’esprit favorable à ma santé ?

Dawson Church

Dawson Church, PhD

Nous sommes donc en bonne partie responsable de notre santé. Dawson Church, PhD (2), avance que « En nous déstressant par le biais de nos attitudes, croyances, hygiène de vie, autosuggestions et spiritualité, nous prenons pleinement part au choix des instruments qui prédomine dans notre symphonie génétique.  Lorsque vous comprenez qu’à chaque émotion et pensée, à chaque instant, vous procédez à l’ingénierie épigénétique de vos propres cellules, vous avez soudain sur votre état de santé et de bonheur une capacité d’action qui peut faire toute la différente.» Très bien : notre santé dépend de nos pensées. Alors concrètement, comment installer en nous un état d’esprit qui va agir favorablement sur notre métabolisme et l’expression de nos gènes pour optimiser notre santé et notre bien être ? Différentes pratiques mobilisant corps et esprit, issues de la thérapie intégrative avancée (AIT), de l’hypnose, des techniques de libération émotionnelle ou encore de la sophrologie permettent d‘agir efficacement. Il s’agira d’une part, de nous libérer de nos entraves (traumatismes, croyances limitantes, automatismes neuro-biologiques ) et d’autre part, d’installer un bon équilibre émotionnel – et de le maintenir dans le temps ! – par une pratique régulière.

Quelle stratégie thérapeutique peut-on adopter ?

Bien entendu, il n’y a pas de parcours type. Tout dépend de votre « carte du monde », parcours de vie, besoins du moment… Voici néanmoins les quelques thématiques sur lesquelles il faudra s’interroger et, le cas échéant agir, pour composer un programme santé adapté tel que le pratique le Cabinet Coat, cabinet de thérapies brèves & développement personnel.

1. Créer en moi une base de sécurité

Dans un premier temps, il conviendra que je développe en moi les ressources nécessaires pour aborder le quotidien avec lucidité et créativité : calme, détente, sécurité, estime de soi. Sans ces ressources primaires, je ne peux pas changer, me projeter dans l’avenir. Dans la peur, impossible d’explorer.

2. Me libérer de mes entraves

S’il y a lieu, il conviendra de me libérer des traumatismes ou conditionnements affectifs qui entretiennent en moi des pensées et émotions qui vont altérer ma santé. Peut être aussi, affaiblir les automatismes de pensée qui me limitent : croyances irrationnelles, distortions cognitives, schémas dysfonctionnels… Des habitudes de penser, d’agir ou de ressentir qui sont figées s’accommodent mal du mouvement permanent qui caractérise la vie qui s’exprime en moi et autour de moi.

3. Renforcer par la répétition les réseaux neuronaux qui sous-tendent les états désirés

Réseaux neuronaux

Intervenir de façon systématique sur les situations où se manifestent nos états de conscience et/ou comportement problématiques afin de défaire les automatismes neuro-biologiques qui les sous-tendent. Ces automatismes résultent parfois de plusieurs décennies d’apprentissage négatif. Une action répétée – et ce, au moment même où se manifeste l’état problématique –  viendra défaire les réseaux neuronaux correspondant et renforcer ceux qui supportent l’état désiré. Cette stimulation répétée est indispensable pour que se maintiennent les nouvelles connexions synaptiques. Dans le cas contraire, après 3 semaines, il ne reste plus rien de l’apprentissage qui avait été effectué (cf. Erik Kandel, prix Nobel de médecine en 2000).

4. Renforcer la conscience de mon identité originelle

Parfois, dans une recherche de sécurité, d’appartenance à une famille symbolique, j’ai adopté inconsciemment une conception de la vie, des valeurs et des comportements qui ne m’appartiennent pas : ce sont peut être ceux de ma mère avec laquelle j’entretiens une relation « fusionnelle », de mon conjoint, de mon univers professionnel…. Tôt ou tard, je vais ressentir un mal être car je ne suis pas « comme » tel ou tel. Je suis né avec ma singularité, mon originalité. Je ne suis identique à aucun autre être vivant dans l’univers! Une petite voix au fond de moi va finir par me susurrer « tout ça, ce n’est pas toi, tu aspires à autre chose ». Lorsque je ressentirai ce qui fait ma singularité et que je l’accepterai, mes façons d’agir, de penser et de ressentir vont se mettre en consonance avec mes désirs profonds. Je me sentirai alors apaisé, mieux intégré dans l’existence.

5. Mieux ressentir mes désirs authentiques

Une bonne conscience du corps est indispensable. Car mes impressions sensorielles sont nécessaires pour que naisse l’émotion. Et cette émotion précède le désir. Autrement dit, si je ne ressens pas grand chose dans mon corps, j’aurais du mal à prendre conscience de mes vrais désirs. Alors je risque de vivre en référence à des impératifs moraux, aux exigences de la société, à une analyse rationnelle de la situation… Mais pas à mes désirs. En étant bien connecté à mes ressentis, je me dote de cette boussole interne qui va m’indiquer dans quelle direction il est souhaitable que j’oriente ma vie. Quand j’irai dans la bonne direction, ce n’est pas tant mon mental que mon corps qui va me le faire savoir. Je « me sentirai bien », voilà tout. Mais encore faut-il que « je me sente » ! Ce qui ne va pas de soi car les difficultés de la vie et notamment les traumatismes on tendance à produire une dissociation corps/esprit. Si le corps a fait mal un jour (accident, abus sexuel….) , ou que j’ai crains qu’il fasse mal sous l’effet d’une menace, je me suis peut être mis inconsciemment à distance de ce corps. Si tel est le cas, mes sensations/émotions se sont alors partiellement éteintes et il m’est donc plus difficile de ressentir mes vrais désirs et de développer la volonté nécessaire pour traduire ces désirs dans l’action.

6. Développer mes compétences relationnelles

Lorsque la détente et la sécurité sont là, que je suis libéré de mes entraves et que je m’accepte tel que je suis, que je ressens mes vrais désirs, je peux dorénavant m’ouvrir davantage à l’autre et m’enrichir à son contact. Différentes pratiques peuvent alors favoriser ma capacité d’écoute et l’expression de mes émotions, bases de l’intimité et d’une relation interpersonnelle authentique.

7. Rester dans une dynamique d’évolution constante 

Cabinet Coat, hypnose, sophrologie, psychothérapie énergétique, Colmar, Haut Rhin, thérapies brèves, développement personnel

Maintenir un bon équilibre physique et émotionnel suppose une pratique régulière. Avec la routine énergétique, 5 minutes matin et soir  suffisent.

Une fois qu’un bon équilibre émotionnel a été installé, il faut maintenir ma capacité d’ouverture et d’apprentissage, ma tolérance à l’incertitude inhérente à la vie, ma souplesse. Pour cela, une me faut une pratique régulière pour maintenir l’unité esprit/corps (conscient/inconscient) . Car même le pianiste virtuose perd son niveau s’il abandonne son entrainement. Des pratiques issues de la médecine énergétique (cf. la vidéo « Routine énergétique » sur le présent site) ou de la sophrologie permettent :
  • d’une part, de mobiliser le corps pour favoriser la circulation de l’énergie et apaiser les structures (amygdale) et mécanismes qui sous-tendent l’anxiété,
  • de renforcer la présence du corps dans la conscience : rester à l’écoute de mes sensations et de mes émotions, maintenir une bonne unité entre la conscience cognitive et la conscience somatique. Autrement dit, il s’agit de rester constamment en contact avec ce qui fait ma singularité pour, jour après jour, canaliser mon énergie dans le sens qui correspond à mes aspirations profondes.
Philippe Coat
© Reproduction interdite sans l’accord exprès de l’auteur.
(1) L’épigénétique est la science qui étudie les sources qui contrôlent l’expression des gènes depuis l’extérieur de l’ADN. Il s’agit d’une étude des signaux qui allument et éteignent les gènes. Certains de ces signaux sont des produits chimiques, d’autres sont électromagnétiques. Certains viennent de l’environnement interne du corps, tandis que d’autres sont la réponse de notre corps à des signaux provenant del’environnement qui entourent notre corps. (2)Dawson Church, Ph.D., est chercheur en médecine énergétique. Il a fondé le Soul Médecine Institute. In Le génie dans vos gènes. (3) Ronald Glaser, faculté de médecine de l’université d’Etat d’Ohio et Janice Kiecolt-Glaser, psychologue. (4) Dr Herbert Benson, président du Harvard medical School Mind-Body Medical Institute. (5) Bruce McEwen, PhD, directeur du laboratoire de neuro-endocrinologie à université Rockfeller de New York.

Des questions ? N’hésitez pas à nous appeler au  07 81 82 54 59

CABINET COAT / Psychothérapie intégrative corps/esprit, Développement personnel, préparation mentale du sportif  Strasbourg centre : 2 rue de la brigade d’Alsace-Lorraine – 67000 Strasbourg A distance, sur Skype.
  • Thérapie Intégrative Avancée (A.I.T.),
  • Thérapie des schémas (TCC),
  • Techniques de libération émotionnelle (E.F.T. clinique),
  • Techniques de traitement des séquelles somatiques du trauma,
  • Hypnose thérapeutique,
  • Hypnose générative,
  • Sophrologie,
  • Programmation Neurolinguistique (PNL),
  • Coaching génératif,

STRESS ET ANGOISSE : AGISSEZ A LA SOURCE POUR VOUS LIBERER DURABLEMENT

Les bénéfices que vous pouvez attendre de notre thérapie dans le traitement de l’angoisse et du stress

Stress anxiété hypnose colmar alsace

Hypnose, Techniques de libération émotionnelle, sophrologie, thérapie intégrative avancée : une combinaison d’approches est nécessaire

  • Identifier la source profonde de ce stress : (traumatismes, croyances limitantes, automatismes neuro-biologiques) et la traiter
  • Eliminer ou atténuer les manifestations somatiques du stress (tensions musculaires, tachycardie, insomnie, vertiges, douleurs dorsales, maux de ventre…)..
  • Permettre au système nerveux de réagir de façon différente aux stimuli externes (situations, personnes, événements…) ou internes (pensées, discours interne, projections dans le futur…) qui génèrent le stress, autrement dit, vous désensibiliser à ces générateurs de stress.

Le stress joue un rôle dans de nombreux troubles

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Philippe Coat, psychothérapie intégrative
/ Natalia Coat, développement personnel

Le stress est  impliqué dans de nombreux troubles et maladies. Ses effets peuvent être physiques ou psychiques. Il est tantôt responsable de l’apparition du problème, de son maintien ou de son aggravation.

Nous sommes nombreux à nous épuiser à tenter de traiter nos symptômes un par un. Mais parfois, ces symptômes ont une seule origine : le stress.

Si vous présentez plusieurs des symptômes suivants, il serait bon d’explorer la piste du stress : maux de tête, tensions musculaires, pâleur, diarrhée, douleur à l’estomac, douleurs lombaires, dorsales ou cervicales, sueurs, bouche sèche, vertiges, respiration accrue, palpitations, douleurs thoraciques, démangeaisons…

Peut-être vos problèmes physiques sont-ils accompagnés d’une évolution de votre comportement : réactions excessives, agressivité, morosité, esprit confus, perte de l’estime de soi, de la confiance en soi, mauvaise humeur, manque d’enthousiasme, irritabilité, idées noires…? Alors l’hypothèse d’une origine liée au stress gagne encore du terrain.

Maximiser nos capacités pour faire face au défi

Le stress est une solution d’adaptation développée au fil de l’évolution humaine dans le but de faire face aux défis de la vie quotidienne.

Les modifications tant physiologiques que psychologiques générées par le stress permettent d’optimiser les capacités du corps et de l’esprit pour nous adapter à un changement ou faire face à un agresseur pour assurer notre survie, soit par la fuite, soit par le combat.

Que la menace soit réelle ou imaginaire, un tel état nécessite une quantité d’énergie très importante et ignore complètement les autres besoins du corps et de l’esprit (récupération, protection à long terme, plaisir, etc.). Si la situation d’urgence génératrice de stress perdure, le corps, comme l’esprit, vont progressivement s’épuiser.

Les dommages psychiques du stress

Mal contrôlé, le stress peut générer des troubles de l’adaptation qui conjuguent dépression, anxiété, voire conduites addictives.

Quand le comportement évolue

L’anxiété est l’un des signes les plus caractéristiques du stress. Elle peut entraîner une gêne quotidienne. Le stress va modifier progressivement le comportement de l’individu : réactions excessives, agressivité, morosité, esprit confus, perte de l’estime de soi, de la confiance en soi, mauvaise humeur, manque d’enthousiasme, irritabilité, idées noires, repli sur soi, refus de voir ses amis, ses collègues ou sa famille… L’appétit se fait moindre, générant une fatigue qui ne va rien arranger.

Les signes du stress, au niveau comportemental et psychologique (1)
  • Perte de l’appétit, anorexie ou boulimie
  • Baise de l’estime de soi
  • Perte de confiance en soi
  • Irritabilité
  • Colère fréquentes et sentiment de persécution
  • Crises de larmes
  • Perte du sens de l’humour
  • Hostilité
  • Agitation
  • Difficulté de concentration
  • Baisse de la libido
  • Usage de drogues, de médicaments psychotropes, d’alcool
  • Insomnie et cauchemar
  • Repli sur soi et difficulté à communiquer
  • Anxiété
  • Crise de panique
  • Tristesse
  • Pertes de mémoire

La libido en berne

L’activation du système sympathique par les hormones du stress va s’opposer à l’érection et à l’afflux de sang dans la verge. Chez la femme, la stimulation du système sympathique va se traduire par une absence de lubrification. Le stress va agir sur l’hypophyse et l’hypothalamus, perturbant le cycle des règles et l’ovulation.

Un état dépressif qui se profile

Le stress peut également amener progressivement vers une dépression nerveuse dite « réactionnelle » qui va aggraver la situation. Cette dépression qui apparait dans les mois suivants le début de la situation stressante, disparait généralement dans les six mois qui suivent l’arrêt du stress. Elle se manifeste par des troubles du sommeil, une perte de l’appétit, une fatigabilité accrue et une grande douleur morale.

Stress Angoisse Anxiété

L’hypnose permet de désensibiliser aux stimuli générateurs de stress

Le stress n’épargne pas non plus le cerveau. Des lésions des neurones cérébraux ont ainsi été observées chez des sujets soumis à des stress importants. L’hippocampe, une zone du cerveau dédiée à la mémoire, aux apprentissages et aux émotions va s’atrophier sous les assauts répétés du cortisol. Trop de stress nuit donc à la mémoire. Cette atrophie de l’hippocampe est définitive. Elle subsiste lorsque le taux de cortisol revient à la normale.

Quelques uns des événements les plus stressants de la vie

Valeur Evénement de la vie
100 Décès du conjoint
73 Divorce
65 Séparation conjugale
63 Peine d’emprisonnement
63 Décès d’un proche parent
53 Maladie ou blessure personnelle
50 Mariage
47 Licenciement
45 Réconciliation conjugale
45 Retraite
44 Changement dans l’état de santé ou dans le comportement d’un membre de la famille
40 Grossesse
39 Difficultés sexuelles
39 Nouveau membre dans la famille (naissance, adoption, etc.)
39 Modifications dans son travail, son commerce
38 Changement de situation financière
37 Décès d’un ami proche
36 Changement de métier, de profession
35 Dispute avec son conjoint
31 Hypothèque importante
29 Changement de responsabilité au travail
29 Départ d’un enfant de la maison
29 Problèmes avec sa belle-famille
28 Réalisation majeure sur le plan personnel
26 Début ou arrêt de travail du conjoint
26 Début ou fin d’étude
25 Changement dans ses conditions de vie
24 Révision de ses habitudes de vie
23 Problèmes avec son supérieur
Extrait de l’échelle de Holmes-Rahe; Journal of Psychosomatic Research

Les dégâts physiques du stress

Au fil des mois et des années, le stress chronique ou la répétition de stress aigus ou mineurs finissent par retentir sur l’état de santé. Des maladies peuvent apparaitrent, favorisées ou même générées par l’état de stress.

 Un affaiblissement du système immunitaire

Le stress va affaiblir les défenses immunitaires de l’organisme face aux envahisseurs potentiels que sont les champignons, les virus, les bactéries, les cellules cancéreuses, les allergènes…. Sous l’effet de la stimulation du système nerveux sympathique, le nombre des lymphocytes (globules blancs responsables de l’immunité) va diminuer, favorisant ainsi les infections à répétition. Il en est de même pour certains cancers dont l’apparition et l’évolution semblent influencée par le stress.

Stress, hypnose, colmar, alsace

Plus la situation stressante se prolonge et plus le risque de contracter un rhume augmente (Cohen et al. – Health psychology, 1998)

Diverses études ont étudié les effets du stress d’une manière globale en évaluant son impact sur un grand nombre de sujets. Toutes ont permis de mettre en évidence l’impact du stress sur l’efficacité, entre autres, du système immunitaire. Pour exemple, l’équipe du Dr Sheldon Cohen de l’université de Carnegie Mellon à Pittsburgh aux USA a mené une étude sur un groupe de plus de 400 personnes « cobayes » volontaires âgées entre 18 et 55 ans. Durant la phase initiale de l’expérience, la personne participante était soumise à une batterie de tests (interview, prélèvements sanguins, etc.) afin de déterminer l’état de santé global, le niveau d’efficacité du système immunitaire et le niveau de stress. Ensuite, le virus du rhume était inoculé à ces personnes sous la forme d’une injection nasale. Le but de l’expérience était de savoir s’il était possible de prédire les probabilités de contracter le rhume en fonction du niveau de stress de la personne ayant été infectée. Les résultats mettent clairement en évidence que plus le niveau de stress est élevé et plus le risque de contracter le rhume est important.

Les signes du stress, au niveau somatique (2)
  • Céphalées
  • Tremblements
  • Pâleur
  • Diarrhée
  • Douleur à l’estomac
  • Douleurs lombaires, dorsales ou cervicales
  • Sueurs
  • Mains et pieds froids
  • Bouche sèche
  • Vertiges
  • Respiration accrue
  • Palpitations, douleurs thoraciques
  • Démangeaisons

 L’impact du stress a également été établi pour une maladie beaucoup plus grave, comme le sida. Une étude, publiée dans la revue « Proceedings of the National Academy of Science », l’établit de façon indiscutable. Chez des patients séropositifs, traités par la trithérapie, les chercheurs ont mesuré deux paramètres: 1) l’activité de l’adrénaline – présente en cas de stress – dans leur corps avant tout traitement; 2) le taux de virus dans le sang.

Ils ont constaté que les patients les moins stressés supprimaient quatre fois plus de virus que les autres, tout traitement égal par ailleurs. En d’autres termes, cela signifie que plus le niveau de stress est élevé et plus le système immunitaire est faible. Inversement, plus le niveau de stress est bas et plus le système immunitaire est efficace et peut combattre de nombreux types de virus, y compris celui du sida.

Cœur et vaisseaux sont affectés

Lorsque le facteur de stress persiste, s’accentue ou se répète trop souvent, des pathologies graves peuvent apparaître, comme l’infarctus du myocarde, l’accident vasculaire cérébral sans parler de l’hypertension artérielle.

Les autres maladies du stress (3)
  • Hypercholestérolémie
  • Asthme
  • Désordres hormonaux (hypo ou hyperthyroïdie)
  • Troubles immunitaires
  • Kyste ovarien
  • Fibrome utérin
  • Troubles de l’ovulation
  • Migraines
  • Problèmes dermatologiques (peau sèche, poriasis, chute des cheveux, allergies, poussée d’herpès, acné)

Extrait de Stress contrôle – Dr Daniel Gloaguen – Editions Alpen

Problèmes digestifs

Lors d’un stress, le sang a tendance a délaisser le système digestif pour irriguer davantage les organes de la fuite, du combat ou de la résistance (cœur, muscle). D’où l’apparition de troubles digestifs somatiques parfois graves comme la recto-colite hémorragique. Le manque de vascularisation peut aussi perturber la mobilité intestinale et provoquer des maladies digestives fonctionnelles telles que diarrhée, constipation, spasmes et ballonnements. Enfin, l’hyperactivité gastrique constatée lors d’épisode de stress peut déclencher un ulcère à l’estomac, entretenu par l’augmentation du cortisol qui va s’opposer à la cicatrisation de la muqueuse gastrique irritée. De nombreuses raisons qui expliquent la fréquence des douleurs abdominales lors d’épisodes de stress.

Le stress : un mécanisme de défense

Le stress est une solution d’adaptation développée au fil de l’évolution humaine dans le but de faire face aux défis de la vie quotidienne.

Les modifications tant physiologiques que psychologiques générées par le stress permettent d’optimiser les capacités du corps et de l’esprit pour nous adapter à un changement ou faire face à un agresseur pour assurer notre survie, soit par la fuite, soit par le combat.

Stress hypnose colmar cortisolAu cours d’un stress, les taux de cortisol et d’adrénaline augmentent de façon importante et permanente. Ces hormones vont contribuer à apporter plus d’énergie à l’organisme et en particulier au cerveau et aux muscles au détriment des autres organes (systèmes immunitaire et digestif, peau, organes génitaux).

Cependant, un tel état nécessite une quantité d’énergie très importante et ignore complètement les autres besoins du corps et de l’esprit (récupération, protection à long terme, plaisir, etc.). Si la situation d’urgence génératrice de stress perdure, le corps, comme l’esprit, vont progressivement s’épuiser.

Ces hormones qui deviennent des ennemies

L’adrénaline et le cortisol sont les principales hormones responsables des réactions physiologiques observées dans le stress. Alliées à l’origine, elles deviennent vite des ennemies si la situation stressante se prolonge.

L’adrénaline, hormone de la peur

L’adrénaline va mettre l’organisme dans un état de tension et d’alerte extrême. C’est l’hormone de la peur, de l’action immédiate. Cette hormone va provoquer d’autres réactions favorisant la fuite : augmentation de la respiration, dilatation des bronches, accélération du rythme cardiaque et augmentation de la tension artérielle. Lors d’un stress prolongé, la production excessive d’adrénaline va user l’organisme. Une autre hormone, la noradrénaline, stimule la vigilance ainsi que la motricité corporelle.

 Le cortisol, hormone de l’énergie

Le cortisol est l’autre hormone importante du stress. Il va augmenter l’apport en glucose sanguin, nécessaire à un meilleur fonctionnement cérébral et musculaire. C’est l’hormone de l’énergie. On suspecte le cortisol d’être impliqué dans le développement de certains cancers (sein, peu, utérus) chez qui auraient tendance à sécréter plus de cortisol. En outre le cortisol diminuerait l’activité des cellules tueuses du système immunitaire chargées de supprimer les cellules cancéreuses. Par ailleurs, cette hormone accélère la destruction protéique osseuse et s’oppose à la croissance de l’os, élève le taux de cholestérol et de triglycérides, favorise la rétention d’eau par le rein et inhibe l’hormone de croissance.

A chaque stress sa stratégie thérapeutique

La stratégie thérapeutique sera bien entendu très différente selon l’origine du stress. De plus, plusieurs origines peuvent se conjuguer. D’où la nécessité de prendre le temps de bien cerner la problématique lors de la première rencontre.

Par ailleurs, dans cette stratégie d’intervention, une combinaison de techniques sera souvent plus efficace : par exemple de l’EFT (Emotionnal Freedom Techniques) tout d’abord pour éliminer des émotions bloquantes, puis de l’hypnose pour modifier des automatismes inconscients et enfin de la sophrologie pour entretenir sur le long terme une bonne régulation émotionnelle.

Quels sont les bénéfices que peut apporter l’hypnose dans le traitement du stress ?

Tout d’abord, l’hypnose peut le plus souvent éliminer ou atténuer les manifestations somatiques du stress (céphalées, tensions musculaires, diarrhée, vertiges, douleurs dorsales, insomnie…). L’état hypnotique exerce un effet de frein sur le système nerveux sympathique ce qui produit détente musculaire, ralentissement du rythme cardiaque, diminution de la pression artérielle… Cette diminution d’activité du système nerveux sympathique suffira souvent à faire céder les manifestations somatiques du stress, en particulier si le patient pratique régulièrement des séances d’auto-hypnose apprises en cabinet.

On va également apprendre au système nerveux à réagir de façon différente aux stimuli externes (situations, personnes, événements…) ou internes (pensées, discours interne, projections dans le futur…) qui génèrent le stress, autrement dit, vous désensibiliser à ces générateurs de stress.

Il peut être nécessaire d’identifier et de traiter les émotions bloquantes ou limitantes liées à des événements douloureux du passé – voire des traumatismes – (y compris quand ils sont inconnus) et susceptibles d’entretenir votre état de stress ou d’en être à l’origine.

Des séances d’auto-hypnose, apprises en cabinet, permettent au patient, à domicile, de s’entrainer à établir et maintenir un état d’esprit positif, le calme mental et la détente corporelle.

(1), (2), (3) Extraits de Stress contrôle – Dr Daniel Gloaguen – Editions Alpen        

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CABINET COAT / Thérapies brèves, Développement personnel 

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Philippe et Natalia Coat

  • Thérapie Intégrative Avancée (A.I.T.),
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RESISTANCE A LA GUERISON OU AU CHANGEMENT

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Philippe Coat, psychothérapie intégrative / Natalia Coat, développement personnel

Le Cabinet Coat s’est fait une spécialité du traitement des mécanismes inconscients de résistance à la guérison et au changement (ce que l’on nomme parfois « inversion psychologique »).

Car lorsqu’ils ne sont pas repérés et traités, ces phénomènes vont faire achopper toute forme de médecine, quelle agisse sur le corps ou le psychisme! Si vous avez essayé de nombreuses formes de thérapie sans aucun succès, il est sans doute temps de vous atteler au traitement de ces résistances inconscientes qui vous interdisent toute évolution.

Pourquoi ne fait-on pas toujours ce qu’il faudrait pour guérir ou changer ?

Nous connaissons tous une personne dans notre entourage qui semble – malgré elle -s’opposer à sa guérison, résister au changement auquel, pourtant, elle aspire . Certains semblent même saboter inconsciemment tout processus susceptible de mener à leur  guérison : ils ne font rien ou presque pour échapper à leur souffrance ou encore, si ils s’engagent dans un traitement quelconque, finissent toujours par abandonner très vite, s’interdisant ainsi tout espoir d’obtenir un résultat significatif. D’autres enfin persévèrent sans obtenir pour autant le moindre résultat !

Qu’est-ce qui explique cette  résistance à la guérison ou au changement qui paraît si paradoxale? Quels sont les éléments qui empêchent les personnes de prendre des décisions qui serviraient au mieux leurs intérêts ? Pourquoi ne va t’on pas toujours spontanément vers ce qui contribue à notre plaisir, notre libération ou notre élévation ? Explorons quelques-uns des mécanismes qui sont en jeu derrière ce paradoxe et évoquons – à titre indicatif – quelques types de stratégies et techniques cliniques qui peuvent être envisagées pour lever ces freins.

La peur de perdre un bénéfice tangible

Toute décision comporte des bénéfices, certains conscients, d’autres inconscients. Si consciemment je souhaite changer mais que je ne parviens pas à le décider, c’est probablement qu’inconsciemment, j’ai pris la décision de rester là où je me trouve. Conserver son trouble, son symptôme, sa maladie est une décision qui offre des bénéfices tangibles ou symboliques. La résistance au changement provient fréquemment de la peur inconsciente de perdre ce bénéfice que m’apporte parfois mon trouble. Examinons quelques exemples.

Marie, atteinte d’une hyper-inflammation du nerf sciatique Les traitements que suit marie ne semblent pas beaucoup atténuer sa douleur et encore moins venir à bout de son problème. En arrêt maladie depuis 2 mois, elle est employée depuis 15 ans dans l’industrie où elle est formatrice. Elle connaît son métier sur le bout des doigts. Enjouée, dynamique, dotée d’une autorité naturelle ,elle est appréciée dans ce milieu masculin où elle a su se faire une place. Avant l’apparition de sa maladie, elle se déplaçait beaucoup en voiture d’un site à un autre. Elle marche maintenant avec peine.

Quel bénéfice tire t-elle de cette douleur qu’elle doit endurer ? La thérapie se désintéresse volontairement de son symptôme pour cerner ce qui se joue en elle. Son affection du nerf sciatique n’est pas le problème à traiter, il n’en est que l’ombre, la manifestation. Sa maladie est la compensation symbolique inconsciente d’une émotion qui n’a pas pu s’exprimer, d’un désir profond qui n’a pas pu venir à la conscience : elle a intégré ce milieu professionnel à une époque où, dans ses choix, acquérir une sécurité matérielle importait plus que la possibilité de se réaliser dans son métier. Elle est aujourd’hui respectée pour ses compétences, dirige une équipe, gère des budgets importants et tout cela comble son ego. Mais dans le même temps, ses aspirations profondes ont évoluées, elle a changé. Elle s’est d’ailleurs récemment formée au Yoga, s‘intéresse à la spiritualité… et s’éloigne peu à peu du système de valeurs dominant dans son milieu professionnel où prime la recherche de « l’excellence », le « just in time », « le client roi », « l’agressivité commerciale »… Et même si elle ne se l’ai pas encore tout à fait avoué, ces valeurs lui semblent aujourd’hui puériles. Mais est-elle pour autant prête à renoncer aux avantages que lui procure son poste ?

Alors ce conflit interne inconscient qui ne peut pas s’exprimer par des mot va se manifester dans son corps. Ce corps exprime le désir profond qui traverse Marie : évoluer dans un environnement en consonance avec ses valeurs et qui lui permettrait de s’accomplir en tant qu’être humain.

Le bénéfice de sa sciatique ? La maladie la maintient opportunément à distance d’un milieu qui ne la nourrit plus. Le médecin ou thérapeute qui s’avisera de faire disparaître son affection à court terme avec une approche allopathique (2) (en se focalisant sur les symptômes) va à l’échec. Les symptômes ne céderont sans doute pas durablement tant que persistera son conflit interne.

Pourquoi ne pas mener une analyse logique et systématique des possibilités : « Et si vous démissionniez ? ». Bien que ces approches conscientes soient utiles, elles présentent de sérieuses limitations dans la mesure où le dilemme décisionnel se trouve en sous-sol et qu’il peut rester sourd à toute approche rationnelle.

Action thérapeutique envisageable pour favoriser le changement

Connecter Marie à son identité authentique

Marie a incorporé des valeurs et plus largement, des façons de penser, d’agir et de ressentir qui appartiennent à son père plutôt qu’à elle. Elle a d’ailleurs été élevée comme le garçon qui était désiré par ses parents. Cette « introjection » commence à perdre de sa force mais Marie n’a pas encore conscience que le trouble qu’elle ressent en elle est l’expression d’une aspiration profonde à vivre en conformité avec son identité authentique. Le travail thérapeutique va viser, par l’hypnose, à la libérer de ses limitations apprises dans son environnement familial. Dans l’état hypnotique, elle va se connecter à ce qui fait sa singularité et acquérir progressivement la capacité à l’accepter.

L’inviter à se projeter dans un futur où elle vit en conformité

avec ses aspirations profondes

Dans un seconds temps, elle sera peut être en capacité à apporter dans sa vie quotidienne les changements nécessaires, à se projeter aussi dans le futur et, s’il y a lieu, à dessiner un projet de vie / projet professionnel plus en consonance avec ses vrais désirs (par l’hypnose encore).

La peur de perdre un bénéfice symbolique

Alain, partagé entre sa femme et sa maitresse Alain est torturé lui aussi par un dilemme qui rend le changement difficile. Il est marié avec Julie depuis 20 ans, heureux dans son couple. A l’âge de 45 ans, il constate avec dépit qu’il n’avale plus ses 10 kilomètres de course à pieds dominicale avec aisance. C’est dans ce contexte qu’il croise un amour de jeunesse et depuis entretient des relations ponctuelles avec cette femme. La situation le fait souffrir, fait aussi souffrir sa femme à laquelle il a avoué sa liaison. Mais il ne parvient pas à prendre une décision : quitter sa femme ou mettre fin à sa relation ? On pourrait comprendre que la difficulté du renoncement à cette liaison s’explique notamment par le plaisir – sexuel et affectif – qu’elle lui procure. Mais le travail thérapeutique réalisé avec Alain révèle qu’il n’est pas amoureux de cette femme, qu’il n’était pas insatisfait sur un plan sexuel avant sa rencontre et qu’enfin, il est toujours amoureux de Julie qui compte énormément pour lui.

Alors pourquoi reste t-il dans cette situation ? Parce qu’elle lui procure un bénéfice symbolique important : alors que les effets de l’âge commencent à se faire sentir, monte une angoisse de mort encore inconsciente. Cette relation extra-conjugale représente sa jeunesse perdue, sa vitalité d’autrefois et surtout l’ensemble des possibles qui s’offraient à lui à l’époque de ses 20 ans. Y renoncer, ce serait prendre conscience de tout ce qui n’est désormais plus possible. Et se défaire du rempart qu’il a édifié pour tenter de contenir cette angoisse de mort qui commence à poindre.

Action thérapeutique envisageable pour favoriser le changement

Sur la thématique de la mort et de la vieillesse

Pour aider Alain, tourmenté par la décision à prendre, le thérapeute pourra interroger ses significations inconscientes. Inviter Alain à prendre conscience que le maintien de sa liaison est un projet d’immortalité symbolique et que sa difficulté à faire un choix procède notamment de sa peur de perdre cette illusion de jeunesse éternelle.

Puis travailler sur la mort pour l’amener à prendre conscience des bénéfices d’une vie vécue dans la perspective de la mort : distinguer l’essentiel de l’accessoire, mieux jouir de la vie. Comme l’avance nombre de grands penseurs et philosophes (Platon, Montaigne, les Epicuriens, le bouddhisme…), pour préparer un homme à bien vivre, il faut le préparer à mourir.

Les avantages de l’âge pourront aussi être mis en exergue pour favoriser l’acceptation de la jeunesse révolue : une plus grande capacité à jouir de la vie, à contempler, à transmettre aussi. Bref, un nouveau projet qu’il lui appartient de construire.

Sur la thématique du choix

Le travail portera sur la question du choix et notamment le fait que ce dernier suppose un renoncement. Le patient pourra être amené à prendre en considération les avantages de l’action par rapport à l’inaction dans laquelle il s’est enlisé. Par exemple, le fait que l’inaction maintient le trio dans la souffrance, sans espoir d’amélioration. L’action produit dans tous les cas un apprentissage. Je progresse parce que l’action que j’ai posée à produit un résultat. Favorable ou défavorable, je peux alors passer à l’étape suivante, tester une autre option ou me maintenir dans la situation acquise. Faire le choix du status quo est aussi, bien entendu, une option pour Alain, s’il est fait en conscience.

Des pratiques issues de l’hypnose ou de la programmation neuro-linguistique pourront être mises à contribution pour faciliter la décision, notamment en faisant appel à des « guides » du passé, du présent ou du futur (parent, ami, guide spirituel réel ou fictif…) qui vont apporter leurs qualités ou leurs conseils à la personne.

L’insécurité engendrée par un traumatisme

Parfois aussi, la difficulté à changer résulte d’une faille profonde qu’un traumatisme a creusé dans la sécurité interne.

Laissez nous un message

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Le sujet s’engage dans une thérapie mais va très vite trouver mille raisons pour abandonner : « le thérapeute ne comprend rien, il n’est pas compétent, pas sympathique, dit des choses étranges. Cette forme de thérapie convient sans doute aux autres, mais sur moi, ça ne fonctionne pas… ». Alors il change de thérapeute. Puis de thérapie. On observe qu’il s’évertue à ne produire aucun effort suivi, de sorte qu’il ne devrait s’attendre à aucun résultat substantiel ! Comme s’il programmait son échec. Cet auto-sabotage est inconscient. A un niveau conscient, le sujet veut échapper à sa souffrance.

Isabelle, anorexique depuis ses 14 ans Comment Isabelle ne voudrait-elle pas consciemment se libérer de sa maladie, elle qui souffre d’anorexie et dont l’âge biologique doit avoisiner 75 ans quand son état civil lui en donne 60 ? Depuis plus de quatre décennies elle soumet son corps à un traitement qui en aurait tué plus d’un depuis bien longtemps : hyperphagie d’aliments gras, excès de café et de soda excitant et saturé de sucre, vomissements quotidiens, cigarettes enchainées du lever au coucher… Son métabolisme est totalement perturbé, son corps décharné. Elle a été victime d’un accident vasculaire cérébral qui affecte lourdement son élocution. Et la liste des troubles s’allonge de mois en mois.

Là encore, le trouble du comportement alimentaire ne doit pas être la cible prioritaire de la thérapie, il n’est que l’expression du problème.

L’histoire d’Isabelle recèle un événement important : alors qu’elle est allaitée au sein, sa mère est affectée par le décès soudain de l’ainée de la famille alors âgée d’un peu plus d’un an. En proie à une grande douleur doublée d’une forte culpabilité (l’enfant est mort dans son sommeil, l’avait-on correctement positionné dans son lit, l’avait-on suffisamment surveillé ?), la maman n’a soudainement plus de lait et entre dans un état dépressif (suis-je digne d’avoir un autre enfant, ne va t-il pas lui aussi mourrir par ma faute ?). Isabelle est soudainement privée de la douce sensation du téton dans la bouche, de la mollesse du sein, de la chaleur des mains, des caresses sur la peau, de la sensation de l’estomac qui se remplit, de l’odeur de sa mère, de la tendresse de son regard, du bercement de sa voix.

Symboliquement – et sensoriellement – c’est un abandon qu’elle expérimente. Or l’ensemble de notre psychisme est étayé sur nos sensations : avant d’avoir un psychisme, le petit homme appréhende le monde uniquement par ses sensations. Une privation sensorielle soudaine c’est comme une couche de papier peint qui se froisse. Les couches suivantes – le psychisme qui s’élabore – risquent fort d’épouser le relief de cette couche première qui comporte des failles. Cette séparation est d’autant plus mal vécue qu’à cet âge, l’enfant ne différencie pas l’autre de lui-même. Il est encore dans la phase de développement dite « symbiotique ». Il est probable que cet accident dans sa jeune histoire individuelle va perturber plus tard le « processus de séparation-individuation» qui commence vers l’âge de 6 mois. En somme, l’enfant qui ne s’est jamais psychiquement séparé de sa mère sera incomplet, dépourvu d’une partie de lui-même et vivra du coup dans l’anxiété permanente.

Où réside ici le bénéfice de l’anorexie ? D’une part, les crises de boulimie d’Isabelle constituent probablement une tentative d’échapper à l’angoisse qu’elle ressent depuis son «abandon » alors qu’elle était un nourrisson. Quoi de mieux que de se remplir pour essayer de retrouver ces moments qu’elle a connu lorsqu’elle était nourrit sous le regard attendrit de sa maman, s’abandonnant, une fois repue, dans le confort et la sécurité ?

D’autre part, elle vit dans une relation ambivalente avec sa mère : elle recherche en permanence l’amour maternel qui symboliquement lui a fait défaut, elle aspire à cette symbiose qui a pris fin prématurément, et dans le même temps, déteste inconsciemment sa maman, coupable à ses yeux de l’avoir abandonnée. Tant que son anorexie perdure, elle a la garantie que sa mère fera preuve d’une grande sollicitude à son égard et ne l’abandonnera pas. Sous l’effet de son amour et de sa culpabilité, sa mère répondra effectivement à ces attentes. Peut-être même jusqu’à son dernier souffle.

Autrement dit, Isabelle regarde sa guérison potentielle comme un risque : « si je ne suis plus malade, maman va t-elle continuer à s’occuper de moi ? ». L’idée de guérir lui fait craindre de connaître symboliquement un nouvel abandon.

Bien sûr, il n’y a jamais, derrière un comportement néfaste, une explication valable pour tous. C’est une impénétrable constellation de causes qui est à l’oeuvre – causes génétiques, biologiques, liées à l’environnement naturel, familial, social, à l’alimentation, à l’effet des polluants, aux événements qui ont jalonnés l’histoire du sujet et à sa représentation de ces événements. J’oubliais : toutes ces causes étaient en interaction les unes avec les autres. Prétendre identifier « La » cause est un leurre. J’oubliais encore : toutes ces causes appartiennent au passé, elles ne sont plus et la personne a profondément changée. Prétendre déchiffrer le mécanisme qui a mené de cette constellation de causes au présent du sujet équivaut à… vouloir pénétrer le mystère de la Vie. Mais fort heureusement, une telle compréhension n’est pas indispensable à la mise en oeuvre d’une stratégie thérapeutique efficace.

Action thérapeutique envisageable pour favoriser le changement

Agir sur le traumatisme

Par des techniques de libération émotionnelle ou l’hypnose, on peut procéder à une reconsolidation de la mémoire émotionnelle problématique. On vise l’apprentissage le plus ancien, celui qui est à l’origine de la forme générale qu’ont prises les couches cumulées d’apprentissages. Le principe consiste à solliciter à nouveau l’amygdale (structure située dans le cerveau limbique) responsable des réactions d’anxiété en activant mentalement le souvenir douloureux. Dans le même temps, en stimulant le système nerveux parasympathique, on adresse un signal contradictoire. En hypnose, on procèdera par exemple par la technique de la « désactivation d’ancre » et en psychothérapie énergétique, en stimulant des points de terminaison de certains méridiens pour adresser un signal (piézo-électrique) qui va agir sur le système limbique. L’hippocampe (très impliqué dans la mémoire émotionnelle) retient alors que cet événement peut être associé à du calme. Les réseaux neuronaux sont progressivement modifiés. Le souvenir de l’événement traumatique demeure, mais l’émotion négative qui lui était associé se dissipe.

Renforcer la sécurité interne

Stimuler à répétition les réseaux neuronaux correspondant à un état de calme, de détente corporelle et de sécurité. Apprendre au patient à générer cet état à la demande.

Agir sur le trouble du comportement

L’action directe sur le comportement néfaste (ici hyperphagie et vomissements) n’est jamais suffisante. Elle vient en complément d’un travail de fond sur le terrain qui a donné naissance au trouble. Même si je ne parviens pas à le déceler, mon comportement n’apparaît pas au hasard. Il est le plus souvent associé à un état interne spécifique. Lorsqu’il apparait, la recherche de « la maitrise de soi » est peu utile car il a un caractère d’automatisme neuro-biologique. Cet automatisme peut être puissant car il a tracé son sillon profondément avec la répétition, parfois sur des décennies. On pourra modifier progressivement ce comportement par un nouvel apprentissage qui sera d’autant plus fort qu’il va reposer lui aussi sur la répétition. Le patient va apprendre en cabinet, dans l’état hypnotique, à générer à la demande un état interne, par exemple, de calme et de détente et ce, en produisant un geste.

Dans son quotidien, il va produire ce geste dans les situations critiques, c’est-à-dire lorsqu’il s’apprête à s’adonner à son comportement problématique. Ce geste va alors installer le calme et la détente en lieu et place de l’anxiété qui présidait à l’apparition du comportement néfaste. Il y a alors reconsolidation de la mémoire émotionnelle. Avec la répétition, le lien entre la situation qui était anxiogène et le comportement néfaste s’éteint progressivement.

La peur de s’arracher à une relation fusionnelle

Individuation / fusion : dans son rapport aux autres, l’être humain se situe quelque part entre ces deux pôles. S’il y en a une, la position idéale sur cet axe n’est probablement pas aux extrêmes. On utilise souvent le terme « fusionnelle » pour caractériser une relation de très grande proximité affective entre des conjoints, par exemple, ou entre un enfant et l’un de ses parents.

Laissez nous un message

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Lorsqu’il y a effectivement quelque chose qui ressemble à une symbiose, les ennuis ne sont jamais bien loins. Vivre dans la fusion c’est vivre dans l’illusion que nous ne faisons qu’un, là où en réalité, nous sommes foncièrement différents jusqu’à un niveau cellulaire. Pour tenter de faire vivre cette illusion « d’unité », je vais devoir abandonner à l’autre ce qui fais ma singularité. Je vais progressivement anesthésier tous ceux de mes désirs qui ne sont pas conformes aux désirs de l’autre. Dans un couple, cette relation risque fort d’aboutir à l’apathie, la banalité, l’appauvrissement, la fadeur et la schlérose.

Lorsque cette relation symbiotique concerne une personnalité masochiste et un parent, ce dernier adresse à l’enfant un message du type : « Ne cherche pas à être toi-même, tu n’en a pas la capacité. Tu as besoin de ma présence pour exister ». (*) Au cours de leur développement, ces individus vivent toute expression libre d’un choix comme interdite, équivalant à une transgression du mandat parental. A l’âge adulte, les décisions importantes suscitent un sentiment d’insatisfaction, d’ennui, de mal-être diffus provenant à la fois de la peur de la séparation et de la culpabilité soulevée par la transgression envers le parent.

L’insécurité émanant de l’éducation précoce

Changer, c’est accepter l’incertitude, la découverte. Et nous n’avons pas tous appris à tolérer l’incertitude. Les parents d’une nature anxieuse, ou ayant connu un drame familial (un enfant mort très jeune, par ex.) peuvent devenir surprotecteur. Ils peuvent alors chercher à tenir leur enfant à distance de tout risque potentiel : au moment où il apprend à marcher, pourquoi le laisser explorer seul son environnement puisqu’il risque de tomber ? Au lieu d’éduquer leur enfant à faire face à l’imprévu inhérent à la vie et à s’y adapter, ils vont alors le conditionner à éviter toute situation où l’incertitude à sa place.

A l’âge adulte, lorsque cet enfant partira en vacances, il préfèrera sans doute planifier son séjour dans ses moindre détails (horaires, trajets, sites à visiter…). Inconvénient : il délimite ainsi le champ de sa découverte, autrement dit risque fort de ne découvrir que ce qu’il avait prévu de découvrir. Il sera aussi vite décontenancé par un imprévu. Or dans quel voyage (dans quelle vie) n’y a t’il pas d’imprévu ? Cette recherche de sécurité peut gravement entraver ses possibilités d’épanouissement comme l’exprime Deepak Chopra :« La recherche de la sécurité est une illusion. Les anciennes sagesses expliquent que la solution à cette quête sans issue réside dans la sagesse de l’incertain. Cela signifie que la recherche du sûr, du certain, vient de l’attachement au connu. Et qu’est-ce que le connu ? C’est notre passé. Le connu n’est rien d’autre que la prison créée par le conditionnement du passé. Le connu n’est rien d’autre que la prison. Il ne génère aucune possibilité d’évolution, absolument aucune. Et quand il n’y a pas d’évolution, il ne reste que stagnation, entropie, désordre et décadence. »

Un droit au bonheur délimité par l’entourage familial

Un goût pour le malheur est souvent avancé comme explication du refus de changer. En fait, c’est plutôt le contexte familial ou social qui interdit le bonheur. Cet homme ne peut être heureux parce que son frère ne l’est pas. Il est déjà trop loin de lui dans la réussite amoureuse et professionnelle, il faut qu’il s’arrête.

Voici ce qu’en dit François Roustang : « Le malheur, la façon de souffrir, le mal-être révèlent toujours un système social et une insertion desquels le patient ou la patiente n’a pas la force de se détacher. Les limites du bonheur ont été tracées par l’entourage. Les franchir fait courir le risque du rejet dans des abîmes de solitude. Parler de conflits psychiques est une erreur, il n’y a de conflits que relationnels. […] cela signifie que la manière de souffrir et d’être malheureux est un produit de relations, pas seulement avec papa ou maman, mais avec tout un milieu dans la suite des générations. Changer l’existence de quelqu’un, c’est sans doute à la fin changer sa vie intérieure mais par le biais du changement de sa place relative ». (*)

Pascal, fils d’un pervers narcissique

L’entourage familial produit aussi parfois de puissants conditionnements affectifs qui nous entrave dans notre désir de changer. Ainsi, par exemple, la façon de se réjouir dépend-elle aussi en bonne partie du comportement des figures d’attachement de notre enfance. Pascal semble s’interdire de jouir de tous les petits plaisirs qui passent à sa portée. Il n’est pas joyeux lorsqu’on lui fait un cadeau, ne s’émeut guère lorsqu’une femme lui déclare son amour, ne s’enthousiasme pas à l’idée de partir à l’autre bout du monde. Et pourtant, une partie de lui adore tout cela. Mais de là à se laisser aller à une émotion plaisante et à en jouir, il y a un grand pas !

Son père est un pervers narcissique. Tout au long de l’année, à chaque événement qui se profile, il travaille à convaincre son entourage qu’il convient de se réjouir. Par exemple, au moment des fêtes de Noël, il dépense beaucoup d’argent dans la préparation du repas, les décorations, achète de somptueux cadeaux pour démontrer sa magnanimité et invite tout son entourage à s’investir dans les préparatifs, à ses côtés – et sous ses ordres. La soirée débute dans la convivialité mais se termine invariablement dans les pleurs qui accompagne la froideur implacable de ses monologues sadiques. Il finit par humilier ses proches, leurs explique à quel point ils sont « minables », traite ses filles de « putes » et expliquent à tous qu’ils resteront toujours incapables de survivre sans lui. C’est le but : les conditionner pour qu’ils vivent dans la dépendance et la soumission à son autorité.

Aujourd’hui Pascal veut changer. Mais il y a toujours cette petite voix au fond de lui qui susurre : « Ne te réjouis de rien. C’est le plus sûr moyen de ne pas souffrir de cette déception succède généralement à la réjouissance. » Et c’est cet automatisme neuro-biologique, cette programmation paternelle qui à l’approche d’une expérience plaisante déclenche l’anxiété plutôt que la joie.

Un droit à la décision délimité par l’entourage familial

Pascal a t-il même le droit de décider de changer ? Selon Otto Rank, la volonté se manifeste tout d’abord par de la contre-volonté. Les désirs de l’enfant rencontrent l’opposition de ses parents. La volonté de l’enfant se manifeste comme opposition à cette opposition. Si ses parents tentent systématiquement d’étouffer son expression impulsive, il est alors accablé par la culpabilité et va envisager toutes les décisions comme mauvaises et interdites. Devenu adulte, Pascal a bien du mal à prendre la décision de changer car il ne se sent pas le droit de décider.

Cet entourage familial peut également avoir produit des croyances qui vont faire obstacle à la possibilité d’un changement : « Il ne dépend pas de moi de changer », « Je n’ai pas le pouvoir de changer », « le changement recèle d’immenses dangers », « Je peux changer sans renoncer à rien »…

L’incapacité à me projeter dans le futur résultant du manque d’accès à mes sensations et émotions

La capacité à changer peut aussi être affectée par une relation au corps qui pose problème. Lorsqu’il y a « dissociation », c’est-à-dire un clivage entre la cognition et la sensation (l’esprit et le corps), je ne ressens pas dans mon corps mes désirs. En effet, mes vrais désirs naissent dans mon corps, ils ne résultent pas d’un processus cognitif ! Si ces objets que j’appelle « désirs » naissent d’une analyse rationnelle, d’une évaluation avantages/inconvénients, d’une prise en compte des exigences de la société, de l’opinion de mes parents… Ils ne méritent pas le qualificatif de « désirs ».

Mes vrais désirs s’appuient sur mes sensations, sur cette boussole interne qui est l’expression de mon essence originelle et qui me fait dire lorsque je vais dans une première direction : « Je le sens bien, ça me fait du bien, je ressens du plaisir, de l’épanouissement. » Et dans telle autre direction : « Non, je ne le sens pas, ce n’est pas pour moi. » Mais que se passe t’il si je suis dissocié, que mon corps ne fonctionne pas de concert avec la conscience ?. Et bien je ne ressens pas mes désirs, je suis alors dans la confusion et l’anxiété, je ne sais plus sur quel chemin m’engager. Résultat : je n’ai pas de projet, pas de motivation et je procrastine constamment.

Ce phénomène de dissociation est un mécanisme de protection : je me suis mis à distance de mon corps car il a fait mal (agression, accident…) ou parce que j’ai eu peur qu’il fasse mal (par ex., agression verbale d’un proche qui menace de me tuer si je ne respecte pas sa volonté). Il accompagne une large partie de la psychopathologie.

Action thérapeutique envisageable pour favoriser le changement

La thérapie visera à remettre le sujet en capacité à ressentir ses désirs propres notamment en renforçant ses impressions sensorielles et plus largement l’unité entre le corps et l’esprit.

On procèdera par exemple à des mobilisations corporelles dans un état de réceptivité augmentée par un ralentissement de la fréquence des ondes cérébrales tel qu’on le fait en sophrologie.

La peur d’affronter la culpabilité existentielle

Bon nombre de thérapeutes humanistes ou existentiels considèrent que chaque être humain dispose d’un ensemble inné de capacités et de potentialités dont il a, par ailleurs, connaissance. Lorsqu’une personne nie ses potentialités, ne les réalise pas, elle expérimente alors la « culpabilité existentielle ». Si j’ai vécu longtemps avec un trouble et que je m’en débarrasse soudainement, cela pourrait signifier implicitement que j’aurais pu m’en libérer beaucoup plus tôt. Je pourrait alors ressentir cette culpabilité existentielle, me sentir coupable d’avoir gâché une partie de ma vie, de ne pas avoir vécu pleinement pendant ces années où j’étais affecté par mon trouble. La peur d’affronter cette culpabilité existentielle pourrait donc m’inciter à conserver mon trouble.

Philippe Coat, hypnothérapeute, sophrologue spécialisé, praticien en psychothérapie émotionnelle et cognitive.

© Reproduction interdite sans l’accord exprès de l’auteur.


  • Irvin Yalom, psychothérapeute américain, professeur de psychiatrie à Stanford, écrivain. In Thérapie existentielle.
  • François Roustang, philosophe, théologien, psychanalyste et hypnothérapeute. In La fin de la plainte.
  • Mode habituel de traitement médical qui combat la maladie en utilisant des médicaments qui ont un effet opposé aux phénomènes pathologiques.
  • Ernest Menaker (p. 613)
  • Deepak Chopra, penseur, conférencier et écrivain d’origine indienne et de nationalité américaine, intervient sur les thèmes de la spiritualité et de la médecine alternative. In Les sept lois spirituelles du succès.

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FIBROMYALGIE, DOULEURS CHRONIQUES : AGIR A LA SOURCE EN TRAITANT LES CHOCS EMOTIONNELS

Portrait Philippe
Les traitements de la fibromyalgie ciblent le plus souvent les symptômes (atténuer les douleurs physiques, l’anxiété, la dépression…). Pour traiter ce syndrome à la source avec, dans ce cas, une bonne probabilité d’en libérer le patient, il conviendrait d’agir sur les traumatismes qui sous-tendent souvent ce syndrome ainsi que les résistances inconscientes au changement qui font obstacle à l’évolution vers la guérison. 
Philippe Coat est Praticien et enseignant en psychothérapie intégrative, praticien en Techniques de libération émotionnelle, Hypnothérapeute et Sophrologue spécialisé à Strasbourg et à distance.

Le fibromyalgique a souvent connu un traumatisme 

Fibromyalgie imageDifférents traitements sont prescrits pour soigner la fibromyalgie : des antalgiques, des antidépresseurs ou encore des anti-inflammatoires. A ce traitement médicamenteux s’ajoute parfois une rééducation physique et un accompagnement psychologique. Mais même dans ce cas, l’intervention psychothérapeutique n’est envisagée que comme un complément au traitement médicamenteux en vue de réduire l’anxiété, la dépression ou les douleurs, il n’est jamais envisagé en première intention. Pourtant, nombreuses sont les données qui montrent que les symptômes de fibromyalgie s’accompagne souvent d’un trouble post-traumatique (1). Pourquoi dans ce cas, ne pas mener dans la population des fibromyalgiques qui consultent un dépistage systématique des éventuels traumatismes et les traiter par des thérapies qui ont pleinement fait leurs preuves dans ce domaine tels que l’Hypnose, l’EMDR ou les techniques de libération émotionnelle ? Ces dernières ont fait l’objet d’évaluation scientifiques sérieuses. Il existe aujourd’hui plus de 100 études qui attestent de leur efficacité et plus d’une 40 aine portant spécifiquement sur le traitement du trouble post-traumatique (vétérans américains, victimes du tremblement de terre à Haïti…) (2).

La fibromyalgie

zones-douloureuses-fibromyalgie

La fibromyalgie est une maladie chronique, caractérisée par :
  • des douleurs musculaires ou articulaires permanentes,
  • de la fatigue chronique, en particulier le matin,
  • des troubles du sommeil parfois liés à un syndrome des jambes sans repos,
  • des symptômes dépressifs ou des troubles anxieux,
  • une incapacité à effectuer une tâche ou un exercice physique du fait de la douleur musculaire.
La fibromyalgie touche essentiellement les femmes (80 % des cas) entre 30 et 50 ans. On estime qu’environ 2 % de la population européenne serait touchée par cette maladie, mais ce chiffre reposerait sur des estimations peu précises.

Fibromyalgie et trouble post-traumatique

Comme le souligne l’étude de Keel P., dans de nombreux cas, chez les sujets atteints de fibromyalgie, on découvre des expériences traumatiques répétitives qui ont été vécues aussi bien pendant l’enfance que durant la période adulte (4). D’autres études ont montré la comorbidité qui existe entre la fibromyalgie et les états de stress post-traumatiques (ESPT) (5,6). L’équipe menée par Raphael a mis en évidence dans une population américaine qui ont vécu durant le 11 septembre 2001, l’attaque du World Trade Center, qu’il existe une comorbidité entre la fibromyalgie et les états de stress post-traumatiques (PTSD). Enfin, l’étude menée sous la direction de Cohen H. met en évidence que la prévalence du trouble post-traumatique est significativement plus élevée chez les patients souffrant de fibromyalgie que dans la population générale (7).

Le syndrome de stress post-traumatique

Le trouble le plus typique et le plus fréquent dans les suites d’un événement traumatique est le syndrome de stress post traumatique (SSPT). Le sujet a éprouvé une peur intense, un sentiment d’impuissance ou d’horreur au moment de l’événement : deuil, maladie grave, perte d’un emploi, accident, blessure, séparation brutale, agression, viol, disparition, guerre, catastrophe naturelle…  Après une période de latence qui peut être de quelques jours, quelques mois, voire quelques années, le sujet présente de manière durable trois types de symptômes : 1) un syndrome de reviviscence durant lequel l’évènement traumatique est constamment revécu sous la forme de souvenirs, de cauchemars, d’illusions, d’hallucinations ou de Syndrome stress post traumaflash-backs ; 2) un syndrome d’évitement qui conduit le sujet à fuir toutes les situations, les pensées, les représentations, les émotions et les souvenirs qui lui rappellent l’événement traumatique ; et enfin, 3) un syndrome d’hyper activation sympathique se traduisant par des symptômes neurovégétatifs : troubles du sommeil, irritabilité, difficultés de concentration, hyper vigilance, réactions de sursauts exagérés. Il s’agit d’un trouble le plus souvent chronique. Son retentissement se fait sentir en termes de qualité de vie, de consommation de soins, de handicap fonctionnel et de complications à la fois psychiatriques, dépressives et addictives surtout. Il est à noter, par ailleurs, que l’on repère une comorbidité (présence d’un ou de plusieurs troubles associés à un trouble ou une maladie primaire) entre le SSPT et différents troubles, comme les états dépressifs (risque multiplié par six), l’agoraphobie (risque multiplié par quatre), et enfin l’alcoolisme (risque multiplié par trois). L’étude épidémiologique de Davidson et al. réalisée sur une population générale aux Etats-Unis a retrouvé un risque multiplié par 90 de présenter un trouble de « somatisation » (symptômes qui se manifestent dans le corps) chez les sujets répondant aux critères d’ESPT (3).

Le traitement du traumatisme

Comment produire un changement profond et durable chez un patient fibromyalgique qui a connu un important choc émotionnel ? Les conditions du succès ont été étudiées dans le détail par Bruce Ecker et son équipe (8). Intrigués par le petits nombre de patients en psychothérapie capables de vivre des changements durables, ils décidèrent de les étudier et de repérer les points communs aux thérapies dont ils avaient bénéficié. Ils appellent ces conditions « la séquence de transformation » : émotion vive, juxtaposition d’expériences contradictoires, répétition.
Bruce Ecker

Bruce Ecker, directeur de l’institut “Coherence Psychology Institute”

Selon l’étude conduite par Bruce Ecker, pour produire un changement profond et durable dans le cadre d’une thérapie et notamment, agir efficacement sur les conséquences d’un traumatisme, les conditions à réunir sont les suivantes : 1. Emotion vive La personne doit accéder au souvenir émotionnel ou à l’apprentissage émotionnel de façon vive et marquée. 2. Juxtaposition d’expériences contradictoires Une « expérience de juxtaposition »  contredisant les modèles ou conclusions implicites dérivés de l’expérience originelle doit être activée simultanément. Cela est crucial car l’expérience originelle se voit ainsi infirmer. 3. Répétition L’expérience de juxtaposition doit être répétée à plusieurs reprises pour que la reconsolidation ou l’extinction se produise. Selon Eric Kandel, prix Nobel de médecine en 2000 (8bis), cette répétition est indispensable pour que les nouvelles connexions synaptiques issues de l’expérience qu’a vécu le sujet se maintiennent dans le temps. Nous y ajoutons les conditions du succès d’après Stephen Gilligan (9), Joe Dispenza (10) et Dawson Church (11), des praticiens de renom qui ont une très longue expérience clinique et une approche holistique. 4. Intention positive Le sujet doit se pénétrer de son objectif, de l’état vers lequel il souhaite se diriger (9,10). 5. Connexion à une émotion supérieure Le patient connait une « émotion du coeur » qui lui permet de changer son énergie et de véhiculer son intention positive : amour, gratitude…(10, 11). 6. Stimulation physique La reconsolidation de la mémoire émotionnelle (le changement de la mémoire émotionnelle et la sensation de libération qui s’ensuit) est facilitée par une stimulation physique (11).

Traitement par les Techniques de libération émotionnelle

On comprend mieux dès lors le pourquoi de l’efficacité étonnante des Techniques de libération émotionnelle (2). En effet, on retrouve cette « séquence de transformation » au coeur du protocole utilisé dans ces techniques. On va activer mentalement le souvenir douloureux en replongeant le patient dans les images, sensations, émotions liés à l’événement. Une fois le patient « activé », on stimule une série de points de terminaison de certains méridiens créant ainsi une charge piézoélectrique qui circule à travers le tissu conjonctif le long de la voie de la moindre résistance électrique.
Dia reconso

La reconsolidation de la mémoire émotionnelle

Quand le souvenir traumatique est rappelé, avec la conscience de l’endroit du corps qui garde la mémoire primaire du traumatisme, la stimulation présente à l’organisme un message de sécurité qui n’est pas en harmonie avec le souvenir déclenchant le trouble émotionnel. Ainsi, alors que votre esprit envoie un message de danger, votre corps reçoit un message contradictoire de sécurité. Cela découple le souvenir et la réaction de combat/fuite (stress). Les gènes précoces immédiats qui régule le stress s’expriment et le corps redevient calme. L’intensité de la sensation physique localisée sur le corps baisse, déchargeant l’intensité émotionnelle liée au traumatisme.

Traitement par l’hypnose thérapeutique

Le traumatisme peut également être efficacement traité par l’hypnose. Les protocoles les plus adaptés sont sans doute « la double dissociation » et la « désactivation d’ancre ». Le principe de la désactivation d’ancre est le suivant : l’hypnothérapeute emmène le patient dans un souvenir très agréable marqué, par exemple, par le calme, la détente, la sécurité. Il va ancrer cet état interne, c’est-à-dire qu’il va créer une association dans l’esprit du patient entre cet état interne et un stimulus et ce, par une pression sur l’épaule, un son, une odeur… L’état hypnotique étant un puissant état d’apprentissage, ce lien sera le plus souvent établit immédiatement. Puis il va plonger le patient dans le souvenir douloureux, celui de l’événement, de la situation traumatique et à nouveau, créer un ancrage par un autre stimulus. Troisième étape : les deux ancres sont activées simultanément rappelant en même temps les deux états. L’ancre négative est relâchée avant l’ancre positive qui est maintenue quelques instants. On retrouve ici ce qui, selon Bruce Ecker est l’une des conditions nécessaires à un changement profond et durable : une émotion vive et la juxtaposition d’expériences contradictoires qui vont produire une reconsolidation de la mémoire émotionnelle, autrement dit, une libération. La technique de la « dissociation » (simple ou double) permet, quant à elle, d’ajouter encore davantage de sécurité à la démarche : le patient est dissocié de la situation, il la regarde à distance, un peu à la façon d’un spectateur devant un écran de cinéma. Tous les outils existent donc pour briser cette association entre le souvenir de l’événement et la charge émotionnelle qui l’accompagnait automatiquement. Pour traiter des chocs émotionnels, il convient bien entendu, de faire appel à des professionnels bien formés et expérimentés, connaissant toutes les précautions d’usage. A noter, notamment, que les séances portant spécifiquement sur l’événement traumatique seront toujours précédées d’un travail préparatoire sur les sensations, les émotions et les pensées associées aux symptômes. Le terrain doit être préparé avec précaution.

Fibromyalgie et inversion psychologique

Autre mécanisme fréquemment observé dans la fibromyalgie: l’inversion psychologique. Il s’agit d’une forte résistance inconsciente au changement qui provient de la peur de perdre le bénéfice tangible ou symbolique qu’apporte le trouble, le symptôme, la maladie (voir encadrés ci-après). Bien qu’il soit largement connu par la psychothérapie, ce mécanisme n’est que très rarement pris en compte. Il va alors constituer une puissante entrave à toute évolution vers la guérison. L-EFT-pour-liberer-vos-emotions_imagePanoramique647_286 Dans l’inversion psychologique, une partie consciente de moi souhaite changer, se débarrasser de mon trouble tandis qu’une partie inconsciente craint ce changement.  Les raisons de cette peur sont très diverses : ce changement peut représenter une menace pour mon identité ? L’équilibre du système familial est peut être menacé ? Ou alors je crois ne pas avoir le droit au bonheur ? Peut-être ai-je peur de perdre la sollicitude dont mon conjoint fait preuve à mon égard depuis que je suis souffrant(e)…? Les praticiens en Techniques de libération émotionnelle le constatent tous les jours : pendant le traitement d’un trouble, la diminution d’une émotion problématique (évaluée sur une échelle subjective de détresse) connait parfois un coup d’arrêt. Le traitement ne progresse plus. C’est souvent le signe qu’une inversion psychologique bloque le processus de libération émotionnelle. Une fois traité cet « auto-sabotage inconscient », la libération se poursuit et parvient à sa résolution totale.

Traitement de l’inversion psychologique par les Techniques de libération émotionnelle

Sans entrer dans des détails qui seraient hors de propos dans cet article, la procédure est schématiquement la suivante : le thérapeute évoque à voix haute toutes les peurs que pourrait susciter chez le patient la perspective du changement ou de la guérison. La – ou les – propositions qui font mouche suscitent un stress. Dans le même temps, on stimule un ou plusieurs points de terminaison de méridiens, déclenchant ainsi un signal contradictoire qui apaise le système nerveux. Sous l’effet de la juxtaposition de ces expériences contradictoires, l’émotion qui était anxiogène revient à la neutralité et le patient parvient alors à envisager le changement sous son jour favorable. La résolution du trouble peut maintenant se poursuivre.
Inversion psychologique avec bénéfice tangible Le cas de Marie, atteinte d’une hyper-inflammation du nerf sciatique Les traitements que suit marie ne semblent pas beaucoup atténuer sa douleur et encore moins venir à bout de son problème. En arrêt maladie depuis 2 mois, elle est employée depuis 15 ans dans l’industrie où elle est formatrice. Elle connaît son métier sur le bout des doigts. Enjouée, dynamique, dotée d’une autorité naturelle ,elle est appréciée dans ce milieu masculin où elle a su se faire une place. Avant l’apparition de sa maladie, elle se déplaçait beaucoup en voiture d’un site à un autre. Elle marche maintenant avec peine. La thérapie se désintéresse volontairement de son symptôme pour cerner ce qui se joue en elle. Son affection du nerf sciatique n’est pas le problème à traiter, il n’en est que l’ombre, la manifestation. Sa maladie est la compensation symbolique inconsciente d’une émotion qui n’a pas pu s’exprimer, d’un désir profond qui n’a pas pu venir à la conscience : elle a intégré ce milieu professionnel à une époque où, dans ses choix, acquérir une sécurité matérielle importait plus que la possibilité de se réaliser dans son métier. Elle est aujourd’hui respectée pour ses compétences, dirige une équipe, gère des budgets importants et tout cela comble son ego. Mais dans le même temps, ses aspirations profondes ont évoluées, elle a changé. Elle s’est d’ailleurs récemment formée au Yoga, s‘intéresse à la spiritualité… et s’éloigne peu à peu du système de valeurs dominant dans son milieu professionnel où prime la recherche de « l’excellence », le « just in time », « le client roi », « l’agressivité commerciale »… Et même si elle ne se l’ai pas encore tout à fait avoué, ces valeurs lui semblent aujourd’hui puériles. Mais est-elle pour autant prête à renoncer aux avantages que lui procure son poste ? Alors ce conflit interne inconscient qui ne peut pas s’exprimer par des mot va se manifester dans son corps. Ce corps exprime le désir profond qui traverse Marie : évoluer dans un environnement en consonance avec ses valeurs et qui lui permettrait de s’accomplir en tant qu’être humain. Quel bénéfice tire t-elle de cette douleur qu’elle doit endurer ? La maladie la maintient opportunément à distance d’un milieu qui ne la nourrit plus. Le médecin ou thérapeute qui s’avisera de faire disparaître son affection à court terme avec une approche allopathique (en se focalisant sur les symptômes) va à l’échec. Les symptômes ne céderont sans doute pas durablement tant que persistera son conflit interne.
Inversion psychologique avec bénéfice symbolique Le cas de Alain, partagé entre sa femme et sa maitresse Alain est torturé lui aussi par un dilemme qui rend le changement difficile. Il est marié avec Julie depuis 20 ans, heureux dans son couple. A l’âge de 45 ans, il constate avec dépit qu’il n’avale plus ses 10 kilomètres de course à pieds dominicale avec aisance. C’est dans ce contexte qu’il croise un amour de jeunesse et depuis entretient des relations ponctuelles avec cette femme. La situation le fait souffrir, fait aussi souffrir sa femme à laquelle il a avoué sa liaison. Mais il ne parvient pas à prendre une décision : quitter sa femme ou mettre fin à sa relation ? On pourrait comprendre que la difficulté du renoncement à cette liaison s’explique notamment par le plaisir – sexuel et affectif – qu’elle lui procure. Mais le travail thérapeutique réalisé avec Alain révèle qu’il n’est pas amoureux de cette femme, qu’il n’était pas insatisfait sur un plan sexuel avant sa rencontre et qu’enfin, il est toujours amoureux de Julie qui compte énormément pour lui. Alors pourquoi reste t-il dans cette situation ? Parce qu’elle lui procure un bénéfice symbolique important : alors que les effets de l’âge commencent à se faire sentir, monte une angoisse de mort encore inconsciente. Cette relation extra-conjugale représente sa jeunesse perdue, sa vitalité d’autrefois et surtout l’ensemble des possibles qui s’offraient à lui à l’époque de ses 20 ans. Y renoncer, ce serait prendre conscience de tout ce qui n’est désormais plus possible. « Et se défaire du rempart qu’il a édifié pour tenter de contenir cette angoisse de mort qui commence à poindre » (12).

En conclusion

Dans la prise en charge de la fibromyalgie, les traitements relevant de la psychothérapie sont aujourd’hui utilisés presque exclusivement dans le but de traiter les symptômes (douleurs, anxiété, dépression…). Or il n’est pas imprudent de considérer que des traumatismes de l’enfance et/ou à l’âge adulte pourraient être – à l’origine – d’un bon nombre de cas de fibromyalgie. Nous militons donc pour un dépistage et un traitement systématique de ces traumatismes chez les consultants (traumatismes dont certains peuvent être totalement refoulés, donc inaccessibles à l’état conscient et par conséquent non identifiables par le simple questionnement) et de l’inversion psychologique qui accompagne fréquemment la fibromyalgie et qui n’est quasiment jamais prise en compte. Les techniques de libération émotionnelle (issues de la psychothérapie émotionnelle et cognitive) ainsi que l’hypnose thérapeutique ont pleinement fait leurs preuves dans ce domaine.

      Philippe Coat, Praticien en psychothérapie énergétique et cognitive, Hypnothérapeute et Sophrologue spécialisé. à Colmar

© Reproduction interdite sans l’accord exprès de l’auteur.

  • 1. AFRASIAB Malima. Psychologue au CNRS. Le trouble post-traumatique et la fibromyalgie. Traumapsy. 2010 déc.
  • 2. Etudes et meta-analyses sur les effets de L’Emotional Freedom Techniques, notamment pour le traitement des syndromes de stress post-traumatique. Site web EFT Universe https://www.eftuniverse.com/research-studies
  • 3. DAVIDSON J, HUGHES D, BLAZER D, GEORGE L. Post-traumatic disorder in the community : an epidemiological study. Psychol Med 1991 ; 21:7133-721.
  • 4. KEEL P., Z RHEUMATOL. Psychological and psychiatric aspects of fibromyalgia syndrome (FMS). Psychiatrische Universitätspoliklinik Zweigstelle, Basel, Switzerland.1998 ;57 Suppl 2:97-100
  • 5. RAPHAEL KG JANALl MN, NAYAK S. Comorbidity of fibromyalgia and posttraumatic stress disorder symptoms in a community sample of women. Pain Med. 2004 Mar ; 5(1):33-41
  • 6. SHERMAN JJ, TURK DC, OKIFUJI A. . Prevalence and impact of posttraumatic stress disorder-like symptoms on patients with fibromyalgia syndrome. Clin J Pain 2000 Jun ; 16(2):127-34
  • 7. COHEN H, NEUMANN L, HAIMAN Y, MATAR MA, PRESS J, BUSKILA D. Disorder in fibromyalgia patients : overlapping syndromes or post-traumatic fibromyalgia syndrome ? Semin Arthritis Rheum 2002 Aug ; 32(1):38-50.
  • 8. ECKER Bruce et collègues, Unlocking the emotionnal brain («Déverrouiller le cerveau émotionnel »). Bruce Ecker, M.A., L.M.F.T. , co-fondateur de la thérapie de la cohérence, directeur de l’institut “Coherence Psychology Institute”.
  • 8 bis. KANDEL Eric Richard est un médecin psychiatre et chercheur en neurosciences d’origine autrichienne. Il est professeur de biochimie et de biophysique à l’université Columbia de New York. En 2000, il a reçu le prix Nobel de médecine.
  • 9. GILLIGAN Stephen, PhD, L’hypnose générative. InterEditions, 2015.
  • 10. DISPENZA Joe, PhD, Devenir super-conscient. Guy Trédaniel, 2018.
  • 11. CHURCH Dawson, PhD, Le génie dans vos gènes. Energy Psychology Press, 2009.
  • 12. YALOM D. Irvin, Existential psychotherapie (Thérapie existentielle). Basic Books, 1980. Irvin Yalom est professeur émérite de psychiatrie à Stanford et psychothérapeute.

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EFT : LIBERER LES BLOCAGES EMOTIONNELS, TRAITER LE STRESS

Parmi les techniques de la psychothérapie énergétique on trouve notamment l’EFT (Emotionnal Freedom techniques), utilisé par le cabinet Coat, technique qui permet de modifier rapidement les voies neuronales sous-tendant des problèmes psychologiques.

La plupart des troubles physiques et psychologiques s’accompagne d’un stress (un état physiologique) qui suractive le système nerveux sympathique dont la fonction est de maintenir l’équilibre d’un grand nombre de paramètres physiologiques non-soumis à la volonté : digestion, vascularisation, activité cardiaque, etc.

Sous l’effet du stress, une élévation chronique du taux de cortisol contribue aux affections suivantes :

  • Tension artérielle élevée
  • Réduction de la capacité de mémoire et d’apprentissage
  • Hyperglycémie
  • Maladies cardiaques
  • Diminution de la réparation cellulaire
  • Accélération du vieillissement
  • Ralentissement de la cicatrisation
  • Réduction de la réparation osseuse
  • Diminution des cellules immunitaires en circulation
  • Diminution des anticorps immunitaire
  • Mort des cellules cérébrales
  • Réduction de la masse musculaire
  • Diminution de la réparation des cellules cutanées
  • Augmentation de dépôt de graisse autour de la taille et des hanches
  • Ostéoporose.

Ce stress mobilise une grande partie de notre énergie, entrave de nombreux processus (cicatrisation, immunité…), entraine un épuisement des ressources et un vieillissement accéléré. Ce stress est le produit de mémoires émotionnelles qui agissent à notre insu et sous-tendent l’anxiété, la phobie, le syndrome de stress post-traumatique, les troubles obsessionnels compulsifs, la dépression… L’EFT va permettre de reconsolider ces mémoires émotionnelles, de rétablir l’équilibre du système nerveux autonome et de faire disparaître ou d’atténuer les symptômes physiques ou psychiques.

Sympathique et parasympathiquel’EFT est une technique « psychocorporelle » de traitement des blocages émotionnels liés à des événements passés, présents ou futurs. « Psycho » parce qu’il s’agit de penser à notre problème, et « corporelle » car nous stimulons certains points sur notre corps avec le bout de nos doigts. Ces points spécifiques se trouvent à l’extrémité des méridiens énergétiques, ceux décrits par la médecine traditionnelle chinoise il y a plus de 5000 ans.

La stimulation de ces points méridiens envoie une information au système nerveux autonome (comprenant le sympathique, le parasympathique et l’entérique) et lui dit : « on se calme ! ». C’est un peu comme si on appuyait simultanément sur l’accélérateur du système nerveux, en pensant au problème, et sur le frein, en stimulant les points méridiens. De cette manière, en associant une réponse de calme à un signal qui jusqu’alors déclenchait une réponse de stress, nous désactivons la réponse d’alerte automatique qui était enregistrée dans notre cerveau jusqu’alors. Et donc, nous « déprogrammons » le fonctionnement inapproprié qui était le nôtre jusqu’alors. D’où la notion de libération émotionnelle.

Des automatismes qui nous emprisonnent

Les souvenirs conservés dans le cerveau sont accompagnés chacun d’une émotion. Bien que notre mémoire enfouisse les souvenirs négatifs de manière à ce que cela impacte le moins possible notre existence, ceux-ci se rappellent à nous beaucoup plus facilement que les souvenirs agréables. A chaque fois que certaines conditions sont réunies (une image, un son, la présence d’une personne, une phrase, une intonation, une lumière, un décor…), cela déclenche en nous une mémoire négative et le cerveau nous connecte aussitôt à l’émotion qui s’y rattache telle que la peur, la colère ou la souffrance.

EFT emotionnal freedom technique cabinet Coat colmar mulhouse alsace

Ces mauvais souvenirs adressent un message d’alerte à notre cerveau et, en même temps, créent des émotions négatives que nous ressentons physiquement. Parce que ces messages agissent comme des impulsions électriques, ils créent des « éclairs » qui court-circuitent notre système énergétique corporel et conduisent à des blocages ou des déséquilibres.

Ce sont ces perturbations qui sont à l’origine des problèmes émotionnels et comportements négatifs. Si nous ne  libérons pas ces blocages, ils peuvent rester verrouillés dans notre système énergétique pendant toute notre vie. Ils deviennent évidents seulement lorsque nous commençons à souffrir de symtômes tels que la peur, la colère, la faible estime de soi, la dépendance, l’anxiété ou n’importe quel comportement négatif qui nous empoissonnent l’existence.

Les troubles traités efficacement par L’EFT

Voici une liste non exhaustive de symptômes sur lesquels L’EFT permet d’agir efficacement :

  • Problèmes liés au manque de confiance en soi : difficulté de parler en public, manque d’estime de soi, jalousie excessive, problèmes relationnels,
  • Gestion du stress et de l’anxiété et de leurs conséquences : ruminations, troubles d’angoisse, burn out, dépressions,
  • Peurs inexpliquées et phobies en tout genre,
  • Syndrome de stress post-traumatique consécutif à des violences ou des agressions,
  • Viols et abus,
  • Compulsions et addictions : drogue, alcool, tabac, etc.,
  • Troubles alimentaires, blocages à l’amincissement,
  • Troubles obsessionnels compulsifs,
  • Douleurs somatiques et chroniques, par exemple algodystrophie et fibromyalgie,
  • Colopathie fonctionnelle,
  • Allergies,
  • Problèmes de fertilité,
  • Problèmes sexuels,
  • Accompagnement et soutien psychologique des personnes atteintes de cancer,
  • Insomnies,
  • Accompagnement des enfants : difficultés d’apprentissage, dyslexie, énurésie, peurs et phobies scolaires, terreurs nocturnes,
  • Développement des performances sportives – Facilitation des apprentissages.

Les mécanismes en jeu

Lors d’une séance d’EFT durant laquelle on stimule manuellement des points d’acupuncture, on observe une activation de la réponse de relaxation du corps ainsi qu’un phénomène de « contre-conditionnement » grâce à l’association de cet état avec les pensées ou les souvenirs traumatiques.

Systeme_limbique_1De plus, les études attestent d’une modification de l’équilibre neurochimique du cerveau. Le niveau d’endorphines augmente ce qui permet une diminution de la perception de la douleur (Swack, 2001 ; Ulett 1992). La production de sérotonine croît également ce qui permet une amélioration de l’humeur (Ruden, 2005 ; Swack, 2001 ; Ulett 1992). L’EFT permet aussi de réguler les niveaux de cortisol, ce qui permet de diminuer la réponse « fuir ou combattre » (Church, 2009 et Ulett, 1992). Autre effet positif : celui de l’augmentation de l’acide gamma aminobutrique (le GABA) qui permet de réduire l’anxiété et d’inhiber la peur (Ruden, 2005).

On observe également un changement au niveau de l’activité cérébrale, notamment au niveau du système limbique et tout particulièrement de l’amygdale et de l’hippocampe qui stocke la mémoire émotionnelle.

Le système nerveux autonome se rééquilibre également grâce à la désactivation de la branche sympathique et de l’activation de l’axe parasympathique qui entraîne une réponse de calme. Ceci se traduit également par une meilleure variabilité du rythme cardiaque.

  • Pour en savoir plus sur l’EFT, vous pouvez vous reporter à l’ouvrage de Helena Fone et Jean-Michel Gurret : « Découvrir l’EFT » – Collection « Pour les nuls ».
  • Pour retrouver toutes les références des études scientifiques réalisées sur la psychologie énergétique, vous pouvez consultez le site (américain) suivant :  Toutes les études sur la psychologie énergétique

Des questions ? N’hésitez pas à nous appeler au  07 81 82 54 59.  

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{INTERVIEW} HYPNOSE : UN ETAT DE CONSCIENCE ELARGIE

 l'alsace

Propos recueillis par Véronique BERKANI

En quoi consiste l’hypnose thérapeutique ?

Philippe Coat : Tout d’abord, je tiens à préciser que l’hypnose thérapeutique n’a rien à voir avec l’hypnose de spectacle, qui s’est beaucoup développée ces dernières années. L’hypnothérapie est une forme de psychothérapie menée avec de l’hypnose. Lorsqu’on se trouve en état hypnotique, notre activité électrique cérébrale diminue, tandis que quatre toutes petites zones situées dans le cerveau émotionnel – ou limbique – se montrent très actives. Dans ces moments-là, le cerveau est très sensible au langage symbolique. Cet état physiologique particulier n’a rien à voir avec le sommeil, et encore moins avec l’inconscience ou le coma. C’est même tout le contraire : sous hypnose, on se trouve en état de conscience élargie, à l’exact opposé de ce que produit le stress, qui fait le lit de toutes les maladies. Les fonctions vitales tels le rythme cardiaque, la pression artérielle, le tonus musculaire, la température corporelle, etc., fonctionnent alors au ralenti.

Sur le plan psychique, on se retrouve dans un espace de liberté où l’on est affranchi de toutes les « limitations apprises » (« tu n’es pas capable de… », « je suis convaincu que je ne peux pas apprendre à jouer du piano, faire des études supérieures… »), des conditionnements affectifs et des distractions mentales. C’est un état de concentration extrême dans lequel on est très lucide et très créatif, ce qui permet d’aller chercher dans son inconscient des solutions pour évoluer, changer dans un sens conforme à ses aspirations.

« Un état d’entre-deux »

Que ressent-on en état d’hypnose ?

P.C. : Cela dépend de chacun, mais on identifie tout de même certaines constantes. Les patients rapportent souvent un état d’entre-deux : on est à la fois conscient, on entend et on voit l’hypnothérapeute, on sait où on se trouve. Mais, dans le même temps, on est ailleurs, en train de vivre une expérience avec des sensations visuelles, auditives, olfactives, kinesthésique, gustatives, tactiles… Après la séance, l’état de détente corporelle est inhabituel et très profond.

Sur quoi repose l’efficacité de l’hypnothérapie ?

P.C. : Elle tient au fait qu’on fait l’expérience du changement auquel on aspire. Notre cerveau ne fait pas la différence entre ce qu’on vit et ce qu’on imagine efficacement.

Dans quels cas le recours à l’hypnothérapie est-il indiqué ?

P.C. : En cas de troubles émotionnels et psychologiques (angoisse, état dépressif, perte de confiance en soi, stress…), de troubles du comportement (addictions, troubles alimentaires, phobies, TOC…) ou de troubles organiques. Attention, l’hypnose ne prétend pas guérir les troubles organiques, mais améliorer le terrain sur lequel s’est développée la maladie et traiter les éventuels traumatismes suspectés d’être à l’origine de la maladie ou de l’entretenir. C’est le cas notamment de la sclérose en plaques et de la fibromyalgie.

L’hypnose permet aussi de développer ses capacités d’apprentissage, de concentration, de créativité, voire ses performances sportives, ainsi que ce que j’appelle le « développement existentiel » qui favorise l’intégration de l’individu dans l’existence, aide à trouver un sens à sa vie, à se sentir bien dans sa vie…

« 5% totalement réfractaires »

Est-ce que tout le monde peut être hypnotisé ?

P.C. : D’après une étude de l’Université Stanford, 30 % des gens sont assez peu réceptifs, dont 5 % sont totalement réfractaires. Il y a des bons sujets qui entrent aisément en état hypnotique, d’autres pour lesquels c’est plus difficile. Mais l’hypnose, comme le vélo ou la pratique d’une langue étrangère, est un apprentissage. Si on s’entraîne, nos capacités grandissent et le champ des possibles s’élargit.

Perd-on le contrôle lorsqu’on est en état hypnotique ?

P.C. : Non car, dans cet état, on n’est pas inconscient. Toute suggestion qui ne serait pas conforme à nos valeurs me ferait sortir de cet état.

La pratique de l’hypnose se développe-t-elle dans le milieu médical ?

P.C. : Dans les formations que je dispense, je remarque une demande importante de la part des infirmières. L’hypnose médicale est de plus en plus utilisée dans le milieu hospitalier pour l’hypno-sédation et l’hypno-analgésie.

V.B.

L’association Hishiryo

Créée en 2017, l’association colmarienne Hishiryo vise à favoriser la diffusion des connaissances relatives aux thérapies brèves (hypnose, programmation neuro-linguistique…), aux thérapies psycho-corporelles (sophrologie, techniques de libération émotionnelle, Gestalt thérapie…) et aux disciplines relevant du développement personnel.

Les activités de l’association incluent la production d’audiovisuels, l’organisation de manifestations, de rencontres entre professionnels, l’édition d’ouvrages et l’organisation d’actions de formation ou de stages à visée thérapeutique.

CONTACTER Association Hishiryo, 37 Grand-Rue à Colmar. 06.16.96.86.93, www.hishiryo-association.org

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HYPNOSE VIDEO 18 : mon symptôme a-t-il une signification ?

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Voici le 18ème volet d’une série de 20 vidéos regroupées sous le nom « L’hypnose en 20 questions ». Il a pour titre « Mon symptôme a-t-il une signification ? ».

La vocation de cette série est de vous apporter des réponses concises aux principales questions que vous pouvez vous poser au sujet de cette forme de thérapie.

Les vidéos déjà disponibles et à venir:
1. Qu’est-ce que je vais ressentir dans l’état hypnotique ?
2. À quoi tient l’efficacité de l’hypnothérapie ?
3. Quel sera l’effet de l’état hypnotique sur mon corps ?
4. Suis-je hypnotisable ?
5. Faut-il que j’y crois pour que ça marche ?
6. Est-ce que je vais perdre le contrôle ?
7. Quels types de problèmes peut-on traiter avec l’hypnose ?
8. L’état hypnotique est-il comparable au sommeil ou à la méditation ?
9. Combien de séances me faudra-t-il ?
10. Comment choisir un Hypnothérapeute ?
11. Pourrai-je prendre le volant après une séance d’hypnose ?
12. Est-ce que je dois tout révéler à mon thérapeute ?
13. Est-ce que je serai perturbée par mon hypnothérapie ?
14. Faut-il que je donne un objectif précis à mon hypnothérapie ?
15. La prise de médicaments est-elle compatible avec une hypnothérapie ?
16. L’hypnose peut-elle être dangereuse ?
17. L’hypnothérapie a-t-elle quelque chose à voir avec la psychothérapie ?
18. Mon symptôme a-t-il une signification ?
19. Peut-on aider quelqu’un qui est réticent à se soigner ?
20. Y a-t-il un parcours type dans une hypnothérapie ?

Des questions ? N’hésitez pas à nous appeler au  07 81 82 54 59.

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PERDRE DU POIDS

Pourquoi les régimes ne marchent-ils jamais longtemps ?

hypnose colmar alsace perte de poids maigrir métabolisme

Le métabolisme est influencé par ce qui se joue en moi : conflits internes, pensées, émotions…

Par un travail de fond sur les mécanismes inconscients qui mènent au surpoids, un traitement par les thérapies brèves et thérapies psycho-corporelles apporte de bonnes chances de maigrir enfin durablement. Il est bien entendu très utile et important de manger équilibré en quantité et en qualité. Mais deux individus mangeant strictement la même chose ne vont pas connaitre la même évolution pondérale. Pourquoi ?

Parce que la façon dont je métabolise les aliments dépend largement du psychisme, autrement dit de mes pensées, mes émotions, mes conflits internes. Ce qui entre en moi est important mais ce qui en sort (le résultat du métabolisme) aussi. Les études montrent que la quasi totalité des régimes sont inefficaces à moyen ou long terme. Probablement parce qu’ils n’agissent que sur l’ombre du problème (le comportement alimentaire, diminuer les quantités, améliorer la qualité) mais pas sur le problème lui-même.

Il faut agir sur la source du comportement néfaste

Pourquoi suis-je amenée à trop manger ? Si, par exemple, je mange pour tenter de retrouver la sécurité qui me fait défaut, il s’agira alors de m’apprendre comment installer progressivement en moi cette sécurité, comment aussi peut-être me libérer de l’influence des événements douloureux ou conditionnements qui peuvent être à la source de mon anxiété. Dès lors, je ne ressentirai plus la nécessité de manger en quantité excessive. Et la perte de poids pourra être durable. Cette approche du trouble qui consiste à agir à la source du problème est beaucoup plus efficace (faut-il s’en étonner ?).

Sans compter que ses bénéfices s’étendent bien au-delà du seul comportement alimentaire. En comprenant ce qui cherche à s’exprimer en moi dans ce comportement néfaste pour ma santé, je saisi une opportunité d’évolution personnelle, d’enrichissement de ma vie.

Pour en savoir plus, vous pouvez aussi consulter l’article suivant :
https://hypnose-sophrologie68colmar.com/hypnose-colmar…


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HYPNOSE VIDEO 9 : combien de séances me faudra-t-il ?

Pour être informé des prochaines publications de ces vidéos, cliquez sur « Suivre HYPNOSE ALSACE ».

Vignette HYPNOSE Q9 combien de séances ne faudra-t-il?Voici le 9ème volet d’une série de 20 vidéos regroupées sous le nom « L’hypnose en 20 questions ».

Picto Lancer la vidéoLa vocation de cette série est de vous apporter des réponses concises aux principales questions que vous pouvez vous poser au sujet de cette forme de thérapie.

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1. Qu’est-ce que je vais ressentir dans l’état hypnotique ?
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6. Est-ce que je vais perdre le contrôle ?
7. Quels types de problèmes peut-on traiter avec l’hypnose ?
8. L’état hypnotique est-il comparable au sommeil ou à la méditation ?
9. Combien de séances me faudra-t-il ?
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15. La prise de médicaments est-elle compatible avec une hypnothérapie ?
16. L’hypnose peut-elle être dangereuse ?
17. L’hypnothérapie a-t-elle quelque chose à voir avec la psychothérapie ?
18. Mon symptôme a-t-il une signification ?
19. Peut-on aider quelqu’un qui est réticent à se soigner ?
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CONFERENCE A COLMAR : COMMENT TRAITER EFFICACEMENT STRESS, ANXIETE

Samedi 18 mars à 15h00, Maison des associations

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« Pour être efficace, il faut identifier les sources profondes et s’appuyer sur la force de l’entrainement ».

L’association des fibromyalgiques d’Alsace* organise une conférence gratuite, ouverte à tous (dans la limite des places disponibles) sur le stress, le burn-out et l’anxiété. Cette conférence, qui fera suite à l’Assemblée Générale de l’association, se tiendra à partir de 15h00, dans l’amphithéâtre de la Maison des Associations, 6 route d’Ingersheim à Colmar. Plan d’accès à la Maison des associations

Intervenant : Philippe Coat – Cabinet Coat, Thérapies brèves & Développement personnel (Colmar & Mulhouse).

Philippe Coat est hypnothérapeute, sophrologue et formateur. Il traite le stress et les cas de burn-out en cabinet et organisations, anime des stages de traitement du stress en Alsace.      

Programme de la conférence

1. Qu’est ce que le stress ?

Sa fonction, les mécanismes qui peuvent entrainer ou amplifier la maladie.

2. Pourquoi est-il important de traiter son stress ?

Le stress est impliqué dans l’apparition, le maintien ou l’amplification de très nombreux troubles psychiques et somatiques.

3. Quelles sont les sources profondes du stress ?

Pour être efficace, mieux vaut agir à la source du problème plutôt que de s’épuiser à tenter d’atténuer les symptômes.

4. Comment traiter efficacement le stress ?

Les disciplines dont l’efficacité sur le stress est avérée, des exemples des mécanismes par lesquels ces disciplines produisent leurs effets.

Association des fibromyalgiques d’Alsace

http://www.fibroalsace.org

Présidente : Mme Martine Gross

8, rue du château. 68740 NAMBSHEIM

Tél.: 03 89 48 57 22

LES ORIGINES PROFONDES DU STRESS

Conflit de valeurs

Le stress peut résulter d’une situation où mes valeurs sont insatisfaites. Par exemple : je place le respect de l’humain au-dessus de tout (c’est ma valeur dominante), mais un nouveau directeur me contraint à des pratiques en termes de gestion des ressources humaines que je trouve brutales. Il m’est difficile de m’opposer sans craindre une sanction. De ce conflit interne naît un stress intense et des symptômes psychiques (repli sur soi, agressivité…) et physiques  (fatigue, migraine, maux de ventre…) peuvent apparaître.

Croyances

Des croyances sur la vie ou sur soi peuvent aussi être à l’origine du stress : il se peut que je n’accepte pas les lois qui gouvernement le fonctionnement de la Vie, l’impermanence de toute chose par exemple. De ce fait, je vit dans la croyance d’une stabilité possible de tous les aspects de ma vie et je m’effondre lorsque survient un changement inattendu. Autre croyance qui peut aboutir à un stress intense : poussé par mon manque d’estime de soi (pour être bien considéré par mes pairs, je dois en faire plus qu’eux), je considère qu’un salarié doit toujours produire un travail parfait, toujours achever ce qu’il y a à faire quelles qu’en soient les conséquences…Peut-être même au prix d’un appauvrissement de toutes les autres dimensions de ma vie (vie familiale, vie amoureuse, développement personnel…).

Conditionnements affectifs et traumatismes

Certains stress proviennent de conditionnements ou d’événements traumatiques : des événements difficiles vécus par la mère pendant la grossesse, une privation sensorielle du jeune enfant (mère absente en raison d’une hospitalisation par ex.), un conditionnement affectif ou cognitif (parents alcooliques..), un événement traumatique connu ou refoulé (syndrome de stress post traumatique).

Dissociation corps/esprit

Le manque de présence du corps dans la conscience peut également concourir à l’apparition d’un stress. C’est mon corps qui m’indique par des sensations plaisantes ou déplaisantes lorsque mes valeurs sont satisfaites ou non. Si je ne reçois plus ses sensations, je suis perdu, dans la confusion, dans un état de stress. S’il y a une forte dissociation entre mon corps et mon esprit, je ne suis plus conscient de mes limites, incapable d’entretenir l’homéostasie (l’équilibre). Je n’entends pas les signaux de la fatigue, voire de la souffrance. Je suis alors, par exemple, capable de travailler jusqu’à la rupture (burn out).

A chaque stress sa stratégie thérapeutique

La stratégie thérapeutique sera bien entendu très différente selon l’origine du stress. De plus, plusieurs origines peuvent se conjuguer. D’où la nécessité de prendre le temps de bien cerner la problématique lors de la première rencontre.

Par ailleurs, dans cette stratégie d’intervention, une combinaison de techniques sera souvent plus efficace : par exemple de l’EFT (Emotionnal Freedom Techniques) tout d’abord pour éliminer des émotions bloquantes, puis de l’hypnose pour modifier des automatismes inconscients et enfin de la sophrologie pour entretenir sur le long terme une bonne régulation émotionnelle.

Quels sont les bénéfices que peut apporter l’hypnose dans le traitement du stress ?

Tout d’abord, l’hypnose peut le plus souvent éliminer ou atténuer les manifestations somatiques du stress (céphalées, tensions musculaires, diarrhée, vertiges, douleurs dorsales, insomnie…). L’état hypnotique exerce un effet de frein sur le système nerveux sympathique ce qui produit détente musculaire, ralentissement du rythme cardiaque, diminution de la pression artérielle… Cette diminution d’activité du système nerveux sympathique suffira souvent à faire céder les manifestations somatiques du stress, en particulier si le patient pratique régulièrement des séances d’auto-hypnose apprises en cabinet.

On va également apprendre au système nerveux à réagir de façon différente aux stimuli externes (situations, personnes, événements…) ou internes (pensées, discours interne, projections dans le futur…) qui génèrent le stress, autrement dit, vous désensibiliser à ces générateurs de stress.

Il peut être nécessaire d’identifier et de traiter les émotions bloquantes ou limitantes liées à des événements douloureux du passé – voire des traumatismes – (y compris quand ils sont inconnus) et susceptibles d’entretenir votre état de stress ou d’en être à l’origine.

Des séances d’auto-hypnose, apprises en cabinet, permettent au patient, à domicile, de s’entrainer à établir et maintenir un état d’esprit positif, le calme mental et la détente corporelle.

SOPHROLOGIE AUX HOPITAUX CIVILS DE COLMAR

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Stress, difficultés relationnelles, fragilité émotionnelle, douleurs, manque de concentration… Relaxer votre corps et votre esprit ; découvrez une nouvelle présence.

Dans une atmosphère conviviale, hors de tous enjeux professionnels ou hiérarchiques, nous vous proposons de venir apprécier les bienfaits de la sophrologie à travers un programme de 10 séances gratuites.

Public

Le programme est ouvert aux infirmiers, aides-soignants, agents des services hospitaliers.

Modalités pratiques

  • Ces séances sont gratuites
  • L’inscription est indispensable.
  • Lieu : salle de sport – Centre nutritionnel. Bât. 3S – sous-sol.
  • Horaires : les jeudis, à 18h00. Attention, il important d’arriver à l’heure pour ne pas gêner les autres participants.
  • Durée des séances : 1h30 maximum.
  • Tenue : tenue décontractée. Les séances se pratiquent en chaussettes ou pieds nus.

Inscriptions et informations

  • L’inscription est indispensable auprès de Mme SALOMON – Pôle DIACORT : 03 89 12 48 35.
  • Le nombre de places est limité.
  • Pour toute question relative à la sophrologie, contactez Philippe COAT au 07 81 82 54 59.
  • Email : philippe.coat@contactoffice.fr
  • Site web : hypnose-sophrologie68colmar.com

Calendrier

Pour profiter à plein des bienfaits de ce programme qui comporte une progression de la première à la dernière séance, il est fortement recommandé de participer à l’ensemble des séances.

Les séances :

  • Jeudi 22 septembre
  • Jeudi 3 novembre
  • Jeudi 24 novembre
  • Jeudi 29 septembre
  • Jeudi 10 novembre
  • Jeudi 1er décembre
  • Jeudi 6 octobre
  • Jeudi 17 novembre
  • Jeudi 8 décembre
  • Jeudi 13 octobre

 

ARRÊTER DE FUMER AVEC L’HYPNOSE: COMBIEN DE SEANCES FAUT-IL ?

Découvrez la vidéo : « Arrêter de fumer avec l’hypnose »

Les dangers des traitements trop courts

Il est parfois possible d’arrêter de fumer en 1 ou 2 séances d’hypnothérapie. C’est vrai. Mais en matière de thérapie, de l’impatience à l’imprudence, il n’y a qu’un pas. Les résultats d’un traitement très court ne sont qu’apparents. En effet :

  • Il convient bien entendu de maximiser vos chances de réussite. Or les études montre un taux de succès maximum – soit 67% de réussite – avec 5 séances.
  • Pourquoi devrait-on se limiter à 1 ou 2 séances alors que dans ce cas le taux de réussite moyen ne sera que de 17% à 30 % selon les études ?
  • Le traitement doit permettre au patient de trouver – dans le confort – une nouvelle façon de générer le bénéfice que lui apportait la cigarette (libération d’une tension, retour sur soi, moment de convivialité…). Pas d’ignorer brutalement ce bénéfice sans quoi il y a danger !

Le risque de voir apparaître des symptômes de substitution

Si le traitement ne comporte aucune exploration des éventuels conflits sous-jacents et de l’écologie du tabagisme, le danger est grand de voir apparaître d’autres symptômes tout aussi pénalisants pour le patient : anxiété, boulimie, alcool, agressivité… Un bon traitement ne saurait donc être réalisé en 1 ou 2 séances.

Tout symptôme mobilise de l’énergie. Libéré de son tabagisme, le patient va donc connaître progressivement un regain d’énergie. Il convient de déterminer avec lui comment il va exploiter cette énergie.

Le tabagisme a un sens, il apporte un bénéfice au fumeur : le calme pour certains, un retour à soi pour d’autres, un moment de convivialité… Il faut donc identifier le moyen par lequel le patient va  trouver le même bénéfice mais sans les inconvénients du tabagisme.

Dans le cas contraire, l’arrêt du tabac risque fort de générer une anxiété prononcée qui pourrait bien entraîner… une reprise de la cigarette ou l’apparition de nouveaux comportements néfastes : agressivité à l’égard de l’entourage, prise de poids, état dépressif…

En conclusion, un traitement sérieux – qui amènera un arrêt durable du tabagisme et sans symptôme de substitution – devra comporter environ 5 séances.

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ARRETER DE FUMER AVEC L’HYPNOSE

Les bénéfices de l’hypnose pour l’arrêt du tabac

  • Les programmes de traitement par l’hypnose comportant 4 à 5 séances obtiennent les meilleurs taux de succès (environ 67 %),
  • Ces séances sont nécessaires pour obtenir un arrêt définitif et éviter l’apparition de symptômes de substitution : prise de poids, anxiété, alcool, agressivité…
  • Ces résultats sont obtenus grâce à un travail de fond comportant notamment :
    • le traitement des éventuelles émotions bloquantes à l’idée d’arrêter de fumer (par hypnose ou EFT).
    • l’apprentissage de techniques de gestion immédiate des envies irrésistibles.
    • la reprogrammation du schéma neurologique entretenant l’habitude néfaste.

Pour arrêter de fumer définitivement, il faut mobiliser l’inconscient

Découvrez la vidéo : « Arrêter de fumer avec l’hypnose »

10, 30, 50 cigarettes… 1 an ou 20 ans de consommation…. ? Les résultats ne dépendent pas de ces chiffres. Dans tous les cas, vous pouvez arrêter de fumer.

Vous avez peut-être entendu des personnes de votre entourage expliquer qu’elles ressentent encore parfois l’envie d’une cigarette au moment du café, alors qu’elles ont arrêté de fumer il y a 20 ans ! Pour vous qui souhaitez vous libérer du tabac, cela peut paraître désespérant.

En réalité, cela indique que ces personnes ont arrêté de fumer seulement au niveau conscient. Leur abstinence est soutenue uniquement par leur volonté.

Il existe de nombreuses façons de mener un sevrage tabagique : le Champix, des patchs, des comprimés, des inhalateurs, des gommes à mâcher…

Mais pour arrêter de fumer aisément et définitivement, il faut prendre en compte cet élément essentiel : l’esprit inconscient.

Les résultats de l’hypnose pour arrêter de fumer

Le tabagisme et les autres types de dépendances figurent parmi les problèmes les plus difficiles que traitent les professionnels de santé. Les diverses études et la littérature consacrées à l’arrêt du tabac révèle un taux moyen de réussite d’environ 25 % avec un suivi de 6 à 12 mois.

Les méthodes pour arrêter le tabac qui traitent le tabagisme comme une dépendance physique à la nicotine (patches, gomme à mâcher, etc.) ont un faible taux de réussite (environ 23%). Et leurs effets secondaires sont assez importants : nausées, maux de tête, vomissements, flatulences, insomnie, changements dans la perception du goût.

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Philippe Coat, praticien en Thérapie intégrative, hypnothérapeute, sophrologue

Le Champix montre un taux de réussite de 22 % et les effets secondaires sont assez importants : nausées, maux de tête, vomissements, flatulences, insomnie, rêves anormaux et changements dans la perception du goût.

Les fabricants du Ziban affirment qu’il n’est efficace que si la prise est conjointe à une « intervention psychologique”.

Seul, pour mettre fin à la dépendance, le fumeur doit avoir un équilibre psychologique stable et il doit mobiliser toute la force de sa volonté.

Les études consacrées aux résultats du sevrage tabagique par l’hypnose ont permis de révéler le constat suivant :

  • Les programmes de traitement hypnotique comportant 4 à 5 séances offrent des taux de succès de 67%.
  • Les sevrages faisant appel à une seule séance donnent un taux de réussite allant, selon les études, de 17% à 30%.

La méthode d’arrêt du tabac par l’hypnose  va traiter le problème à sa source : vous libérer de l’anxiété qui fait le lit de cette addiction. L’envie de fumer va alors s’estomper pour disparaître totalement. Arrêter de fumer n’est dès lors plus une question de volonté. J’arrête parce que je n’en ressens plus le besoin !

Pour obtenir des résultats effectifs et durables,  il est préférable de consulter un hypnothérapeute certifié, bien formé pour vous aider à surmonter votre dépendance à la cigarette.

Coup social tabac

Vais-je arrêter de fumer immédiatement ?

Il n’est aucunement indispensable d’arrêter de fumer totalement dès la première séance. A mesure que vous avancez dans le programme de sevrage tabagique par l’hypnose, votre inconscient intègre de nouveaux conditionnements. Vous arrêtez naturellement lorsque le bon moment vous semble venu, lorsque vous ne voulez vraiment plus fumer. Vous n’avez donc pas besoin de mobiliser une volonté hors du commun pour briser cette dépendance au tabac.

Les facteurs clefs de succès pour obtenir un arrêt définitif du tabac

Chaque fumeur est un cas unique. L’histoire de sa relation et de sa dépendance au tabac est unique. Le succès d’un programme de sevrage dépend largement de l’attention qui aura été portée par le thérapeute à la compréhension de son patient, de ses conditions de vie, de l’origine et de l’évolution de son habitude néfaste. Pas de programme standard ! L’efficacité suppose le sur-mesure.

Arrêter de fumer, c’est bien. Mais encore faut-il arrêter définitivement. Il faut aussi que le traitement permette d’éviter l’apparition de symptômes de substitution : prise de poids, agressivité à l’égard de l’entourage, alcool… Pour cela, il faut un programme thérapeutique comprenant des interventions tant au niveau conscient qu’inconscient et un suivi du patient pendant une période longue.

L’imprudence des traitements trop courts

Il est parfois possible d’arrêter de fumer en 1 ou 2 séances. C’est vrai. Mais en matière de thérapie, de l’impatience à l’imprudence, il n’y a qu’un pas. En effet :

  • Les études montre un taux de succès maximum avec 5 séances (67%).
  • Si le traitement ne comporte aucune action sérieuse sur l’origine du tabagisme, sa disparition peut céder la place à d’autres symptômes tout aussi pénalisants pour le patient : anxiété, boulimie, alcool, agressivité… Il s’agit de permettre au patient de trouver – dans le confort – une nouvelle façon de générer le bénéfice que lui apportait la cigarette. Pas d’ignorer ce bénéfice !
  • Tout symptôme mobilise de l’énergie. Libéré de son tabagisme, le patient va donc connaître progressivement un regain d’énergie. Il faut déterminer avec l’ancien fumeur comment il va exploiter cette énergie sans quoi elle risque fort de générer de l’anxiété.

Le programme du cabinet Philippe Coat

Le programme mis au point par le Cabinet d’Hypnose Thérapeutique Philippe Coat s’adapte aux spécificités du patient. ISelon les besoins, il mobilise des techniques relevant de l’hypnose  classique, de l’hypnose ericksonienne, de la PNL (Programmation Neuro linguistique) et ou encore de l’EFT (Emotionnal Freedom Techniques). II comprend des interventions tant au niveau conscient qu’inconscient afin de permettre un arrêt définitif du tabac et un arrêt du tabac sans apparition de symptôme de substitution (prise de poids, agressivité…).

  •  Analyse de la structure du problème
    • Origine de la dépendance et paramètres psychologiques ayant contribué à son renforcement.
    • Identification des ressources existantes et des ressources à acquérir en vue de la libération.
    • Identification des croyances négatives qui renforcent la dépendance.
    • Identification des bénéfices de l’habitude néfaste.
    • Analyse détaillée des comportements.
  • Définition de la stratégie d’intervention
    • Augmentation du niveau de motivation et projection dans un futur sans dépendance.
    • Traitement éventuel des traumatismes pouvant être liés à la dépendance ou émotions bloquantes à l’idée d’arrêter de fumer (par hypnose ou EFT).
    • Reprogrammation du schéma neurologique entretenant l’habitude néfaste.
    • Apprentissage de techniques de gestion immédiate des envies irrésistibles.
    • Renforcement des ressources internes nécessaires au succès.
    • Suivi du patient pendant 12 mois.

Un accompagnement assuré pendant 12 mois

Pour atteindre le meilleur taux de succès et assurer un arrêt définitif du tabagisme – sans symptôme de substitution – le programme du cabinet d’Hypnose Thérapeutique Philippe Coat comprend 5 séances.

Si vous avez encore besoin d’aide, que ce soit après trois jours ou après trois mois, il vous suffit de prendre un rendez-vous. Vous pouvez profiter d’une séance supplémentaire et gratuite, pendant une période de 12 mois après la première séance.

Des questions ? N’hésitez pas à nous appeler au  07 81 82 54 59

CABINET COAT / Psychothérapie brève, Hypnose, Développement personnel 

  • Strasbourg/Ostwald : 21 allée nautilus – 67540 Ostwald
  • Colmar : 29 rue de la corneille, 68000 Colmar.

Philippe et Natalia Coat

  • Psychothérapie intégrative S.A.G.I.E
  • Thérapie Intégrative Avancée (A.I.T.),
  • Psychothérapie énergétique et cognitive,
  • Techniques de libération émotionnelle (E.F.T. clinique),
  • Hypnose thérapeutique,
  • Hypnose générative,
  • Sophrologie,
  • Programmation Neurolinguistique,
  • Coaching génératif,
  • Méditation.

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PROBLEMES SEXUELS, COUPLE ET HYPNOSE

Problèmes sexuels traités par l’hypnose

  • Inhibition du désir sexuel (manque d’intérêt pour la sexualité, manque de plaisir),
  • Difficulté à parvenir à l’excitation sexuelle et à la lubrification,
  • Dysfonction érectile (érection insuffisante ou peu durable, impuissance),
  • Dysfonction éjaculatoire (éjaculation précoce, retard d’éjaculation ou absence d’éjaculation),
  • Vaginisme (contraction musculaire prolongée des muscles qui entourent l’ouverture du vagin et qui interdit toute pénétration vaginale),
  • Anorgasmie (difficulté à l’orgasme ou absence d’orgasme),
  • Addictions sexuelles.

Bénéfices de l’hypnose pour les problèmes sexuels

  • Réduire le stress et préparer l’engagement sexuel.
  • Redonner confiance.
  • Favoriser le plaisir.
  • Mener une exploration inconsciente permettant d’identifier les événements du passé ou mécanismes qui entretiennent les problèmes rencontrés.

Réduire le stress et préparer l’engagement sexuel

La fatigue, la tension physique et mentale peuvent inhiber l’appétit et les performances sexuelles. Certains patients ont aussi besoin d’une méthode pour créer une coupure mentale avec leur activité précédente, une journée de travail intense par exemple. La pratique de l’autohypnose peut être alors d’une grande utilité : elle permettra de rompre nettement avec les préoccupations quotidiennes, d’apporter le calme requis et de revenir au corps et aux sensations. Elle peut être également mise à contribution pour éveiller le désir grâce à l’imagerie sexuelle.

Redonner confiance

Certains patients sont si découragés qu’ils ne se croient plus capables d’éprouver du désir ou du plaisir et encore moins d’en procurer à un partenaire. Les phénomènes hypnotiques qu’ils pourront expérimentés en cabinet peuvent les convaincre qu’ils ont en eux des potentiels insoupçonnés et que leur esprit est assez puissant pour éveiller le désir, susciter une érection ou conduire à l’orgasme.

Favoriser le plaisir

L’hypnose et l’autohypnose aident à développer l’aptitude du patient à focaliser son attention et intensifier ses perceptions sensorielles. Résultat : une facilitation de l’excitation et du plaisir.

L’hypnose offre aussi une large palette de techniques pour modifier des émotions problématiques et favoriser les émotions souhaitées. Des méthodes de régression vers le passé offrent, par exemple, la possibilité de faire revivre des sentiments positifs d’ordre sexuels ou affectif et, progressivement de réinstaller l’état interne agréable que le temps ou les expériences négatives avaient fini par reléguer dans les combles.

Certaines techniques s’intéressent aux deux partenaires simultanément : on peut ainsi utiliser des techniques de projection dans le futur pour inviter un couple à partager une expérience sexuelle pleinement satisfaisante.

Le plus souvent, il est souhaitable d’associer le partenaire. Il peut être présent au moment de l’évaluation. Afin d’entretenir son implication et sa contribution à la thérapie, il sera invité à participer à une séance périodique avec le couple organisée à intervalle régulier.

Identifier les mécanismes qui entretiennent le problème

L’hypnose apporte des techniques d’exploration qui peuvent être précieuses en sexothérapie. Il est ainsi plus aisé d’identifier des conflits sous-jacents, des sentiments non résolus vis-à-vis d’événements anciens ou encore de mettre en lumière des mécanismes inaccessibles à la perception consciente.

Par exemple, dans certains cas, les dysfonctions sexuelles constituent une forme de solution à un conflit psychologique. Ainsi un trouble sexuel peut avoir pour fonction d’exprimer de la colère envers un partenaire lorsque la verbalisation ou le pardon n’a pas été possible. Le problème sexuel peut encore faire office d’auto-flagellation pour un comportement « immoral » que la personne aurait eu dans le passé. Toutes choses dont le patient n’a vraisemblablement pas conscience.

Des questions ? N’hésitez pas à nous appeler au  07 81 82 54 59.  

CABINET COAT    29 rue de la corneille, 68000 Colmar – Haut-Rhin.

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